Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.
29 Août 2012
( "Big Brother is wayching you." Big Brother vous surveille. Big Brother est un symbole, plus qu'une personne. Le symbole, apparemment bienveillant, du
maître le plus impitoyable. Comme dans le film Matrix. C'est aussi l'un des personnages centraux du roman capital de Georges Orwell, que tout lecteur du Scrutateur devrait avoir lu, au moins une fois. ).
[ Le pire, des dangers qui nous menacent présentement, c'est l'aboulie – ( c'est-à-dire l'avachissement de la volonté, des caractères ) mais aussi l'obturation de l'intelligence. Ceux qui, sous le masque de ce qu'ils appellent la démocratie, veulent nous gouverner, savent que la meilleure de leurs armes est la démobilisation des citoyens, des vrais, de ceux qui pensent vraiment, réellement, obstinément, de ceux qui, quand – par exemple ils votent, ne votent pas seulement, mécaniquement, pour « la gauche », ou pour « la droite » ( termes qui, à force d'habitude, finissent par n'être plus que des stimuli pour gens parfaitement dressés, et dont les déterminations ne procèdent plus d'une vision intérieure, de la patrie, et de principes politiques, mais surtout moraux et spirituels ), mais pour des slogans qui ne sont, le plus souvent que des artefacts, dont les inventeurs cyniques, qui sont les mieux placés pour n'y pas croire, puisqu'ils sont destinés, sous prétexte d'amour de la démocratie, de l'humanité et des « dwas » de l'homme, à nous faire marcher « droit », c'est-à-dire dans le sens voulu par la nouvelle caste des « maîtres », dont le siège est partout, et l'incarnation nulle part.
« Des bêtes, ce serait si simple » fait dire Jean Anouilh à Créon dans son Antigone. Quel merveilleux moyen de régner tranquillement, que de transformer les habitants de la Cité en moutons, parfaitement dressés, sous la surveillance de chiens de garde.
Longtemps il a fallu se résigner à « gouverner ». Il fallait compter avec la rétivité des peuples, avec des principes transcendants, identifiés par des religions et des philosophes, qui venaient nourrir la sensibilité populaire.
Grâce au « progrès », notamment au progrès technique, on a sinon supprimé les problèmes, et les principes qui nous distinguent des bêtes, en tout cas, surtout dans les pays « développés » supprimé (disons, pour l'instant, « infléchi », en attendant mieux ) leur appréhension par la conscience des peuples.
Ah! la généralisation de l'école « gratuite? Laïque ? Obligatoire! « Certes!
Mais l'école est souvent devenue l'instrument d'une soumission aux mots d'ordre d'une CASTE, d'autant plus redoutable que ses membres veulent persuader qu'ils sont libérateurs, quand ils ne sont, ces mots d'ordre, que les slogans du parti de la soumission, slogans pervers puisqu'ils asservissent en même temps qu'ils s'affirment comme libérateurs. Ah ces milliers de petits ( et grands, ou plutôt vieux ) « zindignés », qui braillent à nos oreilles, tous les jours sur toutes les radios-TV, pour mieux imprimer les « vérités qu'il faut croire », selon le principe fermement établi par le Big Brother d'Aldous Huxley : « un mensonge, dix mille fois répété, devient une vérité ». Du moins pour les paresseux, pour ceux qui ne s'intéressent à rien, qui ne font pas de politique ( et font dès lors la pire des politiques ), qui ne veulent pas « se prendre la tête avec tout çà », qui considèrent le fait religieux comme une vieille illusion aliénante, et dès lors mettent toutes les religions sur le même plan, font de l'Eglise catholique un repère pour pédophiles en tous genres, et ne s'indignent pas qu'on la traite, comme on traite n'importe quoi, mais sont prèts à descendre dans la rue, sinon ( pas encore ) pour devenir musulmans, du moins pour défendre l'Islam contre le « racisme » des Français, au nom des « dwas » de l'Homme.
Pauvre peuple! Pauvre peuple français notamment, objet plus particulier de la vindicte doucereuse des « grands inconnus » qui nous gouvernent ( à notre insu ), et d'autant plus qu'il a si longtemps porté ( peut-être même avant 1789, disent des « esprits furieusement réactionnaires ». réacs! Qu'ils disent, monsieur le commissaire! Qu'ils disent! ) le flambeau de l'esprit ( Esprit? ), et la chrétienté, si ...emmerdante aux puissants émasculateurs, malgré, parfois, des apparences contraires.
Faut-il s'incliner, s'abaisser, se soumettre? Que nenni!
Jamais, car je ne veux pas être trop long, ( il y a aussi, et davantage, à lire Calwell ) je n'ai jamais autant ressenti qu'en ce moment la beauté, et la profondeur des propos du général de Gaulle à la fin de ses Mémoires de guerre : « Vieille France, accablée d'Histoire, meurtrie de guerres et de révolutions, allant sans relâche de la grandeur au déclin, mais redressée de siècle en siècle, par le génie du renouveau ».
Edouard Boulogne.
Dites ce que vous voulez du christianisme! De préférence, traînez-le dans la boue. On ne vous fera rien, on ne vous dira rien. Ou plutôt vous serez traité en héros ( et hérault ) d'une laïcité qui, trop souvent est le masque d'un laïcisme qui se déguise.
Prenez garde, pourtant, à ne pas faire la même chose en ce qui concerne...l'islam.
Monsieur le maire de Paris vous traiterait en paria, en fasciste, en « intégriste » catholique.
Pourquoi? La lâcheté y a sa part, car les musulmans eux ne sont pas très commodes, et, dans certaines limites, c'est à leur honneur.
Mais certains de nos maîtres masqués, poursuivent un autre but. Dans « l'esprit » de ces gens là, la réduction de l'islam viendra. Chacun son tour, et c'est une des conditions de l'augmentation à l'infini de leur pouvoir. « Des bêtes, ce serait si simple ».
Pour l'instant, question de tactique, il s'agit d'utiliser l'islam comme bélier, pour achever ce qui reste de chrétienté. C'est-à-dire de la « France éternelle », dont parlait de Gaulle dans un discours célèbre d'août 1944, à l'Hôtel de ville de Paris.
« Veilleur où en est la nuit »? comme il est crié au début de l'Agamemnon d'Eschyle.
Nous sommes quelques-uns, dans la nuit, à répondre.
Christopher Caldwell, dans une interview récente au Figaro, apporte le réponse du scrutateur de nuit, aujourd'hui, ce 29 septembre 2012.
LS.
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