29 Décembre 2017
Cette image est la seule qui, pour l'instant, a passé à travers les censures de l'esprit du mal, logé sur internet. A moins que ce ne soit un clin d'oeil de notre ange gardien qui, malicieusement nous encourage à persévérer dans l'esprit de résistence, et le recours à l'exorciste.
L'objet de l'ire vertueuse fait partie d'un livre de CD qui "embrasse" les cinq continents et qui est paru en... 2007.
De deux choses l'une, soit les hyènes se régalent de surgelés, soit la décomposition est consubstantielle aux compositions les plus recherchées.
La France, tous les humanistes de la création le savent, est en train de devenir hyper raciste. Heureusement SOS-RACISME et son président Dominique SOPO veillent, relayés par tout ce qu'il y a d' « humanistes » sur les plus vertueux des sites de la bien-pensance sur la toile.
Chers lecteurs, dans ce contexte nauséeux, je n'ose pas vous souhaiter une bonne année, mais de bonnes années, car les temps à venir vont certainement être - tout point Godwin mis à part - passablement nazifiés, tant l'époque présente est terriblement nazifiante, si l'on en juge par toutes ces fientes d'anges qui nous tombent du ciel tous les jours.
Au secours, Fouquier-Tinville revient, précédé du juste Saint- Just (les saints ne sont plus de notre paysage sociologique) et de Jetdepierre (celui qui n'a jamais péché).
Le Scrutateur.
PS : Cet article, encore, paraît sans illustration. Pour cause, sans doute, de réticence d'un ordinateur peut-être gagné à L'Humanisme que vous savez. ( Je songe à un recours à l'exorciste diocésain ) Pour voir, peut-être l'illustration cliquer sur ce lien : ( http://premium.lefigaro.fr/langue-francaise/actu-des-mots/2017/12/28/37002-20171228ARTFIG00123-une-comptine-jugee-raciste-provoque-la-polemique.php ).
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Une comptine jugée raciste provoque la polémique
VIDÉO - Une comptine distribuée à des enfants dans deux classes d'une école maternelle à Aubervilliers est jugée discriminante. Le rectorat de Créteil devrait prochainement se saisir de l'affaire.
La diffusion sur les réseaux sociaux d'une comptine intitulée «Chang Le Petit Chinois», mardi 26 décembre, a déclenché une polémique. Voici ces vers:
«Chang est assis, Il mange du riz, Ses yeux sont petits, Riquiquis
Chang me sourit, Quand il me dit: «Veux-tu goûter à mes litchis?»
T'es dans ton bateau qui tangue, T'as mal dans tes tongs, Tu vois des orangs-outangs, Ta tête fait ping-pong, Ping!»
Sa publication sur Facebook et Twitter a provoqué un véritable tollé, érigeant un véritable tribunal virtuel. Avec d'un côté, le parti de l'accusation qui voit dans cette chanson un gloubi-boulga de stéréotypes discriminants et de l'autre, parmi la défense, une comptine à la forme musicale, mêlant assonances et les allitérations et au fond, faible. Une instance étonnante quand on sait que cette comptine a été chantée, enseignée et partagée depuis plus de dix ans...
Ça date et ce n est pas propre à cette école je l ai entendu dans un stage en crèche en 2012 près de Montbéliard
— Mamosteo (@Mamosteo) 27 décembre 2017
Alors que s'est-il passé? Tout a commencé mardi. Ainsi que l'indique notre consœur Linh-Lan Dao de France info, Sacha Lin-Jung, président de l'association des Chinois résidents en France a «récupéré la comptine d'un parent d'élève d'une école maternelle à Aubervilliers». Ce dernier, face aux réactions «horrifiées» de parents asiatiques a décidé de poster le texte sur les réseaux sociaux. Pour, dit-il, «pointer les clichés et stigmatisations racistes et faire comprendre gentiment en quoi c'est déplacé.»
Le post récolte rapidement plus de 2000 partages sur Twitter, 500 sur Facebook.
Ah bah merci pour ce tweet ! La semaine dernière à la maternelle de mon fils, ils ont chanté cette chanson lors de la chorale, j'étais outré ! Même n'étant pas asiatique, c'est tellement raciste que ça m'a éclaboussé en pleine face.
— AdlN (@lynshmob) 26 décembre 2017
C'est un petit concentré de racisme. Autant de clichés dans un si petit texte c'est fort.
— + + (@rakidd) 26 décembre 2017
Le président de SOS Racisme, Dominique Sopo s'est lui-même exprimé sur le sujet dans un post publié sur Facebook. Il parle d'une comptine «remplie de clichés, avec tout ce que cela suppose de grossier [qui] réduit les Chinois (et donc, dans l'esprit de beaucoup, les personnes d'origine asiatique) à quelques traits sommaires, avec une petite référence physique bien dégueulasse» et s'interroge sur la vision de notre pays. «Nous sommes en France en 2017. Un pays où il y a beaucoup de personnes d'origine asiatique. Comment dès lors accepter que des personnes soient réduites à quelques clichés et renvoyées à une anormalité physique qui rime toujours avec illégitimité citoyenne?»
Contactés par Le Figaro, les Ateliers du Préau (présentés par les internautes comme l'éditeur de la comptine) se sont défendus de toute responsabilité dans cette affaire. «Nous ne sommes éditeurs de rien», expliquent Isabelle Halgand et Géraldine Prigent ses fondatrices. «Nous sommes une structure qui intervient auprès des écoles dans le cadre d'activités périscolaires ou de projets de classe. Nous encadrons des intervenants qui vont dans les écoles. Suzanna Orsolato-Cazadieu (dont le nom figure en bas de la comptine) est intervenue dans le cadre d'un projet éveil-musical. Comme tous nos professeurs, elle doit répondre à des consignes très claires: ne jamais propager des propos qui pourraient être de nature politique, religieuse ou discriminante. Elles sont renouvelées à chaque réunion de rentrée.»
Les fondatrices rappellent que pour être validés, les textes de leurs intervenants, doivent selon les disciplines, toujours leur être soumis. «Dans le cadre de l'éveil musical, le professeur avait la liberté de choisir des morceaux musicaux qui lui semblaient pertinents. Nous n'avons donc jamais validé cette comptine.» Les Ateliers du Préau précisent: «Notre intervenante a apposé notre nom mais elle n'était pas censée le faire. Nous ne sommes pas signataires de ce texte qui a été donné dans deux classes dans une école à Aubervilliers. Il véhicule beaucoup de stéréotypes. C'est une grosse erreur, mais Suzanna Orsolato-Cazadieu n'a jamais eu aucune volonté de nuire.»
Au regard des événements, les fondatrices des Ateliers du Préau ont indiqué au Figaro prochainement recevoir leur intervenante. «Nous allons éventuellement prendre des sanctions. Cette comptine est une faute et elle ne restera pas lettre-morte», précisent-elles avant de conclure «nous allons nous excuser et faire dès la rentrée un communiqué auprès des parents des élèves de ces deux classes. Enfin, nous nous assurerons auprès de tous nos intervenants que cette comptine ne puisse plus jamais être éditée et partagée.» Un souhait partagé par le président de SOS Racisme.
Dominique Sopo indique sur sa page Facebook avoir demandé au ministère de l'Éducation que cette comptine -non officielle- ne puisse plus être utilisée dans des écoles. Une parole entendue. Dans une mise à jour publiée sous le même post, il note «le ministère vient de s'engager à saisir le rectorat où se situe l'école dans laquelle cela a eu lieu.»