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Le Scrutateur.

Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.

Racisme Woke à la Martinique, dirigé contre M. Emmanuel de Reynal, et, accessoirement irrespect contre M. Steeve Gadet.

Racisme Woke à la Martinique, dirigé contre M. Emmanuel de Reynal, et, accessoirement  irrespect contre M. Steeve Gadet.
Racisme Woke à la Martinique, dirigé contre M. Emmanuel de Reynal, et, accessoirement  irrespect contre M. Steeve Gadet.

(Le commentaire du Scrutateur sur cet article est placé à la suite de ce

dernier).

 

 Ce samedi 09 juillet, la rencontre de 13 autrices et auteurs martiniquais et guadeloupéens à la nouvelle librairie CULTURA de la zone de Californie (Fort-de-France) a été émaillé par un incident violent qui a indigné les auteurs et stupéfait le nombreux public présent : un activiste s'en est pris à Emmanuel de REYNAL, auteur béké martiniquais (lequel a co-écrit un livre avec l'auteur guadeloupéen Steve GADET) et lui a tout simplement craché au visage après l'avoir invectivé. 

   L'ouvrage que De REYNAL et GADET dédicaçaient a pour titre "Dialogue improbable entre un afro-descendant et un béké" et est publié chez Caraibéditions. Il a connu un certain succès auprès des médias de l'Hexagone où les deux auteurs ont fait dernièrement une tournée promotionnelle. On peut penser ce que l'on veut de cet ouvrage, on a parfaitement le droit de le critiquer ou de le trouver inapproprié, mais est-il admissible que l'on vienne cracher au visage de l'un des auteurs en pleine séance de dédicaces, un samedi après-midi, au moment où la librairie était bondée ? 

   Pour notre part, nous considérons cet acte comme étant inadmissible d'autant qu'il provient très probablement d'une personne qui ne lit jamais de livres et est droguée aux réseaux sociaux. Elle espérait sans doute faire le buzz mais aucune des personnes ayant assisté à l'agression n'a jugé utile, ni les auteurs ni le public, d'immortaliser cet acte ô combien révolutionnaire sur son portable et dans la seconde qui suivait, de le diffuser sur ces éminents outils de culture que sont WhatsApp, Instagram, Facebook ou Tik-Tok. N'eut été donc le présent article personne n'en aurait entendu parler ! 

   Ceci dit il est clair que les rares Békés qui tentent de faire un pas vers les "Neg" ou cherchent à établir un dialogue avec ces derniers paient pour la grande majorité d'entre leurs congénères comme par exemple ceux qui ont assigné le site-MONTRAY KREYOL et d'autres sites martiniquais devant le Tribunal correctionnel de Fort-de-France le 17 août prochain. Motif ? Avoir publié la photo d'une activiste "métro" (blanche donc !) arborant un t-shirt sur lequel les Békés étaient vivement dénoncés, cela au cours d'une manifestation au cour de laquelle des militants "rouge-vert-noir" bloquaient l'entrée du supermarché Carrefour Dillon, à Fort-de-France. 

   Au lieu de s'en prendre à la manifestante, ces Békés attaquent en justice pour "racisme" certains médias en ligne qui ont publié la photo de la jeune femme et ne faisaient donc que leur travail !!! Des centaines de photos de manifestations ou de graffitis racistes sont publiés dans la presse hexagonale depuis des décennies et personne n'a jamais assigné aucun journal ni site-web à cause de cela, un blogueur ou un journaliste n'étant évidemment pas un manifestant. 

   Emmanuel De REYNAL paie donc pour ses coreligionnaires bornés.


 

Commentaire du Scrutateur :


 

J'avais déjà lu l'ouvrage commun de MM de Reynal et S. Gadet, et l'avais trouvé intéressant et digne d'être lu quoique, peut-être, plein d'illusions. Je ne connais personnellement aucun des auteurs quoique des amis communs m'aient parlé de Gadet avec sympathie. « L'incident » relaté ci-dessus confirme mon sentiment. Ni la Martinique, ni la Guadeloupe ne peuvent rien espérer de minorités dont la nourriture quotidienne est la propagande profondément racialiste (woke) en provenance des américains, abondamment répercutée par les « grands » médias métropolitains et leurs miltants, telle Rhokaya Diallo (qui plastronnait ces jours derniers en Guadeloupe.

