Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.
1 Mai 2011
Je suis, le plus souvent, contre les politiques de quota, et je suis sur ce point d'accord avec Lilian Thuram, nonobstant la promptitude avec laquelle notre sympathique compatriote, se rue, sans réfléchir dans la manipulation malsaine dont sont victimes ces jours-ci non seulement le football français, mais le pays tout entier, du fait de l'offensive de Mediapart, sous l'impulsion du trotskiste Edwy Plenel.
Dans son autobiographie intellectuelle qui vient de paraître ( L'anticonformiste, une autobiographie intellectuelle. Denoël )le philosophe Luc Ferry qui ne vient pas de la haute bourgeoisie, ni de milieux intellectuels, se déclare hostile à toute politique de quota dans l'enseignement. Cet ancien ministre de l'éducation ( autrefois nationale ), agrégé de philosophie, agrégé de sciences politiques, docteur es lettres affirme qu'il serait mort de honte s'il avait, pour obtenir ces diplômes, bénéficié d'une politique de quota. Un doute aurait toujours plané sur ses capacités réelles. Et comment auraient réagi Aimé Césaire, et Léopold Sedar Senghor, tous deux normaliens de la rue d'Ulm, s'ils avaient bénéficié d'un tel passe droit?
Cette politique de quota, qui est en train de devenir une mode, est opposée à la tradition républicaine de la promotion au mérite, mode inspirée par la facilité et la commisération à l'égard de ceux qui ne seraient pas considérés comme capables, sans un coup de pouce, d'atteindre aux hauts degrés de la hiérarchie sociale.
Or ce que nous devons viser, poursuit Ferry, c'est la promotion de noirs, ou d'arabes, non en raison de leurs races, ou de leurs religions, mais de leurs mérites. D'où la nécessité de rendre à l'enseignement son efficacité de jadis que des méthodes et des principes erronés ont profondément altéré.
Pour en revenir au football, on sait que depuis trois jours Edwy Plenel dans son journal Mediapart accuse la FFF de préparer une politique de quota : tant de Français de souche, tant de noirs, tant d'arabes, etc.
Notons que ce ne peut pas être une politique raciste qui est dénoncée puisque le nombre de gens de couleur, ou d'arabes dans l'équipe nationale est considérable.
Je me souviens d'un match où l'équipe des bleus comprenait six ou sept noirs, deux ou trois beurs, et...un blanc de..là bas!
Je ne m'en étais pas formalisé plus que de cela. D'autant plus que quatre des noirs étaient des Guadeloupéens ( d'origine ) dont Thuram et Thierry Henry, lesquels sont des Français de souche, puisque la France n'est pas un pays fondé sur la race, mais sur l'histoire et la culture, et que nos antillais sont Français bien avant les Niçois, ou les Savoyards, entre autres.
Je ne m'en étais pas formalisé, mais j'avais noté quand même ce pourcentage, assez peu conforme à la réalité sociologique métropolitaine.
Peut-être les noirs sont-ils de meilleurs sportifs que les blancs ( mais n'oublions pas que les arabes, les Zidane, les Nasri, les Benzema sont...desblancs!), ou peut-être y a-t-il des raisons socio-économiques à cette profusion, les personnes considérées étant de milieux sociaux plus humbles, et s'engageant davantage que leurs jeunes compatriotes de vieille extrace hexagonale, pour émerger socialement, par le sport?
Peut-être! Peut-être! Le monde étant ce qu'il est, il était fatal que certains prissent ombrage d'une telle réalité, et s'interrogeassent sur le point de savoir s'il n'y avait pas aussi, venue d'en haut, une politique sélective, pleine de bonnes intentions, mais peut-être comportant une part d'injustice.
Jean-Marie Le Pen, un jour lança un jour un petit couplet sur ce thème histoire de voir s'il lui serait fait écho. L'écho ne fut pas favorable, du moins en apparence.
Aujourd'hui, c'est de l'autre bout de l'échiquier politique que le trotskiste Edwy Plenel lance son brulot : A la FFF on préparerait une politique ( raciste, of course ) de quota. On voudrait, peut-être, limiter le nombre de noirs, ou d'arabes en équipe de France.
