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Le Scrutateur.

Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.

L'intelligence artificielle et l'avenir de l'emploi dans les services publics en Guadeloupe. Par Jean-Marie Nol.

L'intelligence artificielle et l'avenir de l'emploi dans les services publics en Guadeloupe. Par Jean-Marie Nol.
L'intelligence artificielle et l'avenir de l'emploi dans les services publics en Guadeloupe. Par Jean-Marie Nol.

L'introduction de l'intelligence artificielle (IA) dans l'administration française pourrait effectivement entraîner un déclassement des compétences pour certains fonctionnaires, en particulier ceux dont les tâches sont automatisées par l'IA. Les conséquences sur l'emploi des 25 millions de personnes travaillant dans la fonction publique et territoriale pourraient être  significatives et variées et c'est la raison pour laquelle les Guadeloupéens ne doivent pas avaliser la fusion du département et de la région. Dans ce cas de figure où existerait de nombreux doublons comme à la CTM , la moitié des fonctionnaires territoriaux pourrait être licencié sans autre forme de procédure. Pourquoi ?

Tout simplement parce que le déploiement croissant de l'intelligence artificielle (IA) dans les entreprises suscite des préoccupations quant à son impact sur l'emploi, notamment dans les services publics. Le projet de réforme de la fonction publique, met en lumière un défi majeur : l'obsolescence( Fait d'être, de devenir périmé, déprécié (machine, homme ,procédé).d'une partie des fonctionnaires face aux nouvelles technologies. Avec pour horizon 2030, cette problématique soulève des questions cruciales sur l'avenir de la fonction publique française.Dans le cadre de cette réforme, l'une des pistes à l'étude est la mise en place de mesures pour mieux sanctionner les insuffisances professionnelles des fonctionnaires, incapable de travailler avec les nouveaux processus de l'intelligence artificielle,en mettant notamment l'accent sur ceux incapables de s'adapter aux nouvelles technologies. Cette démarche s'inscrit dans une volonté de modernisation et de digitalisation des services publics, visant à diminuer le nombre de fonctionnaires et pour ceux qui resteront accroître leur efficacité et leur pertinence dans un monde en constante évolution.Cependant, cette orientation suscite des interrogations et des inquiétudes quant à ses implications en Guadeloupe sur le plan social et professionnel. En effet,  l'obsolescence des compétences est un enjeu réel pour les collectivités locales de Guadeloupe qui possèdent très majoritairement des employés de cadre C , ceux justement exposés à l'automatisation des tâches...Dans un décor de théâtre d'ombres chinoises animées par les ministères de la France , une transformation silencieuse mais profonde se profile à l'horizon : l'intégration croissante de l'intelligence artificielle (IA) dans les services publics. Cette évolution promet un changement majeur, avec des répercussions significatives sur l'emploi, la formation et les services offerts aux citoyens.L'adoption de l'IA dans les services publics guadeloupéens ouvrira un nouveau chapitre dans l'histoire de l'île, marquant une transition vers des méthodes plus efficaces et technologiquement avancées de prestation de services. Cependant, cette transition ne se fera pas sans défis.Un des principaux enjeux réside dans la nécessité de trouver un équilibre délicat entre l'efficacité des nouvelles technologies et la préservation des emplois et des compétences humaines. Alors que l'automatisation et l'IA peuvent augmenter l'efficacité opérationnelle, elles soulèvent également des préoccupations quant à l'impact sur l'emploi, en particulier dans un contexte où l'économie locale dépend fortement des secteurs tertiaires traditionnels bénéficiant d'une sur-rémunération de 40% . Pour les autorités et les acteurs concernés, la clé réside dans la gestion efficace du changement. Il est impératif de mettre en place des politiques et des programmes visant à accompagner la transition vers ce nouveau modèle économique et social. Cela implique un investissement soutenu dans la formation et le développement des compétences des travailleurs, tant dans la fonction publique que dans le secteur privé. La formation ne doit pas se limiter aux seuls employés de la fonction publique. Au contraire, elle doit englober l'ensemble des salariés, qu'ils travaillent dans le secteur public ou privé. Une main-d'œuvre bien formée et adaptable est essentielle pour garantir une transition réussie vers une économie alimentée par l'IA et les technologies émergentes.Cependant, malgré les efforts déployés pour atténuer les impacts négatifs de l'automatisation, certains craignent que cela ne soit pas suffisant pour préserver le tissu social de la Guadeloupe. En cas de déni de la part des autorités ou d'une transition trop rapide, le revenu universel de base pourrait devenir une bouée de sauvetage nécessaire pour assurer la subsistance des citoyens les plus vulnérables, avec un montant estimé à environ 800 euros.En somme, l'adoption de l'IA dans les services publics en Guadeloupe ouvre la voie à un avenir prometteur, mais non sans défis. Pour réussir cette transition, il est impératif de trouver un équilibre entre l'efficacité technologique et la préservation des emplois et des compétences humaines, tout en garantissant une protection sociale adéquate pour tous les citoyens. à suivre de près car l'impact de la grosse crise sociale que nous entrevoyons sera perceptible avant la fin de la décennie actuelle. 

