Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.
29 Août 2012
Un commentaire envoyé hier ne comportait pas de texte dans l'espace réservé à celui ci. Je l'ai signalé à l'auteur, qui me répond par une autre voix. Mais le transfert s'avère, cette fois, difficile. On peut le lire toutefois. Le voici :
Le 28 août 2012 à 08:51, Edouard BOULOGNE a écrit :
> Cher ami, votre commentaire ne comprend de texte.
le courrier électronique a parfois des humeurs…
Ci-joint le commentaire relatif à l'"histoire à chaud",en espérant qu'il veuille bien vous joindre.
Bien cordialement,
Claude HOUEL
Les
sciences
humaines,
comme
l’indique
leur
nom
sont…humaines.
Cela
signifie
que
l’observateur
et
l’observé
sont
de
la
même
espèce
et
que
la
conclusion
ne
peut
avoir,
quelle
que
soit
l’honnêteté
intellectuelle
du
«
scientifique
»
la
rigueur
de
la
démonstration
mathématique.
Comment
raconter
l’Histoire
quand
on
connaît
la
fragilité
du
témoignage
humain,
la
volatilité
de
la
parole
dans
la
transmission
orale
ou
le
danger
de
bâtir
des
hypothèses
à
partir
de
documents
ou
d’artefacts
épars.
Chaque
livre
d’histoire,
chaque
cours
d’histoire,
chaque
conférence
devrait
indiquer,
en
préalable,
le
principe
de
fragilité
de
l’Histoire
bâtie
sur
des
histoires.
L’Histoire
n’est
pas
une
démonstration,
et
les
enfants
le
savent
bien,
elle
se
raconte.
Le
conteur,
au
fil
du
temps
est
tenté
de
la
modifier,
voire
de
la
modifier
au
fil
de
son
humeur
…ou
de
sa
position
politique.
L’Histoire
devrait
être
enseignée
comme
la
philosophie,
avec
exposé
des
thèses
et
discussion
dans
la
recherche,
chacun
y
puisant
son
idée
pour
la
conclusion.
Si
l’historien,
diplômé,
n’est
pas
un
scientifique,
que
dire
du
pseudo-‐historien
autoproclamé
?
C’est
une
posture
que
l’on
rencontre
souvent
sous
nos
cieux
où
tel
élu,
tel
enseignant
en
droit
ou
tel
médecin
se
présente
comme
historien,
surtout
devant
des
médias
ou
un
auditoire
qui
ne
vérifient
rien.
Cela
donne
une
histoire
déformée
où
la
répétition
d’inepties
ou
de
mensonges
tient
lieu
de
vérité
première.
Cette
démarche
est
dangereuse
quand
elle
sert
des
buts
politiques
avoués
ou
non
et
que
l’on
voit
une
taubira
oser
mettre
en
cause
un
éminent
historien
soutenu
par
la
majorité
de
ses
pairs.
Restons
vigilant
sur
les
manipulations
d’où
qu’elles
viennent
et
rétablissons
à
chaque
fois,
comme
le
Scrutateur,
les
faits