21 Novembre 2021
Chef de bandes de "Ti Jeunes" en Haïti. Modèles de nos poseurs de révolutionnaires Gpéens ? À la tête du gang 400 Mawozo qui serait à l’origine de l’enlèvement de dix personnes dimanche à Haïti, se trouve Joseph Wilson, alias Lanmò Sanjou. Un homme extrêmement violent recherché depuis de longs mois.
Dimanche 21 novembre. Après une nouvelle nuit tumultueuse, j'écoute les informations surtout les commentaires sur des radios. Rien de nouveau sous le soleil : les commentateurs se frottent les mains. A de rares exceptions près ces messieurs se réjouissent, ceux qui y ont intérêt, les manipulateurs de la subversion (est-il nécessaire de nommer les gens de l'UGTG, et leurs satellites), les politiciens qui ne réussissent quelque chose que dans la mesure de la jouissance de leurs egos, dans une masturbation verbale qui leur permettent, en vrais coqs à belles poses, de jouir sur les fameux « réseaux sociaux ». Même le Rassemblement National s'est laissé intoxiquer par la logorrhée instaurée dès 2009 par le LKP, et depuis lors perfectionnée sans cesse. Bravo aux Domota et Clavier qui désormais peuvent compter, - tout en se tenant en réserve, - sur le Rassemblement National qui tient le crachoir en reprenant leur vomi à son compte. Je doute fort que ce RN à la sauce Guadeloupe puisse compter sur l'électorat Guadeloupéen. Mais ce n'est pas mon affaire, n'ayant jamais cru sur ces poseurs.
Plus grave est le surgissement de groupes de jeunes comme supplétifs des troupes traditionelles des syndicats extrémistes, ces fameux « ti jeunes », pour employer le vocabulaire de Canal X.
Nouvelle tactique pour préparer une « guerre des jeunes » pareille aux entreprises analogues qui ont opéré les ravages que l'on sait : Jeunesses nazies, d'Hitler dans les années 30, Jeunesses communistes de l'URSS, dans les années 30 et 40 (les komsomols), les gardes rouges de Mao en Chine puis au Camboge, etc.
Cette dérive politique du terrorisme par les bandes,en particulier les bandes de jeunes, fait florès me dit-on actuellement en Haïti (la première république noire, fondée explicitement sur la race), et les réalisations y sont catastrophiques.
Je publie ci-dessous le lien avec un reportage sur la « mystique » de ce terrorisme à l'Haïtienne.
Voyez plus bas. Ce reportage est un peu long, mais l'écoute, au moins du premier quart d'heure, est très très utile. Surtout que les Duvalier ont leurs disciple ici même en Guadeloupe. Vous n'avez pas besoin que je les nomme, lecteurs amis.
Le Scrutateur.