( La lettre ci-dessus avait d'abord été attribuée au père Oliviers de Roulhac, qui n'en est pas l'auteur, nous demande gentiment d'en
informer le public. Ce que nous faisons immédiatement, en présentant nos excuses au père de Roulhac, mais en conservant la lettre à cause de la pertinence de son contenu.
Edouard Boulogne. ).
Publier ce type de lettre . Aujourd'hui, dans l'état de décomposition avancée du mental français? Est-ce prudent? N'est-ce pas même contreproductif,
à l'heure où les questions les plus graves semblent ( mais le « sembler » ne coïncide peut-être pas avec l'être profond ) absentes des préoccupations des gens, prompts à s'enthousiasmer
contre le nucléaire, et pour le photovoltaïque, alors que nous sont promises, après la banalisation de l'avortement ( 200000 petites victimes en France chaque année ) et comme dans le régime
nazi, mais en douceur, dans la « coolitude » généralisée : la légalisation de l'euthanasie, de l'eugénisme, etc.
Mais je publie sans hésiter : vérité » avant tout. « La vérité vous rendra libre ».
Et puis, le septuagénaire que je suis depuis une semaine, se sent « jeune », fidèle à sa jeunesse en particulier, qui, toujours fut
indifférente, au conformisme, notamment le conformisme de masse. « Odi profanum vulgus, et arceo », c'est-à-dire « je hais la multitude et le vulgaire et je m'en
écarte ».
Edouard Boulogne.
( Ceci est le premier article publié par
le scrutateur, en 1957. C'était dans le journal Clartés, hebdomadaire catholique guadeloupéen. Si je publie aujourd'hui cet article d'un garçon de 15 ans, écrit dans un style maladroit, et
enfantin, ce n'est pas par vaine nostalgie, ni par un narcissisme ridicule qui serait bien déplacé chez un scrutateur nettement plus âgé, mais pour rappeler aux jeunes de ce temps, et aussi aux
nettement moins jeunes, la honte qu'il y a se déterminer, non point en conscience, mais par un déplorable alignement sur les idoles du jour ).
A méditer
Bonne journée à tous,
Soyez sûr, qu'avec l'aide de Dieu et la participation de TOUS, La France ne changera pas de civilisation car tel est bien l'ENJEU MAJEUR de ce
scrutin !!!
Chers Amis,
A l'approche des élections, je me permets de vous faire partager, dans le document joint à ce message, un petit exercice auquel je me suis astreint
depuis 2010 : répertorier toutes les prises de position du Président Sarkozy en faveur de l'identité chrétienne de notre pays, des valeurs chrétiennes en général et de tout ce qui va
avec. Prenez svp 5 mn pour le parcourir : ce n'est pas long.
Comme vous le constaterez vous-mêmes, quelle que soit l'absence de sympathie que peut inspirer la personnalité du chef de l'Etat actuel, quel que
soit par ailleurs le jugement mitigé que l'on peut porter sur le bilan de sa politique économique et sociale, il est une réalité qu'il me semble impossible de nier, à moins de
malhonnêteté intellectuelle :
AUCUN autre président de la Vème République ne s'est engagé avec autant de conviction dans la défense de principes et de valeurs intimement liés à
la religion chrétienne, comme Sarkozy l'a fait à Rome, à Vézelay ou à Domrémy. Aucun autre président ne s'est entremis aussi loin en faveur de la protection des chrétiens
d'Orient.
Aucun autre président, à ma connaissance, n'a osé inviter une dizaine de jeunes prêtres à l'Elysée la veille de Noël, en les encourageant à porter
leur parole dans la société.
Aucun président ne s'est opposé activement, comme l'a fait Sarkozy, à la légalisation de l'euthanasie, alors-même qu'une cinquantaine de
personnalités de la "gauche-caviar" (A. Comte-Sponville, G. Bedos, N. Baye, B. Cyrulnik...) signaient un manifeste demandant aux candidats de s'engager "solennellement" en faveur
d'une telle légalisation et que le candidat socialiste faisait publiquement sienne cette idée.
Certes, tout est loin d'être parfait. Certains diront que tout cela n'est qu'opportunisme politique et flatterie d'une frange de l'électorat
français qui pourrait faire la différence en 2012. Je ne pense pas que ce soit uniquement cela : le jeu n'en valait pas la chandelle, à en juger par la déferlante de haine que chacune
de ses prises de position a valu à Sarkozy dans certains médias. Et quand bien même ce ne serait que de l'opportunisme politique, nous devrions, nous aussi, nous montrer
"opportunistes" et saisir ces signaux qui nous ont été envoyés par l'équipe au pouvoir.
A titre personnel, je pense que les catholiques français se rendraient coupables d'une grande irresponsabilité en "boudant" cette main qui leur a
été tendue. Il est probable que l'opportunité ne se représentera pas, et que les politiques de droite tireraient rapidement les leçons de l'échec de cette stratégie, pour aller voir
ailleurs. Quant à la gauche, qui anticipe l'échec de la politique dite "conservatrice" de Sarkozy, elle ne manquerait pas d'en retirer la conclusion que les catho ne pèsent vraiment
plus rien et peuvent être traités comme quantité négligeable.
N'hésitez pas à diffuser le document ci-joint autour de vous.
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