12 Mai 2014
Pensez-vous que le temps passe? ( Petit plaisir pour commencer la journée ).
Le temps, le mouvement, la vie. Autant de notions hautement philosophiques, qui, lorsqu'on s'applique à en découvrir les implications et les paradoxes nous plongent dans un abîme de perplexité, ou/et d'enthousiasme ( dans certaines classes terminales des lycées de France, et même au-delà ), et/OU de rage impuissante à comprendre, comme j'ai pu AUSSI m 'en apercevoir dans certaines autres classes, et parfois dans les mêmes, au cours de mon parcours professionnels avec de jeunes esprits au sortir de l'adolescence.
Je n'ai pas l'intention d'en traiter maintenant, me contentant de deux liens de Wikipedia avec Zénon d'Elée, ce philosophe ancien, présocratique, du Vème siècle avant Jésus-Christ, qui sous une forme énigmatique et paradoxale, posait des problèmes authentiques qui, pour certains, n'ont pu être, partiellement résolus qu'au XXème siècle en raison des progrès de l'analyse mathématique.
Mon propos, très humble, après avoir découvert la photographie qui illustre cet article, a simplement été d'ouvrir, en souriant, cette matinée du 12 mai par une plaisanterie, qui toutefois donne à penser, et de citer telle strophe du splendide poème consacré, il y a un siècle maintenant sur le temps qui passe, et Achille « immobile à grands pas ».
Pour mieux saisir mon intention et comprendre le poème et les problèmes qu'il pose, il serait utile de parcourir les liens, au moins celui qui explicite le paradoxe de la flèche.
S'agit-il d'un pensum? D'un plaisir ( de l'esprit )?
A vous, cher lecteur, d'en décider.
Le Scrutateur.
Les paradoxes, exposés et expliqués par Wikipedia :
ZENON : Le paradoxe de la flèche : http://fr.wikipedia.org/wiki/Paradoxe_de_la_fl%C3%A8che
ZENON : Paradoxe d'Achille et de la tortue : http://fr.wikipedia.org/wiki/Paradoxe_d%27Achille_et_de_la_tortue
Une strophe de Paul Valéry, extraite de son splendide poème Le cimetière marin. ( le « cinitière », comme disait mon arrière grand mère créole ).
« Zénon! Cruel Zénon! Zénon d'Elée!
M'as-tu percé de cette flèche ailée
Qui vibre, vole, et qui ne vole pas!
Le son m'enfante et la flèche me tue!
Ah! le soleil...Quelle ombre de tortue
Pour l'âme, Achille immobile à grands pas »!