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Le Scrutateur.

Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.

L'UGTG au scalpel de Dolto.

 

UGTG.png

 

 

Analyse de l'appel de L'UGTG le 20mai 2011

Alors que dans toutes les organisations politiques « patriotiques », les commémorations des « journées nationales de mai » se préparent, voilà que des militants de l’UGTG devront le 20 mai prochain faire face à la justice .Michel Madassamy, Gabriel Bourguignon et Fred Louise sont convoqués le 20 mai au tribunal de Pointe à Pitre.

EXTRAITS DU TRACT DE L'UGTG.

 

"Gabriel Bourguignon, Michel Madassamy et Fred Louise comparaissent devant leur tribunal ; leur seul crime : Militer au sein d’une Organisation Syndicale luttant pour le respect du droit du travail, pour la dignité du Peuple Guadeloupéen, pour la transformation des rapports sociaux, l’abolition de la domination coloniale et de l’exploitation capitaliste an Péyi an nou .
La justice française poursuit une véritable vendetta contre le Mouvement Ouvrier Guadeloupéen et singulièrement contre les militants de l’UGTG. Ce sont plus de 30 dirigeants et militants de l’UGTG qui sont poursuivis ou condamnés par la justice coloniale française. Depuis plusieurs mois, l’appareil répressif de l’Etat français a décidé d’éliminer toutes contestations sociales en Guadeloupe : convocations et procès remettant en cause les libertés fondamentales et singulièrement le droit de revendiquer et de se battre pour ses revendications, se multiplient ; gardes à vue, amendes, peines de prison ferme, peines de prison avec sursis, … se succèdent. L’objectif est de terroriser les travailleurs, faire peur à ceux qui osent dire PWOFITASYON AWA, TÈS ADN AWA, SENDIKALIS PA KRIMINÈL, condamner tous ceux qui osent lever la tête, discréditer et criminaliser l’action syndicale et surtout refuser d’honorer les engagements contenus dans les accords du 26 février et 04 mars 2009 signés avec LKP".


QUID DE LA POSITION DE L'UGTG ?

 

Aucun mensonge n'est assez gros pour l'UGTG. C'est bien connu que les militants UGTGistes sont des pacifiques, toujours respectueux des lois. Jamais il ne leur viendrait à l'idée de barrer, bloquer, brûler, couper des arbres pour les mettre en travers de la route. Jamais ils n’empêcheraient leur collègues non grévistes d'aller travailler. Non, vraiment, les militants UGTGistes sont des saints victimes de la répression coloniale.

C'est qu'il faut une bonne dose d'hypocrisie pour faire référence à la Loi quand on ne la respecte pas soi-même. Mais peut-être y a t-il une loi "made by UGTG" qui permet de bloquer et incendier la SARA.

Ce qu'il faut retenir de cette histoire finalement, c'est que la fameuse station Texaco a pourri sur place et a fini par être démantelée. Les 4 employés se sont retrouvés au chômage, et les chauffeurs dans la foulée. Texaco a vendu son siège (le bâtiment), transféré son siège en Martinique en licenciant tous ceux qui ne voulaient pas faire la traversée avec famille et bagages. Ils ont désormais un siège plus que discret avec très peu de personnel.
En définitive, l'UGTG se moque bien de mettre les gens au chômage. Leur lutte idéologique vaut à leur yeux tous les sacrifices.

Seulement, avec le temps, et surtout depuis l'expérience LKP, la population a compris que tous les combats ne trouvent pas un aboutissement favorable par la grève et la démagogie de quelques nantis syndicalistes. Surtout quand ces luttes sont initiées et menées par une bande de fonctionnaires marxistes dont l'emploi et la retraite sont déjà assurés, et qui se moquent bien des conséquences de leurs actions.

En fait, les mouvements indépendantistes, Parti communiste guadeloupéen compris, se sont engagés dans une véritable surenchère depuis que l'UGTG, qui mêle habilement syndicalisme, populisme et indépendantisme , fait régulièrement l'ouverture des journaux pour des faits de violence en réunion de ses responsables et sbires. D'où, peut-être, le recours à des boucs émissaires pour expliquer les difficultés. Pour l'heure, ils demeurent largement minoritaires.
Un sondage, publié récemment et commandé par le ministère des DOM-TOM, indique que si 0,6% de la population souhaite l'indépendance, 2% aspire à un statut d'autonomie. Attachement à la France? Au vu de ces chiffres beaucoup devrait se montrer réalistes. Disons plutôt que tout le monde sait très bien que l'indépendance serait économiquement et humainement une catastrophe encore plus grande que HAITI ou la CÔTE D'IVOIRE. Alors, c'est vrai qu'on est un peuple assisté, sous perfusion. C'est dur pour la dignité. Mais quelle dignité trouverait-on à devenir une petite dictature tropicale misérable.» Si le PIB par habitant est moitié moins élevé en Guadeloupe qu'en métropole, il est toutefois bien supérieur à celui de la plupart des îles de l'arc antillais.

