2 Février 2022
Ceux qui, à droite en Guadeloupe espèrent, tout en s'engageant, - pour un remplacement du très décevant Emmanuel Macron à la tête de l’Etat, - s'avancent en boitant, et de manière infiniment regrettable. Car il n'y a qu'un moyen de réussir, c'est sans oblitérer les différences entre Marine Le Pen et Eric Zemmour, de ne commettre aucun excès de zèle en faveur de l'un ou de l'autre qui rendrait impossible tout rapport de voix en faveur de l'une ou de l'autre au deuxième tour.
Or la côte de Valérie Pécresse candidate de qui fut la droite est actuellement à la baisse, ce qui rend possible l'accès au second tour face à un Macron en difficulté) d'un candidat plus consistant. L'accès au deuxième tour de Marine Le Pen ou de Zemmour rendrait possible sa victoire d'un vrai parti de droite. Si ces partis intelligemment s'unissaient avec, en prime le ralliement des électeurs LR qui sont dans la bonne mouvance, qui ont voté à la primaire de la droite pour Eric Cioti, sans parler des petits groupes de droite groupés derrière, par exemple un Dupond-Aignan. Au premier tour, chacun devrait être libre de choisir le candidat le plus proche de ses idées, et de se reporter au second tour sur le candidat le plus proche ou le moins éloigné de son choix du premier tour.
C'est là un comportement politique responsable.
Hélas, du moins chez nous, la passion semble l'emporter et nous oriente vers des querelles de chiffonniers.
J'ai trouvé ce matin sur RCI, excessifs les propos de Rody Tolassy, délégué national en Guadeloupe du Rassemblement National, à l'encontre du député européen madame Pirbakas, du même parti qui vient de rallier le camp d'Eric Zemmour.
Ces deux jeunes sont courageux, mais peut-être un peu trop excessifs.
Qui en plus haut lieu sera capable, comme je le souhaite, de freiner leurs ardeurs ?
Un dicton antique disait « ceux que Jupiter veut éliminer, il les rend fous ».
Jupiter direz-vous, qui l'a remplacé dans le monde perturbé qui est le nôtre ?
Je sais, lecteur à qui vous pensez.
Le Scrutateur.
L'Outre-mer était peut-être sa faiblesse et il se devait d'y placer ses propres pions. Désormais, c'est chose faite. Eric Zemmour peut compter sur Maxette Pirbakas pour porter sa parole dans les Outre-mer. La député européenne a décidé de le rejoindre en raison de leur similitude politique
FJO. • Publié le 1 février 2022 à 17h47, mis à jour le 1 février 2022 à 19h18
Fidèle à sa volonté de s'orienter toujours plus à droite, Maxette Pirbakas, peut-être fortement inspirée par plusieurs de ses collègues du Rassemblement National au Parlement européen a décidé de quitter les rangs de ce parti sous l'étiquette duquel elle est devenue députée.
Elle jette désormais son dévolu sur Eric Zemmour dont elle se sent proche, plus proche en tout cas que de Marine Le Pen, notamment pour la prochaine élection présidentielle.
Une demi surprise pour le Rassemblement National qui n'a de cesse d'enregistrer des défections et non des moindres puisque la propre nièce de Marine Le Pen, Marion Marechal Le Pen a choisi elle aussi de soutenir Eric Zemmour.
Une demi surprise également pour la section locale du parti de Marine Le Pen pour laquelle Maxette Pirbakas ne s'était guère impliquée lors des dernières échéances électorales.
Sur le fond, se confiant à la rédaction du Figaro à propos de son ralliement à Eric Zemmour, Maxette Pirbakas a indiqué que
C'est quelqu'un qui n'est pas politicien. Je me retrouve en lui. Il est à l'écoute, il ne prétend pas parler à la place des Ultramarins.
Maxette Pirbakas, député européen pour Le Figaro
Quant à Eric Zemmour, tout en continuant ses prises de guerre, il se prépare aussi a donné une consonnance ultramarine à sa campagne. Elle devrait se concrétiser dés ce mois-ci.