Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le Scrutateur.

Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.

Sur RFO-Guadeloupe, ce cinq octobre, rien de nouveau, par Edouard Boulogne.

 

Sur RFO-Gpe, ce 05 octobre rien de nouveau.

 

 

domota A droite ( de la photo) Elie Domota. Et un autre adepte de la "non violence" et de l'amour chrétien.

 

 

Ce soir, sur RFO-Guadeloupe, Sophie Pointaire, dans le cadre de l'émission Grand Angle, recevait Elie Domota.

On n'attendait pas grand chose de ce One man show. Et de fait, sauf pour les inconditionnels, on n'y a rien appris de nouveau.

Elie est un spécialiste du double langage.

Par exemple, il est le porte parole du LKP qui est une association circonstancielle d'une quarantaine de mouvements ou syndicats, à 90% apolitiques ( les idiots utiles dont parlaient Lénine, et sur qui a prise, c'est un fait, le double langage). En même temps, il est le leader de l'UGTG, ultra séparatiste, et partisan de la violence ( acteur aussi). N'y a -t-il pas contradiction?

« Il faut pas mêler les choses », répond Elie. Quand il y a la dengue, c'est un problème qui touche tout le monde, de droite comme de gauche.

Evacuée, la question posée.

Ou encore : Elie est chrétien, formé par le « père » Chérubin Céleste. Est-ce bien compatible avec ses engagements politico-syndicaux?

Réponse : D'abord l'engagement chrétien est au service des pauvres ( ce qui est vrai. Mais exclusif de la culture de la haine donc du marxisme. Il est aussi au service de tous. Et puis il faudrait définir la « pauvreté », concept très polysémique).

Et puis encore : notre homme ne va pas à la messe. « An pa ka mété jounou à tè souvan » répond-il. Et puis, j'ai des amis dans toutes les confessions, musulmans, etc, etc. Sacré Elie, qui nous prend pour des C... ( et qui n'a pas toujours tort sur ce point, il faut l'avouer).

Elie a-t-il le culte de la personnalité? « AAAhhh Noooon !» dit-il avec une vraie candeur.

Des piques, ici ou là contre tel ou tel. Et notamment, en apparence, pour Marie-Luce Penchard.

Une réelle estime en revanche pour ...Yves Jego. Le coup de foudre, qui semble-t-il fut réciproque, n'est pas partagé par tout le monde.

Les coups les plus rudes et les plus constants, les plus souvent portés, accompagnés d'un sourire bonace, sont destinés à la France, accusée de tous les péchés, je n'ose dire d'Israël, l'exploitation des travailleurs, l'aliénation culturelle véhiculée par l'école, et dont le pauvre Elie a « profondément souffert » durant toute son enfance, «  le pôvre homme ».

Quand on pense que cet homme est fonctionnaire, qu'il émarge au budget de l'Etat ( français comme il dit), on ne peut que rester « estébékwé »devant un tel culot.

Il avait il est vrai la tâche facile, faute d'opposition crédible.

 

 

021.JPG  ( Sophie Pointaire ).

 


On ne peut le reprocher à Sophie Pointaire, puisque le principe de l'émission est la mise en valeur d'une personnalité, et qu'avec ses autres interlocuteurs, jusqu'à ce jour, elle ne s'est pas comportée différemment.

Un reproche quand même. Pourquoi avoir voulu converser en créole avec Domota.? Une entrée en matière crélophone eut-été acceptable et amusante même. Mais ensuite.

Faut-il rappeler que RFO est une station de radio télévision publique, que nous sommes en France, et que dans ce département la langue officielle, et que tout le monde comprend est le français.

Adopter le créole dans une émission non créole, c'était entrer dans le jeu des saboteurs du créole qui prétendent ériger notre langue régionale en arme de lutte pour la dislocation de nos liens avec la France.

Mais c'est un péché véniel, et l'on peut comprendre que Sophie, malgré son nom, ait manqué de sagesse, en face du monstre médiatique ( entre autre!!!), qui lui faisait face.

Une dernière remarque : cette mise en scène de Domota, 15 jours avant une nouvelle offensive syndicale, ne pourrait-elle pas paraître comme une promotion publique et gratuite de l'agitateur, aux frais, qui plus est, du contribuable?

Mais la question ne s'adresse pas à madame Pointaire.

Plutôt au-dessus.

 

Edouard Boulogne.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article