29 Décembre 2015
1 ) Luc Reinette. 2 ) Elie Domta et des makoutes. 3 ) Menteur ou non, M. Domota a de puissantes protections.
Une lutte « à mort » s'est-elle engagée entre les deux leaders indépendantistes Guadeloupéens? ( nous écrivons « à mort » parce que sur ce sujet, au moins, il faut prendre au sérieux M L. Reinette, et l'on sait que M. Domota a du répondant ).
Le Scrutateur publie ci-dessous le texte du Karesol, ( l'un des groupusules de la Mouvance L. Reinette ), qui dévoile à ceux qui ne le connaissait pas encore ( des jeunes, essentiellement ) l'état du cerveau malade de ces malheureux.
Le Scrutateur.
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LETTRE OUVERTE
DE KARESOL OTORITE POLIT1K GWADLOUP AUX RESPONSABLES DU LKP ET DE L'UGTG
KARESOL OTORITE POLJTIK GWADLOUP, n'est pas une Organisation politique de plus, c'est une Nouvelle Entité qui jette les bases (le karésol) d'une nécessaire Autorité Politique Quadeloupéenne dont la mission est de s'opposer fronfclement à la politique de /'Etat français et à celle de ses relais dans notre Pays dominé. A ce titre K.O.P.G est ouvert à tous les patriotes et compatriotes sincères, qui revendiquent leur identité et la liberté pour leur Pays, et qui souhaitent apporter leur pierre à l'édification de cette Autorité Politique démocratique pour laquelle nous nous battons depuis 30 ans !
• Il n'est pas dans nos habitudes de patriotes de répondre aux attaques venant de nos adversaires politiques nous reprochant notre engagement déterminé pour l'indépendance de notre Pays occupé par les colonialistes français. Ces adversaires sont dans leur rôle d'assimilés, de pleutres et de défenseurs de la présence française en Guadeloupe.
Mais lorsque des attaques subites et brutales, infondées et iniques car fabriquées de toutes pièces, viennent du camp que nous côtoyons depuis tant d'années et qui est censé être aussi le nôtre, nous ne pouvons plus garder le silence sans prendre le risque que ce silence sort mal interprété par le Peuple guadeloupéen, qui même s'il n'a pas toujours adhéré à toutes nos thèses et actions, nous a toujours respectés. Nous avons donc décidé d'attendre la fin des élections régionales qui brouillent les réalités du moment, pour apporter une juste réponse cette campagne méprisante.
Le 24 octobre 2015, alors que KARESOL OTORITE POLITIK GWADLOUP tenait sa première manifestation publique sur le thème de la Liberté et saluât le Congrès du LKP qui se tenait ce même jour, le Portes-Parole de ce dernier, Elie DOMOTA se livrait à une attaque d'une incroyable violence contre nous en prétendant que nous étions financés par la franc-maçonnerie, que nos responsables étaient des chefs francs-maçons, que nous étions les complices du Gouvernement français et qu'à ce titre notre rôle était de couper l'herbe sous les pieds du LKP en reprenant à noire compte ses initiatives ! Et comme il fallait nous discréditer sur la question des élections et montrer qu'au fond, et en dépit de nos déclarations réitérées depuis des décennies, nous participions au jeu électoral, le porte-parole du LKP a affirmé que Luc REINETTE prenait la parole aux côtés de JAL-TON, le Maire des Abymes, dans le cadre d'un meeting électoral !!!
Les patriotes qui ont entendu le lundi 26 octobre sur Radyo Tanbou l'intervention de E. DOMOTA, ont d'abord été sidérés par la tonalité des propos délirants qui ont été tenus et se sont ensuite posé la question : «Pourquoi tant de haine ?» Pourquoi tant de haine de la part du LKP, dont Luc REINETTE, faut-il le rappeler est à l'origine du nom, lui qui a proposé lors de l'Assemblée constitutive de ce Rassemblement le concept de «PROFITASYON» ?
