Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.
13 Avril 2012
(Le décès de Richard Descoing ).
Dans un article d'il y a un ou deux mois, j'invitais à réfléchir sur le fait que le choix de nos gouvernants ne doit pas prendre en compte les seuls aspects économiques d'une situation, mais aussi la philosophie générale de ceux qui se proposent à nos suffrages. J'indiquais que nos hommes politiques, comme chacun d'entre nous avaient leurs personnalités propres, parfois discutables, et d'ailleurs, en un sens, toujours discutables, car qui est parfait, et que peut bien signifier ce concept de perfection, surtout en un tel domaine.
Evoquant la personnalité de Dominique Strauss-Kahn, j'indiquais que ce n'était pas le fait qu'il ait été un « chaud lapin », selon l'expression consacrée, et quelque peu triviale, qui était scandaleux. Nous sommes nombreux à partager de telles appétences, et, de rois ou présidents, la galerie est bien fournie. Toutefois, ni Henri IV, ou Louis XIV, ni le président Carnot, ni M. François Mitterrand ne songèrent à « justifier » leurs tropismes pour les jupons et à en faire la norme sociale en matière amoureuse et conjugale. Encore moins à se mettre en situation d'être poursuivi pour « proxénétisme en bande organisée ». http://www.lescrutateur.com/article-a-cambridge-dsk-et-la-luxure-par-edouard-boulogne-101287228.html
Aujourd'hui, j'apprends que M. Richard Descoing, directeur de Sciences-Po, décédé, il y a une semaine, dans un hôtel de New York, était homosexuel, et que sa mort est assez mystérieuse.
A cet égard, mon raisonnement est identique à celui que je tenais envers Strauss-Kahn.
Peu m'importe que ce monsieur ait été homosexuel.
Ce qui importe c'est ce que l'on fait, dans la vie, de ce qu'on a ( mais qu'on n'est pas nécessairement) comme caractère ou appétence. Est-on capable de diriger sa vie, ( ou d'essayer ), et la politique, si l'on fait profession de diriger les hommes, selon des principes et des normes acceptables en conscience, et conforme à une certaine éthique, ou bien prenons-nous la politique comme le moyen de conformer la vie sociale, et l'éthique collective, à nos préférences subjectives les plus discutables. http://www.lescrutateur.com/article-elections-tout-n-est-pas-negociable-par-les-eveques-de-bayonne-et-de-toulon-frejus-102742991.html
C'est la question que je pose, et à laquelle je demande qu'on réfléchisse, à l'égard des programmes qui nous sont présentés à une semaine de l'élection présidentielle.
Paix à Richard Descoings! « Cet homme est mort. Il fut un enfant », comme disait le poète en un raccourci saisissant. Comme DSK, et tant d'autres qui sont les étoiles noires d'une intelligentsia malade, quelles valeurs portait-il, nous proposait-il?
Voici, par delà les considérations sur « la dette » ( si importantes dans leur ordre ) quelques éléments de choix pour les mois à venir.
Edouard Boulogne.
Richard Descoing, une « mort gay ».
http://www.dreuz.info/2012/04/richard-descoings-une-mort-gay/
La mort d’un homme est toujours une chose triste (je fais des exceptions pour des êtres tels que Mohamed Merah, Oussama Ben Laden et Saddam Hussein, bien sûr). Parfois cette mort est porteuse d’une terrible logique qu’il n’est pas possible d’ignorer. Avec la mort de Richard Descoings à New York, on a assisté à un étalage d’ignorance volontaire consternant. A lire la presse française, on aurait pu penser que Richard Descoings était un grand réformateur de Sciences Po dans la direction de la tolérance et de l’ouverture. Et on aurait pu penser que sa mort était inexplicable.
