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Le Scrutateur.

Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.

Les Verts et le Tour de France : pourquoi tant de haine ?

Les Verts et le Tour de France : pourquoi tant de haine ?

Les écologistes sont de dangereux maniaques et des malades d'une idéologie nauséabonde.

Chaque jour que Dieu fait le rappelle aux gens qui se donnent la peine d'être attentifs et de penser personnellement loin de la propagande distilée sur un grand nombre de « grands » médias.

 

Voici que nos écolos français voudraient supprimer le tour de France cycliste.

C'est une journaliste, une femme, qui a l'audace de leur porter la contradiction, et, mon Dieu, avec le brin d'insolence ironique qui convient à ces malades. (LS).

 

(https://www.bvoltaire.fr/les-verts-et-le-tour-de-france-pourquoi-tant-de-haine/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=les-verts-et-le-tour-de-france-pourquoi-tant-de-haine&utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=e3bb888660-MAILCHIMP_NL&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183-e3bb888660-22813017&mc_cid=e3bb888660&mc_eid=10beefac19 ).

 

Allez comprendre, ces élus verts qui mettent tout en œuvre pour rendre la bicyclette laïque, gratuite et surtout obligatoire déploient la même énergie à faire la guerre au Tour de France. Hormis celui qu’ils paraissent avoir dans la tête, il y aurait donc vélo et vélo.

Ainsi, Grégory Doucet, maire de Lyon, vient-il d’annoncer, à l’occasion d’un entretien accordé au Progrès, ce 9 septembre dernier : « Le Tour de France continue à véhiculer une image machiste du sport. […] Quand on défend les valeurs du sport, on défend l’égalité femmes-hommes. Il devrait y avoir un Tour de France féminin depuis longtemps. »

Fort bien. Mais comment faire ? Au tennis, les hommes jouent cinq sets, contre seulement trois pour les femmes, ce qui est tout de même très interpellant au niveau de la parité. Les coureuses devront-elles, alors, se contenter d’un Tour au rabais ? Un demi-Tour, par exemple ? Ou, piste à creuser pour les étapes de montagne, ne descendre que les côtes et se dispenser de les monter ?

En matière de petite reine, les forces de progrès ont déjà remporté une victoire significative avec la fin de ces jolies miss podium qui, à chaque étape, claquaient le bisou aux champions du jour tout en leur offrant un bouquet de fleurs. Ces temps obscurantistes sont heureusement derrière nous, chaque miss podium étant désormais flanquée d’un mister podium. Sûr que le cycliste ayant, la journée durant, sué sang et eau sur ses pédales sera ravi de se faire embrasser à l’arrivée par un grand moustachu brandissant une gerbe de roses.

À propos de femme, il y en a au moins une qui ne trouve pas la farce à son goût : Béatrice Houchard, ancienne rédactrice en chef adjointe du service politique du Figaro et auteur d’un ouvrage faisant autorité en la matière, Le Tour de France et la France du Tour. Dans une tribune publiée, le 16 août, dans le même quotidien, voilà en quels termes elle commente le refus de Nathalie Appéré, maire socialiste de Rennes, sous pression de ses alliés verts, d’accueillir le départ de la Grande Boucle : « Les élus écologistes ne connaissent rien au Tour de France ! »

L’argument économique, tout d’abord, brandi par Grégory Doucet qui prétend : « Le Tour coûte à la ville 600.000 euros, l’ardoise n’est pas anodine. » À ce détail près que, rappelle Béatrice Houchard, « la quasi-totalité des élus qui ont accueilli le Tour sont intarissables sur les retombées économiques et touristiques d’une épreuve retransmise dans 190 pays : entre 1,5O et 4 euros pour 1 euro investi. »

Puis l’argument écologique. Pour ce maire, lui aussi intarissable sur le sujet : « Combien de véhicules à moteur thermique circulent pour faire courir ces coureurs à vélo ? Combien de déchets engendrés ? » Là encore, le maire de Lyon a dû s’embrouiller dans ses fiches, à en croire notre spécialiste : « Cette année, 100.000 sacs-poubelle en matière 100 % recyclée seront distribués sur les routes ; au moins 50 % des déchets seront recyclés ; 63 zones de collecte de déchets réservés aux coureurs seront installées. […] Les 29 véhicules de l’organisations seront hybrides et des voitures 100 % électriques circuleront également. »

La raison d’une telle haine ? Pour Béatrice Houchard, les écologistes « gomment la dimension festive et rassembleuse de l’épreuve. Il suffit d’avoir suivi une seule étape pour le constater : le Tour donne du bonheur et de l’insouciance dans une époque qui en offre si peu. Il rassemble toutes les classes sociales. »

Et la même de poursuivre : « C’est du sport, bien sûr, de la compétition, de l’admiration, mais aussi de l’épopée, de l’histoire, de la géographie, des paysages et des souvenirs. Ce n’est pas pour rien que l’historien Pierre Nora l’a inclus dans ses Lieux de mémoire. »

Le Tour de France ? C’est une fille qui en parle encore le mieux. Qui l’eût cru ? Certainement pas Grégory Doucet et ses amis.


 


 

 

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C
Après la désapprobation féminine au début du vingtième siècle dans la chanson "frou-frou" et le conter fleurettes,", d' Yves Montand," à bicyclette", la petite reine reçoit l' hommage plus récent d'un jacques Réda, dans une vision magique : <br /> <br /> La bicyclette<br /> <br /> Passant dans la rue un dimanche à six heures, soudain,<br /> Au bout d’un corridor fermé de vitres en losange,<br /> On voit un torrent de soleil qui roule entre les branches<br /> Et se pulvérise à travers les feuilles d’un jardin,<br /> Avec des éclats palpitants au milieu du pavage<br /> Et des gouttes d’or-en suspens aux rayons d’un vélo.<br /> C’est un grand vélo noir, de proportions parfaites,<br /> Qui touche à peine au mur. Il a la grâce d’une bête<br /> En éveil, dans sa fixité calme : c’est un oiseau.<br /> La rue est vide. Le jardin continue, en silence,<br /> De déverser à flots ce feu vert et doré qui danse<br /> Pieds nus, à petits pas légers sur le froid du carreau.<br /> Parfois un chien aboie ainsi qu’aux abords d’un village.<br /> On pense à des murs écroulés, à des bois, des étangs.<br /> La bicyclette vibre alors, on dirait qu’elle entend.<br /> Et voudrait-on s’en emparer, puisque rien ne l’entrave,<br /> On devine qu’avant d’avoir effleuré le guidon,<br /> Éblouissant, on la verrait s’enlever d’un seul bond<br /> À travers le vitrage à demi noyé qui chancelle,<br /> Et lancer dans le feu du soir, les grappes d’étincelles<br /> Qui font à présent de ses roues deux astres en fusion.
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