KARESOL OTORITE POLITIK GWADLOUP a cependant décidé dans un premier temps de ne pas réagir à ces propos malveillants pour ne pas affaiblir davantage le camp de ceux qui se battent contre la présence et la domination française en Guadeloupe, et pour ne pas entrer dans un cycle sans fin de polémiques stériles, alors que nous avons besoin de toutes les énergies pour faire avancer la lutte de libération nationale.
Mais moins d'un mois plus tard, PUGTG, dont le Secrétaire Général est également Elie DOMOTA, fait diffuser une Déclaration dans laquelle les mêmes accusations sont formulées et où il est écrit : «On a vu Luc REINETTE du KARESOL conférer aux côtés d'Eric JALTON»...
Dans cette même Déclaration mise en ligne, il est dit qu'un membre du Karesol, ancien du CIPPA s'est engagé à dédommager les Békés à hauteur de 5000 £ dans le cadre du conflit opposant la CGTG aux frères Jean et Martin DESPOINTES !!!!
Il a été fait allusion également à une collusion entre LUREL, qui serait franc-maçon et le KARESOL, ce qui expliquerait la présence d'un fauteuil maçonnique dans le Mémorial ACTe !!!!
Encore des élucubrations ! Heureusement que le ridicule ne tue pas.
Nous avons donc décidé de répondre pour faire barrage à une stratégie mortifère, qui consiste à éliminer tous ceux qui ne «s'alignent pas» sur les points de vue du LKP et de l'UGTG, organisations qui ont en partie les mêmes dirigeants.
Voilà maintenant quarante années que nous nous sommes engagés dans un combat inégal et difficile contre les forces coloniales françaises dans notre Pays la Guadeloupe, dans un contexte politique où s'affrontent les collaborateurs du Système et les résistants dont nous sommes. Comment comprendre alors qu'au nom d'une volonté hégémonique aberrante, des organisations se risquent à semer la division au sein de la Résistance, au profit exclusif des français qui occupent notre Pays ?
Comment comprendre cela, alors qu'en 2009 encore, Elie DOMOTA, lorsqu'il s'exprimait désignait les Fançais sous le vocable de Métropolitains et la France sous celui de Métropole ? Ça c'est la vérité !
Ceux qui veulent nous éliminer de la scène politique guadeloupéenne par des allégations mensongères, des montages grossiers et des accusations à remporte-pièce sont amnésiques ou sont ignorants de l'Histoire récente du mouvement anticolonialiste qui a déjà connu des drames internes, en particulier le 24 juillet 1984, jour où 4 militants de l'UPLG ont perdu la vie au motif d'une volonté hégémonique débridée.
Alors, pour ceux qui auraient la même ADN que les dirigeants de l'UPLG de l'époque (qui n'ont rien à voir avec ceux d'aujourd'hui, il faut le préciser), ce petit rappel des faits, que nous avons tus pendant 25 ans pour préserver l'image du camp patriotique que nous ne voulions pas affaiblir, mais qui sont maintenant tombés dans te domaine public, par le biais de certains écrits extérieurs à nous :
LUTTE ARMEE ET NEGOCIATIONS (ARC 1983-1988)
L'Alliance Révolutionnaire Caraïbe (A.R.C.) Organisation armée clandestine luttant pour l'Indépendance de la Guadeloupe et qui menait d'incessantes actions contre la pré--sence coloniale française depuis 1983, a été contactée-au plus fort du combat- par le Gouvernement Mitterrand, à l'initiative du Ministre Roland DUMAS, en vue de l'ouverture de négociations officieuses.
C'est l'avocat Christian CHARRIERE-BOUR-NAZEL qui sera chargé d'entamer le processus, qui se concrétisera par une, première rencontre forcément secrète en avril 1984, quelque part en Guadeloupe.
Une seconde rencontre aura lieu, dans des conditions de sécurité extrêmes, qui permettra de dégager des pistes visant à ouvrir un cycle de négociations auquel l'ARC a tenu à associer le Parti Communiste Quadeloupéen et l'UPLG, lors d'une troisième rencontre programmée début août 1984 !
