Pourquoi suis-je français ?
Je suis français parce que je suis de nationalité française. Que ma nationalité soit
d ' origine ou acquise, peu importe, pourvu que je me reconnaisse fils d ' une nation, c ' est-à-dire d ' un
ensemble d ' humains unis par une communauté de territoire, de langue, de traditions et d ' aspirations. Le territoire,
c ' est ma maison ; la langue en est la clé ; les traditions en sont les fondations ; les aspirations sont les portes et les
fenêtres. Le tout, c ' est mon présent. C ' est ce présent localisable, parlant, historique et prospectif que j ' incarne
quand je me déclare français. Mon identité est donc plus que ma carte d ' identité : c ' est un vouloir-être qui
m ' oblige à réagir contre ceux qui ne veulent pas de la France alors même qu ' ils y vivent ou qu ' ils en vivent. Mon
identité est une action ! L ' Histoire qui me porte est aussi l ' Histoire que je porte dans un sentiment permanent
d ' auto-défense. Mon identité est un silence intérieur capable de colères. L ' actuel débat sur l ' identité nationale
corrobore cette évidence. La France gronde en moi comme en chaque Français qui aspire à rester français, car l ' actuelle identité de la France
est en train de changer l ' identité des Français ! Les Français en ont assez, en effet, de vivre au
quotidien l' altération de leur être.
Etre français, c ' est donc être hostile à ceux qui sont hostiles aux lois
françaises, à commencer par celles qui sont perçues comme lois du pays d’accueil.
Je suis français parce que je dénonce la « nouvelle France » !
Je suis français parce que je suis révolté d ' entendre, sur mon sol, des
manifestants hurler des slogans antisémites ou soutenir les terroristes du Proche-Orient.
Je suis français parce que je ne supporte pas que des drapeaux étrangers ou des banderoles
francophobes soient brandis agressivement lors de rencontres sportives ou dans des manifestations de rue.
Je suis français parce que je ne tolère plus les personnes qui, sous le couvert de nos lois,
font le lit de leur culture en défaisant celui de la République.
Je suis français parce que je ne veux plus de ces prêcheurs qui, au nom d ' une
religion, tiennent des discours anti-occidentaux.
Je suis français parce que je n' apprécie pas du tout
qu ' il y ait dans nos banlieues des hommes et des femmes pour voir en Ben Laden un saint ou un héros.
Je suis français parce que je n ' ai plus la sollicitude que j ' avais
naguère pour les « sans-papiers » et autres hors-la-loi qui squattent nos églises et méprisent nos droits en exigeant des droits
différentiels.
Je suis français parce que je n ' accepte plus que des élèves ordonnent
qu ' on réécrive les cours d ' Histoire au seul motif que l ' enseignant leur présenterait une vision exclusivement
judéo-chrétienne du monde.
Je suis français parce que je ne comprends plus que des étudiants musulmans récusent la
mixité, les enseignantes, les enseignants non musulmans, la pensée déiste, encyclopédiste, athée, les Lumières, les cours de littérature, de philosophie,
de physique, de biologie, de sport, en un mot tout ce qui gêne leurs convictions célestes.
Je suis français parce que je suis excédé de ne plus pouvoir mettre, à Noël, une crèche dans
une vitrine ou un sapin dans une école sans déclencher une commission d’enquête.
Le Français que je suis enrage d’apprendre qu’un train peut être un lieu de tabassage ou de
viol, voire un moyen de transport quasi gratuit pour ces anonymes qui tabassent et qui violent, et dont l’identité, systématiquement tue, se révèle
pourtant par ce silence même !
Le Français que je suis serre les poings lorsqu ' il entend Dominique Baudis
avouer personnellement « ne plus pouvoir sortir dans certains quartiers sans se faire traiter de « sale Français » (FR3 Toulouse,
1999) ! Le Français que je suis souffre de savoir qu ' en 2002, François Bayrou qui s ' était rendu à Strasbourg dans le
cadre de la campagne présidentielle , a vu les vitres de la mairie où il se trouvait brisées par des pierres, comme s ' il
était le Mal, et qu ' en 2005, Nicolas Sarkozy, visitant une cité « difficile » d ' Argenteuil, a été caillassé de la même
façon comme s 'il était le Diable !
Le Français que je suis n ' est pas près d ' oublier l ' image
incroyable du visage de Jacques Chirac couverts de crachats de « jeunes » lors d ' une visite à Mantes-la-Jolie, le 4 mars 2002, ni
la Marseillaise sifflée en 2001, 2007 et 2008 au stade de France !
