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1 Juin 2011
(
Victor Hugo, en mage. Image satirique de l'époque. Je n'ai pas écrit "satyrique". Quoique s'agissant du cher Victor !!!! Il n'y a rien de nouveau sous le soleil).
Tout lemonde connait Les Misérables du grand Victor Hugo, et peut-être aussi La légende des siècles, la Fin de Satan, les Contempations, son Han d'Islande, et son Bug Jargal ( deux oeuvres de jeunesse écrites respectivement par le cher Victor à l'âge de 16 et... 14 ans; les hommes sont inégalement doués!). Les lycéens d'aujourd'hui connaissent au moins ce poème:
"Demain dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai, vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la campagne,
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps" (etc).
Victor Hugo fut aussi, il le prétendait du moins, un voyant. Paut-être même un petit peu voyeur, si l'on parcourt ses carnets intimes ( et Gide, en son journal, prétendait que l'auteur de Carnets "intimes", n'oublie jamais, en écrivant, qu'ils seront lus!).
Je fus mis au courant de sa "voyance" par la lecture, il y a très longtemps, ( à lire en imaginant la voix off - et chevrotante - du moine dans le célèbre film Le nom de la rose, d'après le roman d'Umberto Eco, " maintenant que je suis vieux, très vieux, je n'ai jamais pu oublier...etc"!!! ) de la biographie du vieux Victor : Olympio ou la vie de Victor Hugo, par André Maurois.
Victor Hugo, nous dit Maurois, lors de son exil à Guernesey, fit tourner les tables. Il entra, nous dit-il, en relation avec les personnages les plus illustres, Eschyle, Sophocle, Socrate, Shakespeare, sans aller toutefois jusqu'à Jésus-Christ. Il nota leurs communications !
En bon philosophe, je suis plutôt sceptique sur ce genre de pratique, du moins sur leurs résultats.
Pourtant, en ces jours de 2011, "ou il se fait tard" ( voir Le nom de la rose, voix "Off" !!! ), mon caquet philosophique est un peu rabattu.
C'est que voici, Ô ma mémoire, un passage du premier acte de Ruy Blas, de Victor Hugo, écrit en 1838.
Lisez-le, amis lecteurs, et dîtes-moi : n'y a t-il pas de quoi être troublé?
(Ruy Blas, acte I scène 1)