Le Parti Communiste a donné un accord de principe (comme en attestera plus tard un article de son journal l'Etincelle) tandis que l'UPLG, adepte du principe «ON SEL PER ON SEL ORGANIZASYON», n'a pas daigné répondre à cette invitation à participer à une Table Ronde sur le devenir statutaire de la Guadeloupe.
Sa réponse, sanglante, interviendra quelques jours avant la troisième rencontre, sous la forme d'une série de bombes qui exploseront le 24 juillet 1984 en tuant malencontreusement Jack BERTHELOT, Michel URANIE, Fred PINEAU et François CAZIMIR, tous hauts responsables de l'UPLG.
Bien entendu, cette opération -qui à priori ne devait pas tuer ses auteurs- avait pour but de faire avorter la négociation entamée, en faisant croire qu'il existait au sein de l'ARC une faction opposée aux négociations avec les français et qui avait décidé de mettre fin à la trêve proclamée, en faisant sauter des bombes à quelques jours de la troisième entrevue.
Il est évident qu'après le choc et le traumatisme créés par la mort brutale des 4 militants de l'UPLG, un coup d'arrêt définitif a été porté au processus entamé, d'autant que pendant longtemps nombreux ceux -à commencer par les Français- qui ont cru que ces militants appartenaient également à l'ARC !
Ce drame dont les séquelles sont encore présentes à ce jour, aurait pu être évité si les responsables de l'UPLG dont certains sont morts aujourd'hui et d'autres très affaiblis n'avaient pas eu la prétention d'être les seuls à même de négocier avec les Français, alors qu'ils étaient conviés à le faire avec d'autres sur un pied de totale égalité !
LES ORIGINES DU KARESOL OTORITE POLITIK GWADLOUP
Concernant maintenant la démarche qui a abouti le 16 juin 2015 à la mise en place du KARESOL OTORITE POLITIK GWADLOUP qui a provoqué le courroux de PUGTG et du LKP, qui veut faire croire que le concept de l'Autorité Politique lui appartient, nous rappellerons simplement ceci :
Le 16 juin 1987, il y a donc près de 30 ans, nous prônons la mise en place de cette structure, envisagée comme une nécessité en créant le Conseil National de la Résistance (CNRG), deux ans après l'évasion de quatre patriotes de la prison de Basse-Terre, 16 juin 1985, et peu de temps ayant le départ pour le Guyana où devait s'installer un Gouvernement provisoire Quadeloupéen en exil !
Le propos du CNRG est sans équivoque «Ressentant le besoin d'une autorité politique et morale légitimant tout acte de résistance à l'oppression, nous décidons, dans le cadre d'une contestation généralisée de la France usurpatrice de nous constituer en un Conseil National de la Résistance Quadeloupéenne».
En 1997, te KLNG (Konvwa pou LJberasyon Nasyonal Gwadloup) qui lui non plus ne participe pas aux élections coloniales, au même titre que le MPGI (Mouvement Populaire pour
une Guadeloupe Indépendante), crée en 1981, réitère publiquement la nécessité d'une AUTORITE POLITIQUE. C'est dans ce cadre qu'en octobre 2004, le KLNG édite un livret de 22 pages essentiellement rédigé par Luc REINETTE et intitulé : «ANALYSES ET PERSPECTIVES... VERS UNE AUTORITE QUADELOUPEENNE».
Bien entendu le FKNG qui en 2010 a repris les thèses du KLNG a rappelé lors de son Congrès fondateur son engagement pour la mise en place d'une AUTORITE POLITIQUE en Guadeloupe.
Et même lorsque le FKNG fera alliance avec le PCG, L'UPLG, le COPAGUA et le CIPPA pour créer les FPAC, il a obtenu de ces Organisations que l'objectif de la création d'une AUTORITE POLITIQUE QUADELOUPEENNE soit inscrit dans la Charte des FPAC !
