Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.
13 Mars 2011
Contre Marine Le Pen, M.Robert Badinter-Nimbus.
( M.Robert Badinter
).
( Les liens fonctionnent mal. Pour voir et entendre ce à quoi ils renvoient, ils faut les sélectionner; et pratiquer un copier-coller avec la barre des articles tout en haut ).
Mon petit blog, Le Scrutateur Guadeloupéen, notre petit Scrutateur Guadeloupéen grandit, Grandit, GRANDIT. Je m'en aperçois non seulement à la consultation matinale régulière de ses résultats de la veille, mais aux réactions qu'il provoque, au courrier abondant qu'il suscite, qui me demande beaucoup de temps pour le dépouiller, ce dont je ne songe pas un instant à me plaindre.
Car après tout rien ne m'oblige à ce travail qui n'est pas, cependant, pour moi une simple distraction.
Distraction certes aussi, mais surtout le désir de partager des analyses de l'actualité sur divers plans, en m'appuyant tant sur ma formation de « philosophe », que sur la double expérience qui est la mienne d'ancien professeur, et d'ancien journaliste d'idées et de politique.
( I ) Un de mes lecteurs par exemple réagissant tant à l'actualité qu'à mon article d'hier sur le phénomène Marine Le Pen dans l'opinion française, communique cet extrait d'une tribune de M. Robert Badinter :
http://www.youtube.com/watch?v=DfwJQq2FmIA&feature=youtu.be
Je me permets de dire le peu de cas que je fais de cette prise de position de M.le sénateur.
Robert Badinter est un homme plutôt sympathique, et un homme de convictions, ce qui est plutôt rare dans le monde politique, et pour quoi il importe de le saluer.
Cela ne dispense pas de réfléchir, et de se souvenir que l'argument d'autorité n'a pas une valeur absolue dans ce domaine. Ma remarque valant, bien entendu, à mes propres yeux, pour ce que je vais dire.
M. Badinter est un avocat de talent.
Mais il en est d'autres.
Il doit l'essentiel de sa notoriété à François Mitterrand qui en fit un ministre de la justice. C'est ce ministre de la justice qui fut au Parlement le rapporteur de la loi sur l'abolition de la peine de mort. Son discours, à cette occasion, fut plein de fougue et de talent. Nous l'avons souvent revu et entendu à la télévision depuis cette époque, et c'est à ce titre que l'auteur passera à la postérité.
Robert Badinter ne s'est jamais remis de ce que l'évènement de sa vie soit désormais derrière lui, au temps de sa jeunesse.
Régulièrement, il tente de remettre ça, de revivre, encore une fois, l'émotion jouissive intense qui fut alors la sienne.
Ce fut, par exemple, en ce jour de commémoration de la tragédie juive,durant la seconde guerre mondiale, devant le Mémorial du martyre juif, à Paris, à l'une des extrémités de l'île de la Cité.
François Mitterrand, encore président de la République y avait prononcé un discours et avait été sifflé par une partie de l'assistance qui avait gardé le souvenir de ses connivences avec le gouvernement de Vichy.
On vit alors M. Badinter se précipiter, s'emparer du micro, et parler avec une extraordinaire véhémence pour défendre l'homme de Jarnac. « J'ai honte, hurla-t-il, vous me faites honte... ». ( bis).
Aujourd'hui c'est dans un studio de télévision que l'ancien ministre, comme dans un prétoire, comme dans une plaidoirie devant un jury d'assises dans une grande affaire à portée historique, déploie son indignation, et, encore, sa honte. ( ter ).
Il ne me convainc pas.
Il ne me convainc pas parce que nous ne sommes pas dans un concours d'éloquence, mais devant une situation politique complexe, où le sort d'un pays, le nôtre, est peut-être en jeu. Et la politique, qui n'exclut pas les considérations morales, demande toutefois à ceux qui sont à la tête des affaires publiques ou qui ont à éclairer le public à leur sujet, exige que l'on juge avec sa tête, avec sa raison, non avec sa sensibilité, dans l'ambiguité extrême des situations complexes, et non d'un point de vue général et abstrait.
Du point de vue de Sirius en quelque sorte.
R. Badinter émeut, avec raison, quand il évoque l'égalité des Français devant la loi, quand il répugne à des distinctions entre les citoyens de vieille souche, et les citoyens de fraîche date.
