23 Avril 2017
Il paraît, selon certains sondages que Jean-Luc Mélenchon pourrait être l'un des finalistes de l'élection présidentielle en cours.
Rappelons que Mélenchon n'est pas l'innocent défenseur du peuple qu'il voudrait faire croire.
Retenons d'abord le premier de ses mensonges. Il veut en effet faire sortir la France de l'Europe, condition à ses yeux du redressement national. Or il fut de ceux qui appelèrent à voter OUI, au referendum dit de Maestritch, qui nous ligota aux décisions autoritaires de la Commission de Bruxelles. ( voir la troisième photo : Article d'Yves Roucotte ).
D'autre part Mélenchon est un partisan du totalitarisme marxiste-Léniniste. Et si ce fut Staline qui développa ce totalitarisme en URSS, et fut assassiné par ordre de Staline, ce fut à la suite d'une lutte entre les deux dictateurs. Le deuxième article de dossier la rappelle. Lire notamment la citation de Trosky soulignée en rouge et vert qui dit clairement ce que pensent les Mélenchon et les Edwy Plennel.
Le Scrutateur.
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( I ) Un trotskiste peut en cacher un autre :
Voir la troisième photographie de ce dossier.
( II ) Trotsky théoricien du totalitarisme.
Pour ceux d'entre vous qui ignorerait la nature de la secte trotskyste, Permettez moi de transcrire ici un extrait du chapitre que j'ai consacré à Léon Totsky dans mon livre Libres paroles
Léon Trotsky.
« La lutte à mort ne se conçoit pas sans ruses de guerre, en d’autres termes sans mensonges et sans tromperie ».
Léon Trotsky.
Leon Davidovitch Bronstein, dit Trotsky, a joué un grand rôle dans la révolution de 1917 en Russie. Créateur et chef de l’armée rouge, il a été, avec Lénine l’un des signataires de l’appel à la création de la 3è Internationale.
Ecrivain et orateur prestigieux, il tenta de contrôler la révolution après la mort de Lénine en 1924. Il y échoua, parce que le brillant intellectuel fut vaincu par l’homme de l’appareil, le terne, mais tenace et efficace Staline. Dès lors il n’eut plus de ressources que dans la fuite éperdue à travers l’Europe, puis l’Amérique. Réfugié au Mexique, il y fut finalement assassiné par un agent de Staline qui avait su gagner sa confiance au point de faire partie de ses intimes.
C’est ainsi que Trotsky bénéficie d’une auréole de martyre qui permet à des marxistes, et à des naïfs (les « idiots utiles » dont parlait Lénine), de s’en réclamer, partout dans le monde, et notamment en France, jusqu’à présenter aux élections présidentielles des candidats qui s’en réclament : Alain Krivine, Arlette Laguillier, Olivier Besancenot.
Pourtant Trotsky n’était pas moins totalitaire que Staline ou Lénine. Après la mort de ce dernier, tandis que l’on se battait pour le contrôle du Parti communiste de l’URSS il prononça en mai un discours qui donne à penser : « Le Parti en dernière analyse a toujours raison parce que le Parti est le seul instrument historique donné au prolétariat pour résoudre ses problèmes fondamentaux. J’ai déjà dit que, devant son propre parti, rien ne pouvait être plus facile que de reconnaître une faute, rien ne pouvait être plus facile que de dire : toutes mes critiques, toutes mes déclarations, tous mes avertissements, toutes mes protestations, tout n’a été qu’une pure et simple erreur. Je ne peux dire cependant cela, camarades, parce que je ne le pense pas. Je sais que l’on ne doit pas avoir raison contre le Parti. On ne peut avoir raison qu’avec le Parti et à travers le Parti, car l’histoire n’a pas créé d’autre voie pour la réalisation de ce qui est juste. Les Anglais ont un proverbe qui dit « Qu’il ait raison ou tort, c’est mon pays ». Avec des justifications historiques plus grandes, nous pouvons dire : qu’il ait tort ou raison, sur telle question particulière distincte, c’est mon parti ».
Telle est la terrible logique du totalitarisme, qui a séduit tant d’individus au cours de ce terrible 20è siècle, le siècle d’ Auschwitz et du Goulag, parmi lesquels un Lyonnel Jospin. On pourchasse au nom des droits de l’homme n’importe quel sous officier allemand gardien de camp, mais l’on encense et courtise les trotskistes et marxistes de tous poils. O temps, O mœurs ! ( EB ).
Pour approfondir.
· Vladimir Volkoff : La trinité du mal ( Editions de Fallois-L’Age d’homme).
· Christophe Nick : Les Trotskystes (Fayard).
· Et la remarquable anthologie de textes « Marx et les marxistes », par Kostas Papaïoannou (Flammarion).