Où est la surprise ?
La presse française - qui relaie aujourd'hui cette information - collabore depuis toujours avec les spécimens les plus véreux du marigot français. Alors, que celui qui n'a jamais péché lève le doigt.
Tous les medias français n'ont-ils pas plus ou moins collaboré avec Staline ?
Lorsque L'HUMANITÉ DIMANCHE (jour du Seigneur) écrivait "Staline, l'homme que nous aimons le plus", qui - dans la presse "mains tream" - a protesté ou tout simplement tourné en dérision pareille profession soit d'imbécillité soit d'ignominie ?
En résumé, l'abjection médiatique ne se dément jamais...
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20160331.OBS7487/l-une-des-plus-grandes-agences-de-presse-du-monde-accusee-d-avoir-collabore-avec-les-nazis.html#xtor=EPR-2-%5BObsActu17h%5D-20160331
Voir, après cet article ce que cache la presse de gauche, Pierre Laurent du PCF, Mélenchon du parti de la gauche de la gauche, les petits moutons roses du PS, etc.
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L'Associated Press (AP) s'est-elle mise au garde-à-vous devant le régime nazi, tordant le cou à toute déontologie ? Des travaux de recherche conduits par Harriet Scharnberg, de l'université Martin Luther, en Allemagne, soutiennent que l'agence de presse américaine a fait des concessions en série au pouvoir nazi dans les années 1930. Quitte à occulter certains de ses crimes. Ces travaux de l'historienne allemande ont été révélés, mercredi 30 mars, par le quotidien britannique le "Guardian".
Seul média accrédité sous le régime nazi
Les révélations sont troublantes. Entre 1935 et 1941, l'agence de presse, dont les légendaires dépêches nourrissent chaque jour les rédactions de la planète, était le seul média occidental étranger à être accrédité sur le sol allemand. Le "Guardian" a été banni peu après l'accès d'Hitler au pouvoir. En 1935, l'agence Keystone a dû mettre la clef sous la porte pour avoir employé des journalistes juifs. En conséquence, l'AP a été la seule à fournir des informations sur l'état totalitaire dans les années 1930. Jusqu'en 1941, date de l'entrée des Etats-Unis dans la guerre.
En contrepartie, l'agence aurait cédé le contrôle sur ses dépêches en se pliant à la loi sur l'édition, en vigueur en 1934, qui ordonne à toutes les sociétés de presse de renoncer à publier les informations qui "pouvai(ent) affaiblir le Reich allemand à l'étranger ou dans le territoire national". Faire rentrer dans le rang la presse nationale, mais aussi les médias internationaux, était l'un des premiers objectifs du parti nazi à son arrivée au pouvoir en 1933.
Un photographe de la SS
La loi imposait à l'AP de recruter du personnel du parti nazi. Harriet Scharnberg affirme que l'un de leurs photographes, Franz Roth, faisait partie du département chargé de la propagande chez les SS, l'élite militaire hitlérienne. Roth aurait remplacé l'un des trois photographes juifs de l'AP. "Les archivistes de l'AP n'ont pas connaissance de Franz Roth et de ses activités avant et pendant la Seconde Guerre mondiale", se dédouane auprès du "New York Times" un porte-parole de l'AP. Lequel affirme qu'ils ont résisté à renvoyer des employés juifs, préférant les déplacer sur des postes extérieurs à l'Allemagne.
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En outre, les arrangements entre le parti nazi et l'AP auraient permis au régime de dissimuler ses crimes. Scharnberg argue que l'agence aurait "dépeint la guerre d'extermination comme une guerre conventionnelle". Du pogrom anti-juif de la ville de Lviv, en Ukraine, en juin 1941, leur photographe Franz Roth n'a retenu que les images des détenus morts dans les prisons, capturés par l'armée russe. De fait, "la presse américaine n'a été approvisionnée que par des photos montrant les victimes de la police soviétique et des criminels de guerre de l'Armée rouge", dit-elle.
L'AP nie en bloc
Ces allégations ont secoué l'AP, qui cumule les démentis. Mercredi, l'agence a réfuté en bloc "la thèse selon laquelle elle aurait collaboré avec le régime nazi à quelque époque que ce soit", dans un communiqué du directeur des relations presse, Paul Colford. Il y concède que l'AP a reçu "des pressions" à l'époque, mais "a résisté à ces pressions tout en faisant de son mieux pour proposer une information exacte, importante et objective pour le monde à une période sombre et dangereuse".
Paul Conge
Ce que cachent les moutons roses.
Picasso, Eluard, Aragon, et combien d'autres qui ont collaboré avec Staline l'un des plus grand criminel contre l'humanité dans l'histoire du monde. ( http://www.matierevolution.org/spip.php?article3195 ).