Ce racisme n'est d'ailleurs pas dirigé contre les seuls blancs.

En témoigne ce passage d'une thèse de doctorat de M. Sinagravelou, indien des Indes, qui déclare : Cet universitaire écrivait, notamment ( page 186 ) : «  Inquiétante à nos yeux est l'attitude de certains intellectuels créoles ( M. Singaravelou, indien des Indes, utilise, il y a 35 ans, l'adjectif créole là ou d'autres diraient, aujourd'hui, négristes, ou indépendantistes. Note du Scrutateur ) qui refusent aux indiens le droit d'être des Guadeloupéens à part entière. La culture indienne ne fait pas partie de la culture guadeloupéenne. Pourquoi? Pressés de questions, ils finissent par avouer que, récemment arrivés, mal intégrés, les indiens n'ont pas suffisamment « souffert » pour l'édification de la nation guadeloupéenne; ils ne sont pas passés sous le joug de l'esclavage! Ainsi, l'esclavage, jadis insigne de l'opprobre est devenu l 'emblème de la fierté nationale ». Et M. Singaravelou poursuit «  Il n'est pas nécessaire d'insister sur le peu de crédit qu'il faut accorder à une telle argumentation. Mais il est significatif qu'elle reflète la profonde conviction de certains intellectuels et de cadres antillais que nous avons interrogés ».

Hélas! On le voit, 35 ans après la thèse de Singaravelou, la maladie infantile du séparatisme n'est pas guérie.

Le danger que courent nos îles vient de petites minorités écervelées. Petites mais bénéficiant de soutiens militants, pas spécialement locaux, particulièrement aux USA et à l'ONU.

Actuellement les comportements manquent de franchise et de courage. En témoigne l'article cité plus haut où l'auteur pourtant indigné par le crachat symbolique termine par un « Ceci dit » … témoigant qu'intellectuellement il est déjà bien infecté par un virus plus dangereux que celui de la Covid.

C'est à nous, antillais français de réagir pour annihiler politiquement ce qu'il faut bien bien appeler la racaille indépendantiste.

 

 

https://fondaskreyol.org/article/un-activiste-crache-au-visage-de-lauteur-emmanuel-de-reynal


 

 

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S
C'est triste d'en être encore et toujours là !
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C
Notons au passage que si le livre est écrit par un noir d'origine guadeloupéenne et un béké, seul le second subit les crachats . Preuve s'il en est, du côté où est le racisme.<br /> Or, comme le faisait remarquer Bernard Lugan, Si toutes les sociétés au monde ont été esclavagistes, <br /> Il y a une originalité : la SEULE qui ait ABOLI l'esclavage, ce sont les BLANCS.<br /> <br /> Prenons garde cependant à l'augmentation voulue de la violence et même du crime, et craignons comme en Afrique du Sud, qu' il 'y ait plus de blancs tués sous la férule des noirs de l'ANC que pendant toute la période de la guerre (plusieurs milliers de blancs massacré dans les fermes, dans des conditions odieuses) pour les obligés à partir. Ne dirait-on pas les méthodes de l'Islam sur les chrétiens d'Orient ?<br /> <br /> L'attitude démissionnaire de l'Occident est trop souvent responsable de toutes le outrances : "A partir du moment où le "monde blanc" en général, a accepté la philosophie de la culpabilisation, tout était inscrit dans le processus" <br /> Malheureusement, y compris chez nous, les réactions sont toujours trop "douces" (ou trop molles") <br /> pour les racleurs (ou raclures,?) professionnels , d'anciennes grattelles qu'ils voudraient raviver.<br /> <br /> <br /> Il n'y a que chez certaines espèces de grenouilles qu'on respire par la peau ,et encore très partiellement, en complément des poumons. <br /> A tous ceux qui ne manquent pas d'air, mais de jugeote.
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