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Le Scrutateur.

Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.

Lettre ouverte aux élus sur la crise en Guadeloupe, et le LKP, par Dolto.

Lettre ouverte aux élus sur la crise en Guadeloupe, et le LKP.

 

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Lettre ouverte aux hommes politiques

Acheter et vendre un bien devient difficile en guadeloupe .
Les prix flambent au niveau des couts de l'immobilier ( surtout le foncier ) et les ménages sont de moins en moins solvables avec la crise.
Tres peu de programmes neufs sortent de terre avec la fuite des investisseurs qui ont été échaudé par le mouvement LKP et le rabot sur la défiscalisation .
On est à la limite de ce que les ménages peuvent payer.
Ceux qui tablaient sur la crise pour assainir le marché se sont donc trompés: les biens neufs sont rares, les taux d'intérêts historiquement bas, tout pousse donc à nouveau à la surenchère.

Un marché qui pourrait se gripper un peu plus qu'en 2009
Les marges de négociation sont de plus en plus faibles, de l'ordre de 4 % sur un appartement et 2% sur une villa et pourtant les biens ne partent pas très vite, en seulement 98 jours en moyenne contre 75 au début de l'année 2009.
Le patron de immovital souligne même le retour d'offres déraisonnables qui risquent encore d'asphyxier un peu plus le marché. Aujourd'hui, tous les professionnels ou presque tirent la sonnette d'alarme. La reprise est absente et le marché pourrait bien se gripper de facon durable . Les défaillances d'entreprises à un niveau record en 2009/ 2010 .
Le nombre de défaillances d'entreprises progressera de 5% cette année par rapport à 2009 pour atteindre un niveau record , selon les estimations de l'insee qui ne prennent pas en compte les auto-entrepreneurs.
En 2011, le nombre de défaillances d'entreprises diminuerait de 2% tout en demeurant à un niveau élevé .
En cumul sur les douze derniers mois à fin août 2010, le nombre de défaillances atteint 230, soit un niveau équivalent à celui de la même période à fin août 2009 (233), et correspond à environ 6.000 emplois.
Si les défaillances ont commencé à reculer dans certains secteurs comme la construction, le commerce ou les hôtels et restaurants, le mouvement est loin de compenser les hausses historiques enregistrées depuis le début de la crise LKP, relève l'insee.
En revanche, les entreprises de 1 à 20 salariés et celles dont le chiffre d'affaires est compris entre 50.000 euros et deux cents milles euros sont les seules à enregistrer encore des hausses de défaillances sur la période.
"Le redémarrage de l'activité par la relance économique de la région a davantage permis d'enrayer la hausse des défaillances que d'enclencher un véritable et solide mouvement de repli de la sinistralité", a commenté l'insee.
"Trop fragile et modérée, la poursuite de la reprise de l'activité à l'horizon 2011 risque d'être insuffisante encore pour de nombreuses entreprises qui, malgré les sévères ajustements réalisés tout au long de la crise en matière de stocks, d'effectifs et d'implantations, auront épuisé toutes leur ressources".
L'envolée des créations d'entreprises sur la période récente d'avant la crise viendra aussi nourrir les statistiques de défaillance, les jeunes entreprises étant plus susceptibles de déposer le bilan que les plus anciennes.
Le nombre de défaillances d'entreprises pourrait s'aggraver en cas de détérioration des conditions de financement ( rabot fiscal sur la défiscalisation ) ou d'accélération du rythme de sortie des multiples mesures de soutien aux entreprises mises en place depuis 2009 comme le plan corail et qui ont permis à quelques entreprises de traverser la crise.
Entre 5.000 et 10.000 emplois par an en 2009 et 2010 ont probablement été perdu du fait de la crise LKP et accéssoirement mondiale .
La guadeloupe va mal. Nous en sommes tous bien conscients depuis le coup de force du LKP qui a laminé l'économie , mais des études récentes nous révèlent que le mal a désormais atteint un très haut niveau de gravité.
Le nombre de demandeurs d’emplois continue à augmenter, après une progression de 17 % de 2008 à 2009. Le chômage touche désormais plus de 61 % des jeunes de moins de 25 ans. Par ailleurs, on compte plus de 80 000 personnes qui vivent en-dessous du seuil de pauvreté et 60 000.illétrés en guadeloupe .
Cette situation résulte évidemment, pour une bonne part, des effets de la crise sur un territoire en proie depuis longtemps à un mal développement structurel.
Il faudrait, pour y faire face, pouvoir compter sur une importante relance de l’activité économique qui, si elle est avant tout l’affaire des entreprises, nécessite une forte implication de l’Etat et des collectivités territoriales .
Malheureusement, l’Etat, aux prises avec un déficit budgétaire record à combler, s’est engagé dans une politique de rigueur qui se traduit par une réduction de ses dépenses d’intervention outre mer, par un gel des dotations aux collectivités territoriales, par l’absence de mise en œuvre de mesures, pourtant importantes, votées dans la dernière loi de programmation ou décidées par le comité interministériel de l’outre mer du 6 novembre 2009 et par « un coup de rabot » sur le dispositif de défiscalisation outre mer.
Les collectivités territoriales sont pour la plupart (c’est notamment le cas du département et de la très grande majorité des communes) littéralement asphyxiées, prises en étau entre une baisse de leurs ressources et une explosion de la demande sociale.
Seule la Région dispose encore de moyens significatifs qu’elle entend mobiliser dans le cadre d’un plan de relance régional ; plan qui, tel qu’il se met en place, ne peut avoir qu’une portée relativement limitée.
Dans ces conditions, les entreprises ont, dans de très nombreux secteurs, beaucoup de mal à retrouver un second souffle , et les dépots de bilan se multiplient en guadeloupe.
La GUADELOUPE s’enfonce donc dans une récession de plus en plus inquiétante qui atteint déjà les moins 6 % en ce qui concerne le produit intériur brut .
Une situation aussi grave impose, à l’évidence, un véritable sursaut . Et je considère qu’elle l’impose, en tout premier lieu, aux responsables politiques.
C’est pourquoi j’ai envie de leur dire a l'instar de claude LISE : « Sans rien renier de vos convictions, acceptez de tendre vos énergies vers le sauvetage du pays guadeloupe . Tout en vous préparant à défendre vos idées et vos programmes dans le cadre des différents rendez-vous électoraux à venir, accordez-vous le temps d’une action commune d’urgence pour faire en sorte que le gouvernement tienne compte de la réalité de notre situation et consente à prendre sa part d’une vraie politique de relance. Et, par conséquent, évitons d’ouvrir un débat institutionnel qui risque d’empoisonner le climat politique et de compromettre tout effort de redressement économique. »