Quand Staline empuantissait la poésie
Ode à Staline (1950)
Staline dans le coeur des hommes
Sous sa forme mortelle avec des cheveux gris
Brûlant d’un feu sanguin dans la vigne des hommes
Staline récompense les meilleurs des hommes
Et rend à leurs travaux la vertu du plaisir
Car travailler pour vivre est agir sur la vie
Car la vie et les hommes ont élu Staline
Pour figurer sur terre leurs espoirs sans bornes.
Et Staline pour nous est présent pour demain
Et Staline dissipe aujourd’hui le malheur
La confiance est le fruit de son cerveau d’amour
La grappe raisonnable tant elle est parfaite
Staline dans le cœur des hommes est un homme
Sous sa forme mortelle avec des cheveux gris
Brûlant d’un feu sanguin dans la vigne des hommes
Staline récompense les meilleurs des hommes
Et rend à leurs travaux la vertu du plaisir
Car travailler pour vivre est agir pour la vie
Car la vie et les hommes ont élu Staline
Pour figurer sur terre leur espoir sans bornes.
Paul Eluard
Prélude au temps des cerises In : Persécuté-Persécuteur, 1931
Il s’agit de préparer le procès monstre
d’un monde monstrueux
Aiguisez demain sur la pierre
Préparez les conseils d’ouvriers et soldats
Constituez le tribunal révolutionnaire
J’appelle la Terreur du fond de mes poumons
Je chante le Guépéou qui se forme
en France à l’heure qu’il est
Je chante le Guépéou nécessaire de France
Je chante les Guépéous de nulle part et de partout
Je demande un Guépéou pour préparer la fin d’un monde
Demandez un Guépéou pour préparer la fin d’un monde
pour défendre ceux qui sont trahis
pour défendre ceux qui sont toujours trahis
Demandez un Guépéou vous qu’on plie et vous qu’on tue
Demandez un Guépéou
Il vous faut un Guépéou
Vive le Guépéou véritable image de la grandeur matérialiste
Vive le Guépéou contre Dieu Chiappe et la Marseillaise
Vive le Guépéou contre le pape et les poux
Vive le Guépéou contre la résignation des banques
Vive le Guépéou contre les manoeuvres de l’Est
Vive le Guépéou contre la famille
Vive le Guépéou contre les lois scélérates
Vive le Guépéou contre le socialisme des assassins du type
Caballero Boncour Mac Donald Zoergibel
Vive le Guépéou contre tous les ennemis du prolétariat.
Aragon
Sur le Goulag
"Je veux parler de la science prodigieuse de la rééducation de l’homme, qui fait du criminel un homme utile, de l’individu déformé par la société d’hier, par les forces des ténèbres, un homme du monde de demain, un homme selon l’Histoire. L’extraordinaire expérience du canal de la mer Blanche à la Baltique, où des milliers d’hommes et de femmes, les bas-fonds d’une société, ont compris, devant la tâche à accomplir, par l’effet de persuasion d’un petit nombre de tchékistes qui les dirigeaient, leur parlaient, les convainquaient que le temps est venu où un voleur, par exemple, doit se requalifier, dans une autre profession – Cette extraordinaire expérience joue par rapport à la nouvelle science le rôle l’histoire de la pomme qui tombe devant Newton par rapport à la physique. Nous sommes à un moment de l’histoire de l’humanité qui ressemble en quelque chose à la période du passage du singe à l’homme. Nous sommes au moment où une classe nouvelle, le prolétariat, vient d’entreprendre cette tâche historique d’une grandeur sans précédent : la rééducation de l’homme par l’homme".
Aragon dans « Pour un réalisme socialiste »
Gloire au travail
"A l’usine de tracteurs de Tcheliabinsk, pendant la construction de cette usine, plusieurs fois les brigades de bétonneurs ont organisé des soirées d’émulation socialiste au cours desquelles il s’agissait de remplir et vider le mélangeur de béton au lieu de 140 fois, comme c’est la normale d’une journée, 200 fois et plus. Une large assemblée assistait à ce spectacle qui se poursuivait au son d’un orchestre jouant des airs de danse et des chansons. Une brigade arriva à fournir en une nuit le chiffre incroyable de 200 mélangeurs."
(Aragon - Note du poème Valse du Tcheliabtraktrostroï, dans Hourra L’Oural
« Merci à Staline pour ces hommes qui se sont forgés à son exemple, selon sa pensée, la théorie et la pratique stalinienne ! Merci à Staline qui a rendu possible la formation de ces hommes, garants de l’indépendance française, de la volonté de paix de notre peuple,de l’avenir d’une classe ouvrière, la première dans le monde montée à l’assaut du ciel et que l’on ne détournera pas de sa destinée en lui faisant voir trente-six étoiles étrangères, quand elle a de tels hommes à sa tête ! »
(Aragon, Les lettres françaises, mars 1953)