En octobre 2014, te FKNG a pris l'attache des Organisations syndicales et politiques
favorables à l'indépendance de la Guadeloupe et qui comme nous ne concevaient pas cette transformation statutaire à travers des élections de type colonial, aux fins de procéder à une analyse de la situation politique du Pays et d'évoquer la question de l'Autorité Politique.
Dans cette optique, une lettre d'invitation a été remise en mains propres à des représentants de l'UGTG, de NONM et de TRAVAYE & PEYIZAN. Nous tenons à disposition copie de ces invitations.,,
Jamais aucune réponse n'a été obtenue de l'UGTG et de NONM, seul TRAVAYE &PEYZAN a donné suite -deux mois plus tard- pour déclarer après deux rencontres que selon eux, il n'y avait pas d'issue hors du LKP ! Il nous a été reproché notre départ et celui d'autres Organisations politiques du LKP, comme si un quelconque pacte avait été signé qui devait maintenir sous tutelle ces dernières qui avajent par ailleurs fait le constat que les leviers de décisions au sein du LKP avaient été confisqués par un petit groupe de personnes.
NOS REPONSES AUX MENSONGES EHONTES
Apres avoir démontré que l'avènement KOPG découle d'un processus politique ininterrompu mené depuis près de 30 ans, nous allons rétablir la vérité sur des mensonges grossiers sur lesquels est basée la conspiration LKP-UGTG.
CONFÉRENCE AVEC M. JALTON :
MENSONGE
Jamais au grand jamais Luc REINETTE notre Président n'a conféré avec Eric JALTON, ce qui tombe sous le sens quand on sait que depuis 40 ans maintenant Luc REINETTE affiche son opposition à toute participation électorale dans le cadre colonial. Jamais Luc REINETTE n'a eu de contact personnel avec Eric JALTON, d'autant que leurs positionnements politiques sont diamétralement opposés ! Nous demandons donc à Elie DOMOTA qui l'a affirmé au nom du LKP, à l'UGTG qui l'a écrit de prouver un centième de ce qu'ils avancent. Cela sera naturellement impossible, car ces propos relèvent de l'intoxication, de la désinformation et du délire !
Un bon menteur a toujours intérêt à mentir sur quelque chose d'invérifiable : or Monsieur JALTON est encore vivant et les Quadeloupéens ne sont ni sourds ni aveugles. Toute la presse aurait parlé
d'une présence aussi incongrue à un meeting électoral de M. JALTON !
APPARTENANCE À LA FRANC-MAÇONNERIE ET FINANCEMENT PARCELLE-CI : MENSONGE ENCORE
Jamais au grand jamais Luc REINETTE n'a appartenu à la Franc-maçonnerie, et
jamais cette congrégation n'a eu à contacter ou financer KARESOL OTORITE POLITIK GWADLOUP qui ne dépend d'aucune obédience. Là aussi Elie DOMOTA devra prouver ses allégations mensongères. Luc REINETTE qui s'est toujours démarqué des Eglises, des sectes et des autres pensées philosophiques dites universelles, ne s'est jamais inspiré des convictions des autres pour forger ses propres opinions. Pour information, KARESOL se finance par le seul recours de ses membres et sympathisants dont l'engagement financier va souvent au-delà des simples cotisations. Notre comptabilité est ouverte et transparente. Qu'avons-nous donc/ financé qui nécessiterait des fonds extérieurs ?
ARGENT DONNÉ AUX BÉKÉS : MENSONGE TOUJOURS
Dans le cadre du conflit qui oppose le syndicat CGTG à Jean et Martin DESPOINTES, qualifiés par les premiers d'exploiteurs «ayant bâti leur fortune sur la Traite et l'Esclavage»- ce qui constitue une vérité fondamentale- les juges coloniaux français ont infligé une condamnation scélérate de 55.300 € à la CGTG pur la faire taire définitivement. Pire, les huissiers des DESPOINTES ont fait main basse sur les 15.000C présents sur le compte bancaire du Syndicat et sur 15.000 autres euros du compte épargne du militant CGTG, Lucien VIARDOT, sans compter la saisie de la voiture d'une autre militante, madame Anita TORIN.
