23 Avril 2024
Chaque fois que le Pape François prend la parole à propos de l’immigration, c’est pour culpabiliser les pays européens.
Il exige de nous que nous accueillons toujours plus de migrants et ce, quoi qu’il en coûte !
Message pour la 107ème Journée mondiale du Migrant et du Réfugié 2021 | François (vatican.va)
- Question CON : Mais pourquoi ne donne t'il pas l'exemple et n'applique pas lui même ce qu'il prêche ? et surtout ce qui est écrit dans les saintes écritures ! que ça mémoire semble zapper ?
Cette question mise à part... Laissez-moi vous dire que cette vision simpliste et iréniste du problème des migrations n’est pas celle de la tradition de l’Église.
Saint Thomas d’Aquin a écrit des textes très intéressants sur le sujet.
Inspiré par les enseignements de l’Écriture Sainte relatifs au peuple juif, il établit clairement, dans sa Somme théologique, les limites de l’hospitalité due aux étrangers.
D’après lui, chaque nation a le droit de décider quel type d’immigration peut être considérée pacifique et donc bénéfique pour le bien commun ; et quel type, au contraire, est hostile et donc nuisible.
C’est une distinction de bon sens me direz-vous… Certes, mais qui la fait de nos jours ? On nous demande d’accueillir tous les migrants sans même regarder d’où ils viennent !
Pour Saint Thomas, le migrant doit démontrer qu’il veut s’intégrer et, même de cette façon, pas question de lui donner tous les droits…
En aucun cas, les migrants ne peuvent mettre en danger leur patrie d’accueil, sinon il faut leur en interdire l’accès.
Pourquoi ? Parce que l’on ne peut pas faire fi du bien des pays hôtes, tout simplement !
Dire cela, ce n’est pas prêcher un discours égoïste ou haineux, c’est tout simplement avoir à l’esprit la notion, si importante, de « bien commun »…
Et vous, qu’en pensez-vous ?
A très bientôt,
Catherine Goyard
Secrétaire générale
<secretariat@avenirdelaculture.info>