18 Avril 2012
( La sous-préfecture de Pointe-à-Pitre, sous le regard scrutateur de qui vous savez )
( Au moment où je me décide à publier ce document ( le mercredi 18 avril 2012 ), la récolte sucrière commence seulement à Marie-Galante, avec deux mois de retard, du fait surtout de l'agitation du syndicat indépendantiste UGTG ( les « bons Samaritains de la Guadeloupe », selon un ecclésiastique calomniateur, irresponsable, et imposteur, de plus en plus reconnu comme tel ).
Pourtant la résistance ( verbale seulement hélas! ) des Marie-Galantais à l'action subversive, (surtout les petits planteurs, c'est-à-dire, dans cette dépendance, des planteurs, tout simplement ) s'était manifestée.
Mais qu'importe aux trublions, cette minorité agissante indépendantiste, dont la seule préoccupation est le sabotage ( qu'ils appellent la « résistance économique « !!! -sic-! ).
En Guadeloupe, proprement dite, ce que nous appelons très sérieusement « le continent », c'est la seule, mais grande ( à l'échelle du... « continent » ) unité de production qui est paralysée, depuis hier, et après deux mois de récolte, sous des prétextes fallacieux, de la même UGTG.
La récolte avait pourtant bien commencé, depuis deux mois. Trop bien pour les saboteurs ( « résistants économiques »!!!), qui réclament des négociations.
Mais pour négocier il faut être deux, déclare le directeur de l'usine. Et avec l'UGTG, il n'y a pas de négociations possibles. Ces messieurs vous intiment leurs oukases, et il n' y a qu'à s'incliner.
Le représentant des planteurs, (de petits planteurs, comme il en est aujourd'hui, très majoritairement en Guadeloupe dans le secteur de la canne ), M. Baghélou, un indien, ( et cette précision n'est pas « discriminatoire », ou si elle l'est c'est à cause du politiquement correct ) regrette à la télévision : « pour la première fois depuis trois ans la récolte avait commencé à une date presque normale. Pour la première fois depuis trois ans, les conditions climatiques étaient excellentes, le rendement à la richesse de la canne était bon. Nous nous apprêtions, sinon à gagner de l'argent, du moins à être en mesure de rembourser les dettes dues aux emprunts qui nous ont permis de survivre depuis le « mouvement social » (terme pudique qui désigne la vaste entreprise subversive menée en 2009 par l'UGTG – pseudo LKP ). Tout est remis en question, c'est inadmissible ».
Inadmissible? Certes, et le mot est faible. Mais l'inadmissible est devenu la norme en Guadeloupe depuis que le politiquement correct indépendantiste des « bons samaritains » ( selon l'Imposteur), et des casseurs, règne.
Avant hier, la grève ( blocage des entreprises de Super U, représentants de la moyenne distribution, aux mains d'une famille antillaise « de couleur », -précision, comme ci-dessus, nécessitée par le poids du politiquement correct ), de Super U levée, par la volonté d'une majorité de travailleurs, malgré l'opposition de l'UGTG a engendré de la part du pseudo « syndicat »une réaction virulente, et qui la caractérise en permanence, l'épandage devant les établissements, de tonnes d'huile de vidange. Il en avait été de même peu auparavant, par les mêmes ( « bons Samaritains » ) devant la mairie de la commune de Goyave, coupable de crime de lèse majesté à l'égard de Domota, de ses pompes et de ses oeuvres. Etc, etc!
La Guadeloupe est-elle ingouvernable?
OUI, SI rien ne change. Les Guadeloupéens, dans leur immense majorité, le président ( socialiste ) du Conseil Régional de la Guadeloupe M. Victorien Lurel, le dit très clairement dans son livre récent Lettre ouverte à mes compatriotes de l'hexagone ( Armand Colin ) : les séparatistes en Guadeloupe sont une infime minorité. Mais ils usent d'armes, et de slogans violents, intimidants, et jouent sur les instruments actuels du politiquement correct pour paralyser, d'une part l'administration et l'Etat, craignant de passer pour des répressifs ou des racistes, et d'autre part les Guadeloupéens qui ne se sentant pas protégés adoptent trop souvent une attitude passive.
Dans l'état actuel des choses, ce que M. Badlou, et l'ensemble des Guadeloupéens doivent comprendre, c'est que le seul langage que les fascistes de l'UGTG peuvent comprendre, est la contre-intimidation.
Tant que de l'huile de vidange, en quantité suffisante, n'aura pas rempli les piscines de MM. Domota, Clavier et tutti quanti, ( et je ne livre qu'un échantillon symbolique de ce qu'il faut faire ), tant qu'on n'opposera à cette racaille que des paroles polies sur la nécessité du dialogue social, et le regret qu'il se se fasse pas, nous en serons quitte pour pleurer les larmes que nous n'avons plus.
Evidemment, ces propos que j'énonce haut et fort, et que je répète, me vaudront de la part des bons « apôtres » des qualificatifs aimables, :extrémiste, etc.
Tant pis, alors, pour ceux qui auront eu peur de leur ombre.
Il est pourtant plus que temps d'agir.
La Guadeloupe commence à décourager plus de monde que l'on croit, notamment parmi ceux qui lui veulent le plus de bien. La lecture du rapport du député Le Für ( voir plus bas ) le rappelle à ceux qui veulent se rassurer à bon compte.
En voici la conclusion d'abord. Ceux qui voudront le lire en entier doivent cliquer sur le LIEN prévu à cet effet.
Edouard Boulogne.
Conclusion du rapport :
(…. ) Selon l’auteur du rapport « le phénomène indépendantiste (en Guadeloupe NDLR),plus vigoureux qu’ailleurs bien que très minoritaire, contribue à aggraver le sentiment de malaise dans un territoire pourtant soutenu financièrement à bout de bras par la Nation dans son ensemble ainsi que par l’Union européenne».
Le « sentiment de malaise » évoqué par Marc Le Fur relève en réalité plus de l’idéologie de la culpabilisation, véritable fonds de commerce de la classe politique et syndicale antillaise, que de celle de l’anticolonialisme qui prévalait au siècle dernier. L’essentiel de l’action politique antillaise consiste en effet aujourd’hui à demander des « réparations » financières de toutes sortes à la Métropole au nom d’un passé « esclavagiste » aboli… il y a plus d’un siècle et demi !
La France doit-elle continuer d’administrer ces territoires – dans les conditions pour le moins contestables évoquées plus haut – et à payer – fort cher – pour cela ? C’est sans aucun doute la question qui vient à l’esprit à la lecture du courageux rapport du député des Côtes-d’Armor. Aux Antilles, manifestement, la décolonisation reste à faire.