Du jamais vu dans l'histoire syndicale Quadeloupéenne ! Mais voilà les faits qui jusqu'en novembre 2015 n'ont suscité aucune réaction d'aucun syndicat Quadeloupéen ! Silence assourdissant ! Situation stupéfiante et surréaliste qui laissait entendre aux békés qu'ils pouvaient impunément continuer à «marcher sur le foie des travailleurs», kontinyé mâché asi fwa a travayè... jusqu'à la disparition du Syndicat dont on pratiquait la mise à mort !
Seuls de syndicats et des associations de Martinique et de France ont vigoureusement protesté contre cet état de fait. Plus tardivement les Maires de Pointe-à-Pitre et Abymes ont rédigé un communiqué condamnant la volonté de faire disparaître par l'argent un Syndicat guadeloupéen.
Devant cet état de fait, KARESOL O.RG ne pouvait rester indifférent, même si ses membres à titre individuel avaient remis une contribution financière à Jean-Marie NOMERTIN lors d'une manifestation de soutien.
Pour résister à la tentative de mise à mort initiée par les DESPOINTES, la CGTG a mis en circulation une liste de souscription, car l'argent dans ce cadre précjs déterminait de la survie ou la disparition du Syndicat.
Notre mission de patriotes Quadeloupéens était de venir en aide à d'autres Quadeloupéens victimes d'une injustice flagrante, et c'est pour cela qu'à travers une Conférence de presse tenue le 9 novembre 2015 et une Conférence-Débat qui s'est tenue le 13 novembre, KARESOL O.P. G a explicité sa stratégie devant se dérouler en deux temps :
Premier temps : une liste de souscription spécifique, avec des chèques à l'ordre de la CGTG, doublée d'un engagement, quoi qu'il advienne, de porter une contribution totale de 5.000€ à la CGTG. A ce jour, 2.020 € ont été versés, en même temps que la remise de la liste nominative des souscripteurs, et nous sommes sur le point de verser une somme complémentaire, issue des dons, pour atteindre les 3.000 € !
Second temps : Une opération de boycott du magasin appartenant à Jean et Martin DESPOINTES au sein de l'Hypermarché MILENIS, pour appeler les Quadeloupéens à se détourner de la structure commerciale principale des profitan qu'il ne fallait plus abreuver de leur argent, puis sans doute par la suite étendre le boycott aux autres structures leur appartenant.
C'est la proposition qui a été faite lors de la Conférence-débat qui s'est tenue à Rémy Nainsouta et qui a obtenu l'adhésion du nombreux public présent
Alors lire dans la Déclaration du Syndicat UGTG qu'un membre du KARESOL O.RG, ancien du CIPPA se serait engagé à dédommager les békés à hauteur de 5000 € dans le cadre du conflit de la CGTG -dont le syndicat ne fait même pas allusion dans son texte- relève ni plus ni moins de la calomnie et de l'imposture.
Est-ce à prétendre alors que la finalité de la liste de souscription que fait circuler la CGTG, c'est non pas de sauver l'existence du Syndicat, mais de dédommager les békés ?
Nous affirmons ici que nombreux sont les Quadeloupéens qui ont apporté leur soutien financier à travers notre action qui sont blessés par les allégations de l'UGTG !
Comment comprendre et décrypter l'offensive soudaine du LKP et de l'UGTG contre KARESOL O.RG., à compter de son irruption sur la scène politique gua-deloupéenne ce 24 octobre 2015 ?
Comment comprendre cette agressivité et l'utilisation de méthodes indignes, alors que dans le passé, l'UGTG a participé avec d'autres à la libération des prisonniers politiques guadeloupéens, dont certains sont au KARESOL O.P.G ?