Dolto

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D
<br /> <br /> Donc arretez de parler indépendance ou autonomie, cé ta nou, cé pas ta yo, de facon à ce que un semblant de prospérité revienne ; et, dès que celle-ci - la prospérité - sera revenue, à ce<br /> moment là seulement vous pourrez de nouveau remettre sur la table, votre désormais célèbre "cé ta nous". Mais, mais, mais, dès que le "cé ta nous" reviendra comme un couillon, la prospérité<br /> s'enfuira à tire d'aile immédiatement, donc il faudra tout recommencer et ce cirque est completement absurde. Je crois, par conséquent, que Lise est gateux et grotesque, et ce<br /> pour deux raison : la première c'est que la propérité et le "cé ta nous", c'est pas compatible ; et la seconde, c'est que, de toute facon, c'est plus nous qui allons dans le mur, c'est<br /> le mur qui fonce sur nous.  Je crois sincèrement en conséquence, que ce genre d'individu inutile ferait bien d'aller lui meme se mettre dans un bocal de formol dans le musée réservé au<br /> has been ringuards, et autres horreurs du genre Domota, Jego, AMJ, tutti quanti, sans oublier - naturellement - le ridicule et pathetique Monrose. DEHORS tous ces pseudo-penseurs à la<br /> noix de coco, tous ces vieux ratés rétrécis du cervelet et surtout du coeur, tous ces privilégiés inconséquents et nullissimes, qui ont détruit la vie de dizaine de millers de malheureux<br /> innocents.     <br /> <br /> <br /> <br />
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