Richard Descoings a, en réalité, introduit à Sciences Po le politiquement correct à doses intensives. Il y a fait entrer la « discrimination positive », qui est l’envers de la méritocratie, puisqu’elle vient récompenser davantage l’origine sociale ou ethnique que le mérite personnel. Il y a supprimé l’épreuve de culture générale, autre signe de nivèlement par le bas. Il y a fait pénétrer davantage encore le relativisme, et y a installé l’enseignement, entre autres, de la théorie du genre, destinée à redéfinir le sexe comme étant non pas biologique, mais l’effet d’une « construction sociale » imposée dont il s’agit de se « libérer » (découle de cette « théorie » une mise sur le même plan de la parentalité et de l’homoparentalité, des familles homosexuelles et des familles hétérosexuelles ou bisexuelles ; l’objectif des défenseurs de la théorie du genre étant de détruire l’ordre social occidental existant, considéré comme « oppresseur ».
Joignant les gestes à la parole, Richard Descoing a, par ailleurs, fait du prosélytisme homosexuel à Sciences Po (il se proclamait « premier pédé de sciences po ») et s’est affirmé gay, jusqu’à une période récente. Il fréquentait les établissements gay de Paris et du reste du monde, et pouvait y danser nu sur les tables, comme le notait un article du Point en 2006 (http://www.lepoint.fr/). Il ne détestait pas les soirées ressemblant à celles qu’affectionnait Dominique Strauss-Kahn, avec des hommes occupant le rôle des femmes. Disons que des pratiques dites « à risque » impliquent des risques, comme leur nom l’indique.
La police newyorkaise a constaté un grand désordre dans la chambre de Richard Descoings, la présence de grandes quantités d’alcool, et de substances diverses. Elle a constaté que l’ordinateur de Richard Descoings, jeté par la fenêtre, était resté ouvert sur plusieurs pages de sites de rencontres gay, certaines tarifées. Elle recherche deux hommes jeunes qui ont quitté la chambre avec précipitation le matin du décès de Richard Descoings.
La presse américaine (cf. par exemple, http://www.nypost.com/gay_hookup_link_in_scholar_hotel) note, de surcroît, que Richard Descoings était marié, que la première personne à être venue reconnaître le corps de Richard Descoings a été Guillaume Pepy, qui dirige la Sncf, et que, dit-elle, en termes élégants, Richard Descoings et Guillaume Pepy ont longtemps partagé le même numéro de téléphone. Elle note que sur des blogs d’élèves de Sciences Po, on appelait Guillaume Pepy le « mari » de Richard Descoings. Elle note que le « mari » de Richard Descoings est venu reconnaître le corps et a accueilli un peu plus tard l’épouse de Richard Descoings.
Quelques mois après l’affaire du Sofitel, cela constitue l’affaire du Michelangelo, et cela donne à la France, outre Atlantique, une certaine réputation.
Les Français n’ont eu droit qu’à la version officielle. On ne cesse de leur vanter les vertus de la vie gay. Alors qu’une occasion de parler de ces vertus se présente, on laisse passer l’occasion. C’est regrettable.
Lors de la prochaine gay pride, j’espère que les organisateurs sauront rendre justice à un homme qui a incarné la fierté homosexuelle, et dire toute la vérité. L’ignorance volontaire disséminé sur le sujet viendrait-elle d’une attitude homophobe des grands médias ? Comment le croire ?
Reproduction autorisée, et même vivement encouragée, avec la mention suivante et impérativement le lien html ci dessous :
© Guy Millière pour www.Dreuz.info
PS: Le site Rue 89 a publié un texte de Patrick Thévenin, du magazine Têtu, appelé « Descoings, homo pour les puissants, hétéro pour les autres ». On y lit, et je me contente de citer : Richard Descoings a eu « le parcours d’un pédé qui avait roulé plutôt à gauche jusque-là, vivait en couple avec un grand ponte de l’industrie, avant de s’inventer une virginité hétérosexuelle ». Puis : « Je me fous de savoir la manière dont Descoings est mort, si les causes sont naturelles ou non, s’il était partouzeur ou pas, si des escorts sont montés dans sa chambre d’hôtel. Ce qui me terrifie le plus est de constater que les plus fidèles défenseurs de la vie prétendûment privée de Descoings sont eux-mêmes des pédés blancs, bourgeois, friqués, bien installés, qui vont voter à gauche ».
Guy Millière : je ne me serais jamais permis d’écrire ces lignes. Dont acte.