Certains fonctionnaires pourraient voir leurs tâches administratives automatisées par l'IA, ce qui pourrait entraîner pour certains une réaffectation vers des missions nécessitant des compétences plus relationnelles ou analytiques et pour les autres dont le déclassement par l'obsolescence sera inéluctable ce sera purement dans un premier temps la mise au placard , et ensuite le licenciement pour insuffisance professionnelle .  Nous en voulons pour preuve que l'introduction de l'IA va de façon irréversible également créer de nouveaux métiers ou fonctions au sein de l'administration, tels que des spécialistes de l'IA, des analystes de données ou des experts en éthique de l'intelligence artificielle. Ces postes seront l'apanage des individus les plus qualifiés et bien en phase avec la compréhension des nouvelles technologies du codage. Bien que l'IA ne remplacera pas nécessairement tous les fonctionnaires, elle pourrait permettre de réaliser des économies en réduisant le besoin de main-d'œuvre pour certaines tâches administratives. Cependant, ces économies pourraient être réinvesties dans d'autres domaines de l'administration ou dans des programmes de reconversion professionnelle. En effet, l'intégration de l'IA dans le monde du travail pose de nouveaux défis, notamment en termes de formation et de compétences pour les travailleurs.Le Premier ministre français, Gabriel Attal, a récemment annoncé le déploiement d'une IA souveraine, baptisée Albert, dans les services publics français. Développée par des experts du Datalab de la Dinum, cette IA vise à simplifier les procédures administratives, à réduire les délais de traitement et à améliorer la qualité des réponses aux citoyens. En automatisant certaines tâches répétitives ou administratives, l'IA libérera du temps pour les fonctionnaires, qui pourront ainsi se concentrer sur des tâches plus complexes et axées sur le relationnel.Cependant, cette avancée technologique soulève des interrogations quant à son impact sur l'emploi.L'intégration de l'IA suscitera des débats sur l'impact sur l'emploi, avec des préoccupations concernant d'éventuelles suppressions de postes, notamment en cas de réduction de la charge de travail administrative.Outre les avantages administratifs, l'IA pourrait également ouvrir la voie à de nouvelles applications dans divers domaines, tels que l'éducation, la santé ou la gestion des ressources humaines.

Si le Premier ministre assure que l'IA ne remplacera pas les fonctionnaires, certains experts craignent que cela ne conduise à des licenciements, notamment en cas d'insuffisance professionnelle. Et pour cause, l'adoption de l'IA nécessitera probablement une mise à jour des compétences des fonctionnaires, avec un besoin accru de maîtriser les outils technologiques et de comprendre les implications éthiques et légales de leur utilisation. Alors faut - il voir un lien avec la récente déclaration du ministre de la Fonction publique, Stanislas Guerini,  qui a  appelé à lever le tabou du licenciement dans la fonction publique, provoquant une réaction vive des syndicats. Malgré ces inquiétudes, l'introduction de l'IA dans les services publics offre également des opportunités, notamment en termes d'amélioration des services rendus aux citoyens. Des applications variées sont prévues, telles que des quiz adaptés aux étudiants, la conversion automatique de vidéos en sous-titres pour les personnes en situation de handicap, ou encore la détection des incendies par drones.Au final, l'adoption de l'IA dans les services publics en Guadeloupe représentera  un changement majeur, avec des implications significatives à la fois sur l'emploi, la formation et les services rendus aux citoyens. Il appartiendra aux autorités et aux acteurs concernés de trouver un équilibre entre l'efficacité des nouvelles technologies et la préservation des emplois et des compétences humaines. La clé réside dans la gestion efficace du changement avec l'émergence d'un nouveau modèle économique et social en Guadeloupe et dans l'investissement dans la formation et le développement des compétences des travailleurs non seulement de la fonction publique, mais également de l'ensemble des salariés du secteur privé. En cas de déni, restera toujours le revenu universel de base d'environ 800 euros pour une question de survie.


 


 

"Mété tèt a‘w  égal a kó a‘w !"


 

Littéralement    :  Mets ta tête égale à ton corps


 

Moralité    :  Fais attention au changement et réfléchis bien au futur !


 


 


 

Jean marie Nol économiste 


 


 


 

 

 

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