14 Janvier 2019
Je pense qu'il faut rendre justice au mouvement des gilets jaunes pour avoir éveillé la France à la vacuité politique et spirituelle des équipes qui entourent Emmpanuel Macron à la tête de notre pays. Toutefois la récupération de ce mouvement par des forces qui lui sont étrangères, depuis déjà quelques semaines, et qui l'ont quasiment déifié, m'ont amené à prendre des distances avec la sorte de délire qui s'est emparé de beaucoup et même de gens qu'on aurait pu supposer plus résistants à de tels errements. J'en ai exposé ce matin dans un article, clairement, les raisons. Il faut maintenant prendre des distances avec ces excès, et préparer la relève : contenir pendant les trois années qui viennent le gouvernement, et travailler au remplacement de l'actuel président. Cela ne sera possible que par une union des forces de résistance, sous la direction d'Un leader fort et équilibré. Ce travail ne sera pas facilement réalisé dans le désordre actuel des « chefs » qui demeurent prisonniers d'intérêts et d'ambitions individuelles dérisoires.
Il importe désormais de passer outre au climat actuel de divisions et de papotages, aussi inféconds qu'infantiles. Ce travail ne sera pas facile. (Le Scrutateur).
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Rupture. Les deux manifestants, dont les relations s’étaient détériorées ces derniers jours, ont publiquement affiché leurs dissensions sur les réseaux sociaux.
Éric Drouet et Priscillia Ludosky, c’est terminé. Les deux « gilets jaunes », qui avaient été reçus fin novembre au ministère de la Transition écologique par François de Rugy, ont fini par prendre des chemins différents. Une nouvelle dont Priscillia Ludosky a été la première à se faire l’écho sur sa page Facebook.
« Je suis enfin libre de pouvoir dire que je ne travaille plus avec Éric Drouet depuis des semaines en raison de son comportement et je compte quand tout sera terminé expliquer tout ce qu'il a pu faire pour nuire au mouvement », a indiqué la jeune femme, à l’initiative de la pétition à succès contre la hausse des taxes sur le carburant. La raison de leur séparation est pourtant bien futile, puisqu’il s’agit d’une histoire de points d’exclamation. Pour cause, le nom du collectif créé par Priscillia Ludosky, « la France en colère », est pratiquement identique à celui dirigé par Éric Drouet, « la France en colère !!! » à l’exception des trois points d’exclamation ajoutés en fin de phrase. Une grande similitude qui aurait, elle l’assure, poussé Éric Drouet à lui adresser des « menaces ».