« Il n'y a que des Français » dit-il dans un sanglot.
Cela est vrai dans l'abstrait. La réalité concrète appelle à tempérer l'envolée.
Car aujourd'hui, pour un Français de vieille extrace, combien de Français d'occasion, combien de Français fraichement naturalisés, pour les avantages sociaux bien plus que par amour d'un sol, par solidarité avec une riche histoire? Combien de Français nés de mariage arrangés, avec la complicité des profiteurs qui se font payer, et cher, leurs « services ».
La France s'est faite en 15 siècles, à coups d'épées disait de Gaulle. Nous disons aujourd'hui « un Français », mais au 13ème siècle les Occitans ne se disaient guère Français, ni au 17ème siècle les Bretons, ni bien plus tard encore les Alsaciens, et il en est de même pour la plupart des provinces. Nous le savons bien aux Antilles.
Notre unité n'est un fait, à peu près acquis, que depuis la 3ème République. Et elle est l'oeuvre de deux facteurs principaux, la communauté des croyances chrétiennes ( qui ne put cependant empêcher les guerres de religions, et bien des guerres féodales ) et la philosophie des lumières.
Ce qui est en jeu, aujourd'hui, en France, c'est cette continuité de l'unité nationale du fait de l'arrivée massive sur le territoire de millions d'immigrés, dont ce n'est pas la race qui pose problème, mais leurs religions, et leurs cultures, peu compatibles avec la culture française, et du fait du nombre des immigrés qui font corps et masse, et de ce fait sont peu soucieux de s'assimiler à la nation française comme les immigrants d'avant guerre, de culture européenne et chrétienne. Ils tendent à se constituer en états dans l'Etat, contre l'Etat.
Les « idéalistes », les professeurs Nimbus, du genre de M. Badinter ont évoqué, et prôné, le développement d'une société multiculturelle. C'est cette utopie qui depuis trente ans entraîne la lente décomposition du corps national français et suscite les réactions d'autodéfense, comme d'un organisme agressé qui suscite des anticorps, et dont bénéficient des politiciens, démagogues ou non. ( Ceci toutes choses égales, bien entendu. J'utilise une métaphore, et ne suis pas en train de comparer les immigrés à des virus!!! )
Le multiculturalisme est cette idéologie qui prétend promouvoir la coexistence de plusieurs cultures dans un même pays. Et cette idéologie ne peut aboutir qu'à un échec, et à terme à de redoutables conflits entre systèmes de valeurs incompatibles.
On peut s'étonner qu'un humaniste comme M. Badinter ne s'en aperçoive pas. Son épouse en tout cas, sur ce point est bien plus lucide.
Jugez-en plutôt :
http://www.youtube.com/watch?v=LRaXAKdToMU&feature=related
Je subodore quelques disputes à table, lors des déjeuners de famille, et je n'ai pas de mal à me persuader qu'un pourcentage plus élevé de femmes dans la vie politique et culturelle ne devrait pas nuire à l'équilibre du raisonnement.
( Mme Elizabeth Badinter ).
( II ) 2ème » lecteur ) :
Un autre lecteur me fournit un deuxième exemple des effets du multiculturalisme en marche dans notre France.
Voici :
Sommes-nous
en France ou en Iran ? par Chantal Macaire
Je viens d’ apprendre la décision de Laurent BLANC de bannir le porc des repas des joueurs, que je juge inqualifiable ! Car où sommes-nous, Madame la Ministre ? En Arabie Saoudite ? En Iran ? En Algérie ? Au Maroc
?
> > > > Non, nous sommes en France, et la France n’ est pas encore devenue un pays islamiste ! Je juge qu’ il est SCANDALEUX que Laurent Blanc
obéisse à des considérations religieuses, qui n’ ont rien à voir avec le sport et qui n’ ont pas à s’ imposer en France, pays laïque, et qu’ il renie par la même occasion la longue tradition
culinaire française, qui fait une large place au porc !
> > > > Par ailleurs, de quel droit priverait-il d’ éventuels joueurs "souchiens" de charcuterie, tout cela pour contenter des joueurs, dont on a
vu qu ’ ils sont tout juste bons à ridiculiser notre pays, et dont on constate le profond attachement à notre patrie au peu d‘ardeur (et c’ est un euphémisme) qu ’ ils mettent à chanter la
Marseillaise !
