21 Juin 2012
François-Xavier Guilherm dans son blogue http://www.fxgpariscaraibe.com/ , évoque une des plus récentes initiatives du CRAN ( Conseil représentatif des associations noires ). Il cite M.
Louis-Georges TIN, président du fameux CRAN qui déclare : qu'au lendemain des législatives, « les députés noirs, arabes ou asiatiques constituent entre 1 et 2% des parlementaires élus, alors que dans l'ensemble du territoire
hexagonal, ils représentent 10% au moins de la population globale. Heureusement qu'il y a les députés de l'outre-mer »
Cette déclaration est d'une rare malhonnêteté, et ne vise qu'à saper toute la tradition française d'assimilation des personnes qui veulent s'installer en France, pays à l'existence millénaire, qui a sa personnalité, son identité, et qui ne refuse l'immigration de personne, sans distinction de couleur, qui désire s'installer chez elle en respectant ses usages, et son histoire.
Or, ce que certains veulent promouvoir, actuellement, c'est un multiculturalisme, contre lequel, à plusieurs reprises, le Scrutateur s'est dressé, avec des arguments ( que l'on retrouvera facilement dans nos archives ). ( Sur le multiculturalisme voir notamment ce lien avec Le Scrutateur:http://www.lescrutateur.com/pages/Une_societe_multiculturelle_estelle_possible-7639405.html ).
Ce multiculturalisme, représente à terme plus ou moins proche, la disparition de notre pays et de sa civilisation, remplacée par une « zone » hétéroclite, où les éléments les plus contradictoires se côtoieraient, et bientôt s'affronteraient dans de dangereuse guerres civiles et religieuses ( surtout en ce moment de progression mondiale d'un islamisme radical qui inquiète, à juste titre les esprits les plus lucides ).
Disons-le fermement, s'il est normal que des députés antillais siègent à l'assemblée nationale ( antillais noirs, métis, blancs, mélanésiens, puisqu'ils sont français, parfois depuis des siècles, il n'y a aucune raison pour que des habitants de l'Afrique sub-saharienne, ou du maghreb, ou des Chinois de Chine populaire, ou des japonais, en tant que tels soient élus parlementaires français. Ce n'est pas en tant que noirs qu'on a le droit de se présenter aux élections en France, mais en tant que Français.
Proclamer un tel droit des noirs en général, et en tant que noirs, abstraction faite de la nationalié, est un acte qui relève du racisme. D'ailleurs l'intitulé même de l'association de M. TIN, le Cran relève d'une conception racialiste du droit, qui rappelle certaine période sombre de l'histoire.
Que dirait-on si se créait en France un Crab ( Conseil représentatif des associations blanches? ).
Il n'y a pas que des blancs ou des asiatiques qui devraient s'inquiéter de la montée de ce racisme noir. Les noirs eux-mêmes devraient prendre garde à ces prétentions inqualifiables.
Une pseudo « élite », arrogante et démesurément prétentieuse, voit bien le profit « de classe » qu'elle pourrait trouver à développer une telle idéologie. Electoralement, pour nous en tenir à cet aspect du problème, elle pourrait se résumer à cette invite « votez pour moi, vous qui êtes noir, car je suis noir ».
Une intellectuelle noire, haïtienne et marxiste, Jacqueline Lamartinière, avait, dans un très intéressant libelle intitulé Le Noirisme »démasqué la supercherie d'exploiteurs dissimulée sous cette idéologie, d'autant plus dangereuse qu'elle est plus sauvagement stupide ( « Plus c'est gros, mieux ça passe »a dit le docteur Goebbels ). Il y a déjà plusieurs années j'avais procédé à une analyse détaillée de la pensée de madame Lamartinière. En voici un extrait : « Lamartinière n'a pas grande difficulté à démasquer la supercherie qui se dissimule sous le noirisme. Par exemple remarque-t-elle, si l'exploiteur est blanc par nature et le Noir exploité, alors l'ouvrier petit blanc est un exploiteur capitaliste du fait de la couleur de sa peau, mais « on ne doit pas s'étonner que le grand propriétaire noir Dumarsais Estime, se soit converti en un "petit paysan des Verrettes".De même, le vaudou comme instrument de libération n'est qu'une supercherie : "Les 19 ans de pouvoir duvaliériste ont démontré comment le vaudou est utilisé par la classe dominante (noire) pour maintenir, non seulement les masses, mais aussi des couches d'intellectuels dans son giron. La preuve en est l'exaltation des chansons et cérémonies vaudouesques, la mise en vogue des danses populaires, des récitals de poésie de la négritude et la portée à l'écran de l'œuvre de Jacques Roumain :Gouverneur de la rosée." ».
