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Le Scrutateur.

Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.

Fotienrigolé? Mieux vaut 50 Bernard Hayot qu'un seul Leclerc.

 

Fotienrogolé? : « Mieux vaut 50 Bernard Hayot qu'un seul Leclerc à la Martinique ».

 

img138.jpg

 

J'ai déjà eu l'occasion de dire que, tous Français, les Martiniquais et Guadeloupéens, étaient, toutes couleurs confondues, des frères créoles, profondément unis par l'histoire, dans ce qu'elle eut de pire, mais aussi de meilleur.

Nous sommes créoles, donc aussi, pour une part de nous même Gaulois, par ce goût immodéré des disputes, des luttes tribales, si bien décrites dans l'épisode des aventures d'Astérix : Le grand fossé, élégamment traduit, récemment, en créole, sous le titre Gran kannal la.

 

confiture-mi-figues-mi-raisins-_3206.jpg ( Confiture mi-figues, mi-raisins ).


Ce goût immodéré des bagarres tribales est illustré ces jours-ci sur le site Bonda Man Jak, pas très proche, idéologiquement du Scrutateur, à partir d'une déclaration sur une radio martiniquaise de l'indépendantiste ( un peu exalté ) Camille Chauvet. Les lecteurs du site, réunis en forum, se disputent, se bagarrent, se chamaillent, se querellent, tant que c'est un plaisir. Pour tous ( ou presque!).

Ça chauffe, mais ça ne va pas durer.

Plus tard on se retrouvera. Non autour du sanglier traditionnel des Bretons que l'on sait, min ké ni boudin, zacras, matété a krab, chiktay mori, et toute on lo bitin. Et cé répondè la ké pé réponn. Waaiiiiiii !!!!

 

Mais cliquez amis lecteurs, é kouté!

 

Scritatè a zot la.

 

http://www.bondamanjak.com/martinique/28-a-la-une/11503-qje-prefere-50-bernard-hayot-que-leclerc-a-la-martiniqueq.html

 


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Z
<br /> <br /> Otrèman di :<br /> <br /> <br /> Hayot cé tan nou<br /> <br /> <br /> Leclerc sé ta yo.<br /> <br /> kra kra kra<br /> <br /> <br /> <br />
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E
<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Dans le grand "Je t'aime moi non plus" qui caractérise l'affectivité des Français et plus particulièrement des Antillais entre eux, nous avons<br /> là une belle illustration de la relativité qu'il faut mettre en toute chose, et surtout en toute analyse dès lors qu'il s'agit de prendre en considération les préjugés de race aux Antilles, et<br /> surtout les préjugés de sentiments entre les races - si tant est qu'on puisse s'exprimer ainsi à propos de la diversité antillaise.<br /> <br /> <br /> Les propos de Camille Chauvet nous rappellent que Michel-Édouard Leclerc en personne a cru pouvoir faire avancer les chariots (de supermarché)<br /> de la division à la Martinique en empruntant les thèmes hyper démagogiques de la "pwofitasyon" cher à Papa Dom' et autres manipulateurs. Ce dernier n'a pas hésité à fustiger l'exploitation de la<br /> pauvre majorité noire par l'infâme minorité blanche, tout se situant dans le registre du sous-entendu à grosses ficelles, évidemment. France-Antilles, le quotidien métropolitano-indépendantiste<br /> de la Martinique ayant, du reste, largement choisi d'amplifier la propagande de Leclerc dans son offensive contre la clientèle des annonceurs traditionnels de ce même quotidien, qui n'ont pas<br /> encore compris qu'il faudrait peut-être mettre celui-ci au pain sec et à l'eau de manière à suggérer à ses actionnaires - exclusivement métropolitains - un peu plus de modération (à défaut de<br /> professionnalisme journalistique) et un minimum de décence en matière de parti pris rédactionnel.<br /> <br /> <br /> Pour la petite histoire, quelques jours avant que ne soient rendues publiques les difficultés économiques que rencontrait à la Martinique<br /> l'enseigne conquérante de Leclerc, ce même France-Antilles qui s'était si volontiers proposé d'être le compagnon de route de Leclerc dans sa démarche de libération (l'affiche de lancement ce<br /> groupe si délicat montrait tout simplement des mains enchaînées se libérant de leurs chaînes en les brisant - ô la fine allusion !), bref ! ce même France-Antilles servait de support à une<br /> annonce des hypermarchés Carrefour - du groupe Bernard Hayot, à la Martinique - indiquant que sur 100 articles de références, Leclerc (l'héroïque libérateur des opwimés) était 5,6 %... plus cher<br /> que ceux dont il avait laissé entendre avec insistance qu'ils étaient des pwofiteuws patentés.<br /> <br /> <br /> N'ayant rien compris aux Antilles et s'étant fait manipuler comme bon nombre d'observateurs étrangers (aux problèmes locaux) qui préfèrent les<br /> préjugés "sociologiquement corrects" à l'observation directe pour ce qui est de leurs péroraisons, M. Leclerc, en quelques mois a dû mettre une sourdine à son klaxon, après être passé de<br /> l'incantation à la réalité de l'action.<br /> <br /> <br /> Ceci, c'était pour faire un peu d'histoire.<br /> <br /> <br /> Et pour continuer à faire un peu d'histoire, ce fameux Camille Chauvet qui déclare préférer 50 Bernard Hayot à un seul Leclerc, est le même<br /> qui, sur les antennes de KMT, invitait sans la moindre retenue à tordre, voire à couper le cou des békes (pendant les événements de la haine de 2009), dans une vindicte raciale comme on en a<br /> rarement entendue. Et ce, au su et au vu des pouvoirs publics qui n'ont pas pipé. Pas plus que ceux qui l'ont coopté au Conseil régional où il occupe d'importantes fonctions mémorielles et<br /> culturelles.<br /> <br /> <br /> C'est dire s'il faut tout relativiser. En particulier les slogans qu'il ne faut en aucun cas prendre pour des déclarations de principe, ni<br /> pour l'expression de la moindre conviction. <br /> <br /> <br /> Autre conclusion que l’on peut tirer à partir de cette succession d’anecdotes, c’est qu’en définitive, ils sont nombreux, ceux qui aiment leur<br /> prochain avec une bonne sauce chien bien pimentée...<br /> <br /> <br /> <br />
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