> > > > Si les choses continuent ainsi, on est en droit de se demander si la conversion à l’islam ne sera pas bientôt obligatoire pour les joueurs
tricolores non-musulmans et leur entraîneur...
> > > > Quand on voit le dernier fait divers en date du 15 août à Lyon (un sénégalais agressé à la terrasse d’ un restaurant pour n’ avoir pas
respecté le ramadan -ce qui est son droit dans un pays comme le nôtre- et de ce fait ayant subi une fracture du crâne qui lui a valu une trépanation), on ne peut que craindre de voir des faits de
ce type se multiplier... A quand un entraîneur ou un joueur roué de coups, lui aussi, pour n’ avoir pas observé le jeûne ?
> > > > Faut-il que le football français donne le mauvais exemple en cédant à des exigences religieuses, qui iront croissant du fait qu’ on exauce
chacune d’ elles ?
> > > > J’ espère , Madame la Ministre des Sports, que vous saurez remettre du bon sens là où il fait défaut, c’ est-à-dire dans la cervelle de
Laurent Blanc...
Chantal Macaire
( III ) Un troisième lecteur, de la Martinique cette fois, nous adresse cet autre exemple :
Les chiens sont considérés comme impurs par les musulmans :
"Deux organisations islamiques basées à Lérida ont demandé au Conseil municipal d’adopter une loi locale pour interdire la présence de chiens dans les autobus urbains et dans certains endroits fréquentés principalement par des musulmans. Les chiens sont considérés «impurs» par l’islam.
Ces associations sont les mêmes qui ont présenté un recours contre l’arrêté municipal qui interdit le port de la burqa. Selon elles, la ville devrait réglementer la présence des chiens sur la voie publique et dans certaines installations municipales afin de “ne pas offenser les musulmans.“
Ils poussent même l’argument jusqu’à considérer que la présence « d’animaux impurs » à leurs côtés constitue une atteinte à la liberté religieuse et au droit des musulmans de vivre conformément aux préceptes coraniques.
Une source de la communauté musulmane de Lérida a annoncé une prochaine réunion de ses membres avec des représentants de la municipalité. Ils font remarquer qu’une revendication comme celle proposée a déjà été acceptée dans certaines villes européennes comme Londres, où la présence des chiens dans les autobus publics est interdite.
À la question de savoir s’ils feraient une exception pour les chiens d’aveugle, la réponse a été catégorique: «Un chien, c’est un chien.”"
Lahire
( IV ) Un quatrième exemple n'est pas piqué des vers :
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( V ) Le cinquième et dernier exemple ( le dernier parce que je ne veux pas encombrer outre mesure cet article ) émane des services du contre espionnage français. Cliquez et écoutez attentivement.
Voici ce que je voulais faire remarquer à monsieur Robert Badinter, que je me plais, ce n'est pas bien méchant, à traiter de professeur Nimbus, perdu dans les nuages.
Encore une fois je ne méprise pas sa pensée. Je la considère même comme digne d'être écoutée, attentivement, dans la période difficile et dangereuse de notre histoire que nous vivons.
Mais prendre le ton de l'indignation terrorisée devant la montée dans des sondages du thermomètre Marine Le Pen, est indigne d'un POLITIQUE.
( Le professeur
Nimbus).
Nulle haine ne doit nous être inspirée par les tragiques, et/ou inquiétants faits divers de notre vie quotidienne. Mais quand la fièvre monte, il est absurde de briser le thermomètre pour se rassurer.
Les bons chefs ne sont pas ceux qui distillent les belles paroles au nom des grands principes et des bons sentiments. Ils sont ceux qui s'efforcent de garder l'esprit lucide et clairs pour formuler les bons diagnostics, en vue des bons moyens pour rétablir l'ordre et la santé de la cité.
Eloignés de toute démagogie, ils doivent pouvoir assumer les sarcasmes des imbéciles, les calomnies des profiteurs du désordre,accepter de passer pour les violents qu'ils ne sont pas.
Ils doivent avoir l'esprit dur, et le coeur doux.
Edouard Boulogne.