Le noirisme aurait pour finalité dans l'esprit d'une élite haïtienne de couleur, et ceci bien avant l'arrivée au pouvoir de Duvalier, de « remplacer le fouet blanc, par le fouet noir ». C'est en terme de lutte de classes et non de races qu'il convient de poser les problèmes, en Haïticomme ailleurs, poursuit J. Lamartinière, en bonne marxiste qu'elle est. L'exaltation raciste du négrisme n'est qu'une supercherie d'une classe dominante noire ou d'un groupe se préparant à la prise du pouvoir dans un pays à majorité noire, pour mieux tenir et manipuler les masses dominées. « Toutes ces fadaises noiristes n'ont qu'un seul but : démontrer aux masses, leur faire admettre que le Blanc est l'ennemi, que le Noir est l'ami, qu'elles doivent se laisser diriger de préférence par les Noirs portant ainsi un coup fatal aux revendications populaires et à la lutte des classes. »
Je dirai plus loin en quoi je me sépare de Mme Lamartinière mais son analyse ne manque pas de pertinence sur de nombreux points, et vérification expérimentale peut en être faite en Haïti et ailleurs. Dans la période d'intense déstabilisation que traverse actuellement le monde, chacun, homme de race noire ou non doit être attentif à l'usage pervers qui est fait du « noirisme ». ( Lire en cliquant sur le lien mon analyse dans sa totalité : http://www.lescrutateur.com/article-28864292.html ).
Et voici l'article de M.Guilherm qui m'a fourni la matière à ces quelques remarques que je crois utiles, sur la dangerosité, à terme, pour tout le monde, et d'abord pour les noirs, des grossières inepties de tous les CRAN, et de tous les TIN de ce monde, de ces exploiteurs regroupés en caucus, et qui risquent de faire parmi les niais, des cocus à la pelle.
Edouard Boulogne.
Le CRAN monte le caucus de la diversité ' article de François-Xavier Guilherm ).
« Élus, futurs élus, citoyens, citoyennes, nous signons cet appel et lançons en ce jour le caucus de la diversité. » Louis-Georges Tin, président du CRAN (conseil représentatif des associations noires), déçu de la représentation de la diversité dans les instances politiques françaises, a agrégé autour de lui un certain nombre d’association pour que « les choses avancent ». Au lendemain des législatives, remarque le président du CRAN, « les députés noirs, arabes ou asiatiques constituent entre 1 et 2% des parlementaires élus, alors que dans l'ensemble du territoire hexagonal, ils représentent 10% au moins de la population globale. Heureusement qu'il y a les députés de l'outre-mer. Autrement, le résultat serait encore plus médiocre. » Il estime donc que, à l’instar de la loi en faveur de la parité adoptée sous le gouvernement Jospin, « on ne pourra arriver à une véritable égalité sans une loi effective, sans une action volontariste. On lui donnera la forme et le nom que l'on voudra. » Ce sera donc un caucus. Un caucus est une réunion de personnes dont l'objectif est de promouvoir un changement de politique ou d'organisation. Aux Etats-Unis, les républicains et les démocrates s'organisent en caucus au niveau du congrès ou des parlements des États. Parmi les caucus du congrès, l'un des plus connus est le black caucus regroupant les élus afro-américains. C’est donc sur ce modèle anglo-saxon que le CRAN se propose d’agir. Parmi les signataires qui intègrent le caucus de la diversité, on trouve les associations Banlieue citoyenne (Thiaba Bruni), Mouvement Pluricitoyen (François Durpaire), Nous ne marcherons plus, l'Association des Jeunes Chinois de France (Sacha Lin), Les Outremer en Hexagone (Angèle Louviers), République et Diversité et de nombreux élus locaux et candidats aux dernières législatives issus de la diversité.
FXG (agence de presse GHM)