Je suis français lorsque je m’insurge contre la tiers-mondisation de nos cités, d’où les
autochtones sont chassés au prorata de l’arrivée des étrangers, conformément à une politique immigrationniste suicidaire qui aligne progressivement notre
pays sur le Kosovo – devenu musulman à 90% en moins de 50 ans !
Je suis français lorsque je vomis le racisme anti-blancs, comme tout autre forme de racisme,
et par conséquent, lorsque je tempête contre la discrimination positive » – en laquelle j’aperçois l’avancée du « racisme positif » sitôt
qu’elle se fonde sur la couleur, et du « politiquement correct » dans ce qu’il peut avoir d’imbécile et de pleutre !
Je suis français lorsque je fulmine contre les lois françaises appliquées du bout des lèvres
dans les « cités » et les « banlieues ».
Je suis français en refusant de baisser les yeux quand je croise les occupants de zones
hypocritement qualifiées de « non-droit ».
Je suis français lorsque je n’entends plus être une victime « ethnique » de la
violence ordinaire, que ce soit pour une aile froissée, une priorité refusée, une cigarette que je n’ai pas la chance d’avoir sur moi, un sandwich au
jambon jugé « insultant », un geste ou un mot interprété de travers, ou le simple fait d’être là.
Je suis français quand j’anticipe les violences qui n’auraient pas manquer d’éclater dans
tout l’Hexagone au soir du 18 novembre 2009 si la victoire frauduleuse de l’équipe de France de football avait été obtenue non contre l’Irlande mais
contre l’Algérie.
Je suis français quand je constate, scandalisé, que les fêtes du Nouvel An célèbrent le
renouvellement flambant neuf du parc automobile !
Je suis français quand j’exige que soient sévèrement punis ceux qui téléphonent aux pompiers
et aux médecins pour les faire tomber dans d’immondes traquenards.
Je suis français quand s’agitent en ma mémoire les voyous qui saccagent nos lieux de vie
parce qu’un des leurs s’est tué accidentellement au volant d’un véhicule volé, et qui, profitant de ce drame, jettent par la fenêtre de leur immeuble
frigidaires, machines à laver, téléviseurs et autres objets « anodins », défoncent les devantures de locaux et de magasins à la voiture bélier,
attaquent les commissariats au lance-roquette, accueillent les forces de l’ordre à coups de pierres, de boules de pétanque, de cocktails Molotov, de
revolver ou de fusil, incendient tout ce qui peut brûler, trafiquent la poudre, les véhicules et les armes... quand ils ne s’engagent pas dans des
cellules terroristes pour semer sur notre sol ou ailleurs la dévastation et la mort !
Je suis français quand ...
des rappeurs veulent « niquer la France », quand Houria Bouteldja traite mes compatriotes de « souchiens »,
quand je dénonce l’islamisation de mon pays comme des pays européens,
quand je plaide pour une Europe laïque et féministe, quand j’admire Malek Boutih, Malika
Sorel, Hamid Zanaz, Kébir Jbil, Pascal Hilout, Sihem Habchi, Abdennour Bidar... tous issus de l’immigration et tous honneur de la France par leur
engagement authentique en faveur des valeurs républicaines.
Je suis Français quand je soutiens les Droits de l’Homme, quand j’en appelle à l’universel
par la femme – qui est l’Homme – et par l’Homme, qui ne vaut que par l’universel.
Je suis français plus que jamais quand, au nom de cet universel, je pense aux Français qui
ont donné leur vie non seulement pour que je n’aie pas à donner la mienne, mais encore pour que je puisse vivre les valeurs qui les ont tenus debout
quand tout s’écroulait autour d’eux.
Ces valeurs ne doivent pas être noyées dans je ne sais quelle honte nationale : c’est
par elles et pour elles que je suis ce que je suis.
Je suis français par résistance !
Cyrano

( Les américains, Russes, Chinois, Algériens, Argentins, Brésiliens, Togolais, etc, ont tous le droit d'être fier de leur pays. .
Mais si un Français se dit fier de la France, alors qu'il prenne garde. Il sera très vite classé comme nationaliste et xénophobe, fasciste, émanation
d'une mentalité ringarde et rance (BHL dixit!) et pire encore, peut-être raciste.
Il se trouve que les Français commencent à en avoir assez de la campagne d'intimidation et d'exclusion dont ils sont victimes dans leurs propres pays, par
des gens, souvent, venant de pays étrangers, et qui se plaignent d'être mal accueillis en France, alors qu'ils ont toujours la possibilité de
retourner chez eux;
Le texte signé Cyrano, a été publié par le site Riposte Laïque, auquel le Scrutateur a souvent rendu hommage depuis quelques semaines.
EB).
Pourquoi suis-je Français?
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