Comment comprendre cette campagne de dénigrement systématique visant à salir, disqualifier des hommes et des femmes qui n'ont jamais varié dans leur engagement pour la Nation gua-deloupéenne et qui dans le passé ont également aidé l'UGTG (préparation et suivi par Luc REINETTE, à la demande de Gaby CLAVIER, de deux salariés du Casino de St FRANÇOIS militants UGTG, à surmonter la grève de la faim qu'ils avaient décidé d'entamer contre leur patron. Soutien à MADASSAMY et plus généralement à tous les militants UGTG poursuivis au cours des dernières années par la justice coloniale française, etc..). Et même dans sa période légaliste qui nous posait problème, avec le mot d'ordre : «LA LOI, TOUTE LA LOI, RIEN QUE LA LOI», nous avons maintenu notre solidarité avec ce syndicat.
Sans trop y croire, nous prônons l'arrêt de ce début de guerre fratricide alors que nous ne sommes pas encore ni assez forts ni assez nombreux pour gagner la guerre contre l'occupant français, à qui nous donnons le triste spectacle de la division, et que notre mission principale consiste à convaincre notre Peuple de la nécessité impérieuse d'un Etat guadeloupéen démocratique.
L'intolérance est partout présente dans la Déclaration de l'UGTG, qui disqualifie toutes les structures existantes en Guadeloupe, tout comme elle est présente dans le discours d'Elie DOMOTA du 25 octobre 2015, qui pourtant le 1er janvier 2015, lors de ses vœux, souhaitait la FRATERNITE à tous les Quadeloupéens et le 8 décembre 2015 sur les ondes de RCI évoquait la nécessité de la DEMOCRATIE en Guadeloupe. La pratique est en opposition avec le discours !
Les comportements d'aujourd'hui préfigurent ceux de demain et si certains devaient garder cette posture d'intolérance se traduisant par des propos méprisants et l'invective lorsque qu'ils s'adressent aux autres qu'ils ne respectent pas -parce que pas systématiquement d'accord avec eux- alors il faudrait craindre le pire pour la Guadeloupe, et en particulier la tyrannie.
L'UPLG, au faîte de sa puissance a commis cette erreur, qui l'a réduite malheureusement à sa condition d'aujourd'hui.
Au KARESOL O.P.G. nous sommes opposés à tout comportement intolérant et affirmons que les intolérants sont aussi dangereux que les «profitait». Nous pourrions utiliser les mêmes méthodes que nos adversaires d'aujourd'hui qui nous traitent en ennemis, mais c'est contraire à notre éthique : intransigeants sur les principes, oui, mais intolérants jamais, car personne ne détient seul toute la vérité. Dans nos propos et actions nous serons déterminés, mais toujours guidés par la droiture !
Le KOPG demande aux dirigeants du LKP et de l'UGTG de ne pas faire le jeu des Français qui nous observent, simplement par orgueil ou ambition personnelle. Il leur demande de na pas
commettre les mêmes erreurs qui ont désespéré les Quadeloupéens et semé la désolation dans le Pays !
Retenant les leçons des expériences vécues, KARESOL OTORITE POLITIK GWADLOUP, qui n'est pas l'agresseur, s'est préparé à faire face a l'adversité, d'où qu'elle vienne, en prenant en compte le dicton :
"Qui veut la paix, prépare la guerre !»
Mais nous déclarons la paix a l'UGTG et au LKP, à qui nous demandons si cela est encore possible de s'orienter eux-mêmes vers la concorde, dans l'intérêt de la Guadeloupe, du Peuple guadeloupéen et de la cause commune pour laquelle nous avons juré de nous battre... au nom de nos illustres prédécesseurs et ancêtres IGNACE, DELGRES MARTHE-ROSE, SOLITUDE et tant d'autres !!
Nous sommes tous avant tout Quadeloupéens : alors cultivons ensemble le RESPECT !
«Faire sauter le monde colonial est désormais une image d'action très claire, très compréhensible et pouvant être reprise par chacun des individus constituant le peuple colonisé». Frantz FANON, dans les Damnés de la terre.
CONSEIL NATIONAL KARESOL OTORITE POLTTIK GWADLOUP