L'échec des défilés syndicaux aujourd'hui, 1er mai, en est étouffé, il n'est bruit que de cela.
Laurent Blanc, l'entraineur de l'équipe, résume ce qu'il en est, selon ce qu'il sait :
Il rejette l'idée lancée par Mediapart jeudi que la FFF cherche à réduire"le nombre de noirs et d'arabes sur les terrains de foot": "Il faut être de mauvaise foi pour ne pas voir que le débat auquel j'ai participé n'avait évidemment pas pour objectif de "diminuer le nombre de noirs et d'arabes dans le football français" comme voulait le laisser entendre le titre outrancier de l'article, mais uniquement d'envisager le futur du football français et donc d'aborder, par voie de conséquence, le lourd et délicat problème des joueurs à double nationalité ainsi que les modalités de détection/sélection pour un nouveau projet de jeu."
Le sélectionneur poursuit :"Que cela ait des incidences, à moyen ou long terme, sur les différents profils de joueurs en préformation ou en formation, c'est l'évidence, mais il n'y a là aucun lien, strictement aucun, avec une préférence ou un rejet de telle ou telle nationalité."
"Mon seul souci est d'avoir de bons joueurs pour une bonne équipe de France, qu'ils soient petits ou grands, quels que soient leur lieu de naissance ou leurs ascendances, ajoute-t-il. C'est assez facile à comprendre sauf, apparemment, pour ceux qui, pour des motifs qui m'échappent, mais avec des procédés douteux, mélangent tout et font un mal considérable, et pas seulement au football français".
Voici qui est bien dit. Mais la campagne de presse lancée par le trotskiste Plenel, va laisser des traces. Selon la technique éprouvée de ces fouille-merde de la politique un mal durable a été instillé dans nos consciences.
Nous allons entrer dans l'ère du soupçon.
Imaginons, que dans une conjoncture donnée le nombre de joueurs de couleur ou d'arabes diminuent ( actuellement le contingent d'athlète antillais dans l'équipe de France d'athlétisme n'est plus ce qu'il était, soit à cause de la retraite d'Antoine Chérubin entraîneur charismatique, soit par une baisse de motivation chez nos jeunes actuellement. Jusqu'à présent on n'a pas encore parlé de racisme des sélectionneurs. Mais.... qui sait? dira le soupçon ) et l'on soupçonnera la fédération, et même Laurent Blanc ( pas très bien nommé déjà !) de sentiments … de sentiments quoi...? racistes, évidemment, puisque le racisme est devenu ( toujours chez l'autre, évidemment ) l'alpha et l'omega de toute politique en France, et de tout journal radio ou télévisé. Il est devenu aussi un outil de rentabilité extrêmement efficace, dont un certain nombre de coprophages de toutes races se repaissent, en même temps qu'un fascinant attrape-couillon.
Quoiqu'il en soit, la reconstruction de l'équipe de France, bien amorcée par Laurent Blanc, va en prendre un sacré-coup.
Cela ne gênera pas le moins du monde M. Plenel. Cette sorte d'homme n'est à l'aise que dans la préparation du grand soir. Ils peuvent attendre longtemps. Chaque jour qui passe leur est occasion d'action, celle des destructeurs, de ceux qui décomposent les consciences, les lois morales et politiques, les sages, les saints, les traditions, les repères spirituels dont ont besoin les gens pour vivre bien dans une cité heureuse.
( Ci-contre
Edwy Plenel. "Je n'aime pas les hommes maigres et qui ne dorment pas". Propos attribué par William Shakespeare, à Jules César, dans sa pièce qui porte ce titre, à propos d'un des conspirateurs,
qui l'assassinera).
Ils sont inlassables, et pourtant tristes, de cette tristesse qui vient de l'intérieur, d'un malaise interne que l'on appelle « ressentiment ».
Pour un homme sain, il y a un devoir de les combattre.
Marc Decap.