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Le Scrutateur.

Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.

Goldnadel : « Pourquoi, finalement, j’irai défiler à la marche contre l’antisémitisme » par maître Gilles-William Goldanel.

Protestation à Paris, au champ de Mars, contre le massacre des enfants(notamment) juifs)en Israel.

Protestation à Paris, au champ de Mars, contre le massacre des enfants(notamment) juifs)en Israel.

Bien que non juif, si j'étais aujourd'hui à Paris je défilerais avec les opposants au massacre des jufs, et aussi contre la montée du racisme en France, pas seulement le racisme anti sémite, mais tous les racismes.

Je publie ci-dessous l'article de maître Goldanel, publié par le Journal du dimanche. (Le Scrutateur).

 

 

 

« Trop c’était trop. Je ne défilerai pas « contre l’antisémitisme ». Je l’avais annoncé jeudi chez Praud. Je me défilais. J’ai beau m’essayer à être rationnel, il existe effectivement une malédiction dès qu’il s’agit des Juifs. Sinon, la main du diable, la diabolisation à tous les étages.

Au départ était assurément le Diable, les Israéliens l’ont rencontré le 7 octobre au matin. Des bébés brûlés, aux femmes violées et éventrées. Mais à peine les victimes du grand pogrom étaient-elles comptées que le soldat juif était peint en nazi à oser escompter punir le Hamas protégé derrière ses civils.

Dans le même temps, à Paris, les actes antisémites montaient en flèche, leurs auteurs ne se recrutant pas dans les profondeurs du vieux terroir français, puisque selon les services de police la moitié d’entre-eux étaient étrangers. D’aucuns se plaisent à arracher les affiches des enfants otages quand d’autres s’amusent à imaginer accommoder les bébés juifs cuits au four avec du thym et du laurier.

À ce stade de la cuisson, La France insoumise, qui ne voit pas le Hamas en Satan et parfois même le trouve résistant, ne manquait pas de jeter de l’huile gauchiste sur le feu islamiste. De son côté, la droite, de Ciotti à Le Pen en passant par Zemmour, parti pour l’État Juif, avait témoigné de son soutien indéfectible à Israël et aux Juifs français. C’est dans ce cadre que Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher eurent l’excellente idée de proposer l’organisation d’une manifestation contre l’antisémitisme.

J’étais donc prêt à marcher, quand j’appris que le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, avec une bassesse de vue politique remarquable, considérait que le Rassemblement national n’était pas digne de défiler, rompant ainsi tout espoir de manifestation unitaire. Pour rajouter à ma détresse, le tout récent président du CRIF emboîtait le pas au sieur Véran.

Qu’on veuille bien se mettre à la place du Juif français à l’esprit simple qui signe cet article. Toute sa vie intellectuelle durant, il aura mis en garde les prétendus représentants pas toujours très bien inspirés de sa communauté originelle, fascinés par l’extrême droite fasciste d’un passé fantasmé, contre le danger présent grandissant de l’extrême gauche islamisante. Et le péril mortel de l’immigration massive pour les Français en général et pour elle en particulier.

L’antifascisme devenu fou est fascinant

Voilà que dans la présente période, le Rassemblement national, non seulement combattait l’islamisme - qu’il ne confondait pas avec les musulmans - mais défendait aussi corps et âme, et les Juifs français, et Israël. Le représentant du CRIF aurait pu, par exemple, jeter son anathème contre le parti prétendument écologiste d’une autre Marine qui avait accueilli cet été un Médine et qui annonçait son intention de défiler ou contre un Mélenchon qui refusait lui de marcher dans un cortège favorisant le « massacre à Gaza ». L’antifascisme devenu fou est fascinant.

Dans ces conditions, puisque le diable était, paraît-il, toujours dans le point de détail du passé et non dans les bataillons islamistes et gauchistes du présent, j’avais décidé de me défiler et de ne pas participer à la mascarade. Je ne marchais plus. Mais c’était compter sans le président Macron. Vendredi, à la BBC, Macron, changeant définitivement de trottoir, lui qui voulait éradiquer le Hamas dans le cadre d’une coalition internationale, demandait à présent à Israël d’arrêter de « tuer les femmes et des bébés » à Gaza.

Ravalant ainsi l’Israël du pogrom antisémite au rang du Hamas terroriste et de ses boucliers humains. À la manière vulgaire d’un Mélenchon. Macron a donc choisi son camp et retourné sa veste. Il crie avec la foule. Avec ceux qui crient le plus fort. Avec la rue arabe en France comme dans le monde. Hier encore, il voulait punir le Hamas et voilà qu’il veut lui sauver la mise. Il dit qu’il n’ira pas crier contre l’antisémitisme, car c’est la seule petite rue qu’il peut craindre.

Du coup, j’irai crier contre l’antisémitisme, mais encore plus contre la lâcheté de ceux qui cèdent à la loi du nombre et aux foules de la haine. Moi aussi, je retourne ma veste. Je marcherai avec les miens. Tous les miens ».

 

 

https://www.lejdd.fr/societe/goldnadel-pourquoi-finalement-jirai-defiler-la-marche-contre-lantisemitisme-139560?at_medium=Fan%20Page&at_campaign=Twitter&at_creation=JDD&s=07&fbclid=IwAR1dMPOqSIPAR7y8zdfF9phphXEWRNKyahZv4cqfO1nmMBU6MFIny0DhVMA

 

 

 

 

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