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Le Scrutateur.

Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.

Nicolas Dupont-Aignan soumis à la question par Philippe Bilger ( l'espoir n'est pas mort ).

Le choix de cette video va-t-il décevoir certains de nos lecteurs? Nicolas Dupont-Aignan, questionné par Philippe Bilger, sans excès se démarque de Nicolas Sarkozy, du Front National, du milieu politique français actuel. Il ne les rejette pas dans les ténèbres extérieures, mais il les critique, moins dans leurs personnes, que dans leurs attitudes actuelles. Et pour cela il argumente. C'est cette argumentation qui m'a intéressé, et que j'ai voulu vous faire connaître.

Pour le Scrutateur il n'est pas temps de prendre partie, d'ores et déjà, pour une personnalité en vue de l'élection de 2017. Il est trop tôt. Mais il est temps de s'informer.

En ce qui me concerne j'ai attentivement écouté M.Dupont-Aignan. Son discours m'intéresse, m'interpelle. Énormément. Dans un sens positif. Le vote aurait-il lieu aujourd'hui, je voterais pour lui.

Nous ne votons pas pour pour des stars de cinéma, pour une voix, une silhouette, mais pour des hommes d'action qui aspirent au pouvoir à la tête de notre pays.

Le général de Gaulle n'était pas d'un caractère facile. Mais je n'eus pas hésité une seconde s'il avait fallu choisir entre lui et Alain Delon ou Brigitte Bardot. Ces deux là avaient leurs charmes, mais comme dirait Blaise Pascal le général était « d'un autre ordre ».

Mais non seulement le propos de Dupont-Aignan m'agrée, mais sa personnalité aussi. Est-ce parce que comme lui, j'ai découvert la politique à l'âge de 12 ans, à l'occasion de la tragédie de Dien Bien Phu ( en Indochine, 1954 ), et que comme lui je me suis gorgé de lectures diverses, tournant autour de la politique ( mais pas seulement fort heureusement ! )? Est-ce parce que, en l'écoutant je nous trouve des admirations communes ( quoique lucides et critiques ) : le général de Gaulle, bien sûr, mais aussi Philippe Seguin, Marie-France Garaud, et même Jean-Pierre Chevènement?

Probablement.

Bien entendu, certains m'objecteront qu'il « est très bien , mais... » qu'il n'a aucune chance de réussir.

Autrement dit, il faudrait « voter utile » et continuer avec les mêmes qui nous ont tant déçu.

Raisonnement critiquable pour toutes sortes de raisons, et d'abord à cause de la relativité de cette notion « d'utilité ». Qui, par exemple, en 1940, aurait voté pour le général de Gaulle, s'il y avait eu élection, au nom du « vote utile »? Et pourtant quatre ans plus tard !

Autre exemple pour les partisans du Front National : Marine Le Pen passe pour avoir des chances d'être élue en 2017. Et déjà en 2002, son père aux élections présidentielles, au deuxième tour avait dépassé les 20% de suffrages.

Mais le même Jean-Marie à la même élection, en 1974 avait atteint péniblement les 0, 75%. ( http://www.politiquemania.com/presidentielles-1974-france.html ).

Il a persévéré, et qu'on l'aime ou non, il apporte la preuve que le talent et la ténacité peuvent parfois payer.

L'argument du « vote utile » peut parfois, on le voit, être relativisé.

L'homme de convictions, mais aussi d'analyse, que je suis invite à garder son sang froid et à ne pas écarter sottement les personnalités fortes ( et de plus sympathiques, comme un Dupont-Aignan ) au service exclusif des vieux routiers du train-train dont les évolutions ces temps-ci ne donnent pas seulement le tournis, mais aussi la nausée.

Ecoutons, attentivement N D-A, interrogé par Philippe Bilger.

 

Le Scrutateur.

 

 

https://www.facebook.com/nicolasdupontaignan/posts/10152554110732991?notif_t=notify_me

 

 

L'une des photographies ci-dessous montre que D-A n'est pas le seul à avoir apprécié certaines des convictions de Philippe Seguin. Un vieux « philosophe » partageait sa passion pour l'auteur du Discours pour la France. Il s'appelait Tom, ainsi baptisé pour l'ardeur avec laquelle, tout jeune, il lacéra « avec amour » un roman de Thomas Mann. On le voit ici «assagi » poser majestueusement la patte sur sa lecture du moment , entre une photo de sa progéniture, et des factures ( à régler ) du journal Guadeloupe 2000, auquel il accordait l'imprimatur !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nicolas Dupont-Aignan soumis à la question par Philippe Bilger ( l'espoir n'est pas mort ).
Nicolas Dupont-Aignan soumis à la question par Philippe Bilger ( l'espoir n'est pas mort ).
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