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14 Mai 2010
Fatwa : Mohamed condamné à mort.
( Je ne suis pas contre le pluralisme religieux, même si mes convictions catholiques sont connues ( ainsi que mon admiration pour nos deux derniers papes, Jean Paul II et Benoit XVI). Et je comprend le désir des musulmans qui vivent en France d'exercer leur culte librement.
Il est permis de se poser cependant des questions sur notre libéralisme à son égard. Nous mêmes, chrétiens, à certains moments de notre histoire, nous n'avons pas toujours été très fidèles à la parole de notre maître Jésus-Christ. Mais, c'est notre infidélité qui était en cause, non le christianisme en lui-même, qui s'abandonna à des pratiques pour le moins discutables, non seulement à l'égard des non chrétiens, mais entre nous même, à l'époque des terribles guerres de religion. Jean Paul II, et il n'est pas le seul, s'est prononcé pour un examen de conscience sans complaisance à cet égard. Notre pratique ne fut pas, alors, en ces temps là, bien conforme à nos principes. Et je m'exprime ici sans complexe, sans sombrer dans cette "repentance" qui nous est suggérée par des gens qui n'ont pour but, que la disparition, non de nos errances, mais de nos principes mêmes.
Qu'en est-il de l'Islam? Ses excès sont-ils attribuables à des errances, à des écarts par rapport à son message essentiel? Ou bien sont-ils consubstanciels à son kérygme?
En ce qui concerne l'implantation, en France et en occident en général de communautés musulmanes de plus en plus nombreuses et arrogantes, il faut se poser, donc, des questions qui me semblent légitimes.
L'Islam est-il une religion compatible avec non seulement d'autres religions, mais avec le principe même de la laicité à la Française?
Mais peut-être ne faut-il pas confondre l'Islam, et l'islamisme, qui n'en serait qu'une caricature grimaçante et inquiétante. C'est ce que disent un certain nombre de personnes, et notamment de personnalités musulmanes.
Peut-être.
Mais en sommes-nous certains? Que savons nous de cette religion? Et connaissons-nous, nous Français, suffisamment cette religion catholique qui a forgé dans une large mesure notre identité?
Je suis de ceux, qui pensent qu'une connaissance meilleure des religions, même sur le plan strict de la culture générale ( indépendamment donc de tout apostolat) s'avère nécessaire dans la période confuse et troublée de l'histoire que nous traversons.
Le Scrutateur a pour projet de contribuer à une meilleure et plus complète approche de ces redoutables sujets.
Quoiqu'il en soit, je vous propose aujourd'hui la lecture d'un article paru dans l'hebdomadaire Valeurs Actuelles, sur le livre récent de Joseph Fadelle : Le prix à payer. Les questions que j'évoquais ci-dessus n'y sont pas résolues.
Mais c'est un élément non négligeable du dossier. E.Boulogne).
"Quand elle apprend sa conversion, c’est sa famille qui le rejette. Plus pour une question de réputation que par vraie conviction théologique. Son père ne peut supporter la honte que représente le fait d’avoir un fils chrétien. D’autant que Mohammed, qui a neuf frères et dix soeurs, est l’héritier, « le préféré », désigné pour succéder à son père. Sa mère, elle, ne lâche que deux mots : « Tuez-le. » La plus haute autorité chiite d’Irak, l’ayatollah Mohammed Sadr, prononce la fatwa qui scelle son sort : « S’il se confirme qu’il est chrétien, alors il faudra le tuer, et Allah récompensera celui qui accomplira cette fatwa. »
En guise d’avertissement, il est enfermé dans la prison Hakimieh où sont détenus des prisonniers politiques. Il devient le numéro 318. Pendant trois mois, il y est battu et torturé : on veut qu’il donne les noms de ceux qui l’ont conduit à embrasser la foi chrétienne. Mohammed se tait. Il passera seize mois en prison. Il pesait 120 kilos en arrivant, il n’en pèse plus que 50 à sa sortie. Pendant les mois de solitude et de privations, une seule pensée le fait tenir : vivre jusqu’au baptême et à la communion.
Mais il risque sa vie en restant en Irak. Un prêtre lui conseille de quitter le territoire, avec ses deux enfants et sa femme, qui s’est elle aussi convertie. Mohammed choisit de fuir en Jordanie où il est hébergé par une famille de chrétiens. Dans la clandestinité, il est baptisé avec sa famille et change de nom. Le danger reste omniprésent ; ses frères le recherchent, le retrouvent, veulent le ramener en Irak. Devant son refus, son cousin lui tire dessus à bout portant. Mystérieusement, la balle ne l’atteint pas, tandis qu’une « voix féminine, intérieure, [lui souffle]de fuir à toute vitesse ». Il n’est touché qu’au mollet, s’effondre et se réveille dans un hôpital, sans savoir ce qu’il fait là ni comment il est encore en vie.
De nouveau condamné à l’exil pour mettre sa famille à l’abri, il obtient avec difficulté un visa pour la France. Quitter l’Orient est un déchirement, mais il n’a plus le choix : « L’islam et la société qui émane de cette religion m’auront privé de la plus élémentaire liberté. Elle seule m’aurait permis de vivre en paix sur cette terre d’Orient qui est aussi celle des chrétiens. […] Je me sens arraché à ma terre, telle une feuille d’arbre tombée par terre et balayée par les vents, piétinée. »
La famille Fadelle débarque à Paris le 15 août 2001. Joseph, son épouse et ses deux enfants participent aussitôt, sur le sol français, à une procession dédiée à la Sainte Vierge. Impensable en terre musulmane. Aujourd’hui, Joseph Fadelle a obtenu la nationalité française. Il a écrit le Prix à payer pour témoigner : « Ce livre correspond à ma mission : dire le danger de l’islam », une religion désireuse d’imposer, à tous, ses dogmes et ses coutumes. Une religion pour laquelle la laïcité ne signifie rien".