Sept milliards par an pour la seule Guadeloupe. L'argent, la France en a pourtant déversé. En quantités considérables. Et elle continue, sous forme de plans de soutien à l'économie , formation des jeunes , de plans de relance de l'agriculture, de défiscalisation des entreprises, «mais aussi de retraites , RMI, d'allocations sociales de toutes sortes, de surprimes de 40% accordée aux fonctionnaires.
La production, elle, est quasiment inexistante; et c'est là que réside le vrai problème de l'île. Il n'y subsiste plus qu'une usine sucrière, qui tient à coups de subventions. L'agriculture tant vanté par les nationalistes est inopérante en raison des catastrophes naturelles comme on a pu encore le constater ces jours ci avec une simple pluviométrie abondante qui a laminé les cultures vivrières et de melon et fait chuter la richesse saccharine de la canne , obligeant les agriculteurs une fois de plus à quémander l'aide de l'état français .
Les nationalistes locaux et l'ugtg savent tous cela, mais participent à la fuite en avant en crachant constamment dans la soupe et en détruisant le peu d'économie encore debout .
Après le passage du cyclone Hugo et le remarquable élan de solidarité de la métropole, les indépendantistes s'étaient prudemment retirés , car la population s'est rendu compte à cette occasion que sans la France , les guadeloupéens seraient dans une situation pire que les BIAFFRAIS dans les années 60. La dernière tentative électorale de l'UPLG (Union pour la libération de la Guadeloupe) s'est soldée par un échec cuisant. Le FKNG UN GROUPUSCULE INDEPENDANTISTE se manifeste à nouveau depuis quelques mois en couvrant les murs de l'île de slogans ambigus. «Woy , blan qua débaké: fo arèté sa pou nou pa disparèt.» . DOMOTA, le pur et dur Il est la bête noire des autorités, l'homme à abattre pour les patrons, l'empêcheur de tourner en rond pour la classe politique. Pour la population, c'est au choix: une sorte de Robin des Tropiques, ou, le plus souvent, un danger public. Tout cela plaît plutôt à DOMOTA qui passe pour être imbu de sa personne, patron de l'Union générale des travailleurs guadeloupéens . «Je représente le diable pour tous ceux qui veulent que le pays ne change pas. Nous voulons au contraire réveiller l'homme guadeloupéen, le réconcilier avec son histoire, ne plus être un peuple mineur.» Ses analyses affichent un marxisme-léninisme grand teint:
«Ici, la lutte de classes s'exerce dans un contexte de domination coloniale. Cette situation spécifique nous autorise à combattre au-delà des intérêts immédiats destravailleurs.» DOMOTA pratique en expert la guérilla syndicale, avec une prédilection pour les blocages, qui paralysent régulièrement les entreprises de l'île. Sa technique est simple : Il lance une revendication, mais ne négocie jamais. Tous les moyens lui sont bons, y compris les menaces physiques. Il attend seulement d'avoir gagné sur toute la ligne en sabordant l'économie pour jeter les masses laborieuses dans la misère et ainsi fomenter des révoltes de type insurrectionnelles aux fins de pousser le peuple à l'indépendance .
Domota n'est qu'un escroc « Mais notre plus grande orientation est la reconstruction de la Guadeloupe, en luttant contre la pwofitasyon »

Tu parle de reconstruction de la Guadeloupe alors que toi DOMOTA en es le plus grand destructeur. Tu n'as jamais rien construit de ta vie, tu ne sais que détruire. De plus tu n'as aucun mérite, car tu es un planqué de la fonction publique avec garantie de l'emploi à vie, et à combattre sans péril on triomphe sans gloire.

Que ce soit dans la Caraïbe, en Afrique en Asie en Europe, que ce soit par des petits ou de grands pays, le nationalisme et le communisme ont toujours donné une dictature ou le peuple est tellement heureux qu'il faut lui interdire de voyager comme à CUBA . Malgré ce fait il reste des abrutis pour croire que c'est un bon système.

Le LKP a eu pour effet d'augmenter le racisme et la précarité en Guadeloupe, mais aussi cela a renforcé les monopoles en faisant couler les petites entreprises, en bref LE LKP a atteint l'inverse de ses prétendus objectifs , car tous les Guadeloupéens constatent que la situation actuelle est pire qu'avant février 2009.

 

 

Plusieurs personnes semblent s’interroger sur la situation actuelle en Guadeloupe et surtout sur le sort du fameux LKP, depuis l'annonce d'une nouvelle flambée des prix et du chômage.
Pour ce qui est du LKP, je pense qu’il vaut mieux maintenant éviter de se focaliser sur ce mouvement QUASI moribond dont les limites sont depuis longtemps dépassées et les possibilités d’interventions futures sans doute modestes mais dangereuses en terme de capacité de nuisance intacte sur l'économie.
Aveuglés par les feux d’une médiatisation abusive et exagérée, ses leaders sont en ce moment en train de se batailler dans l’ombre pour tirer les marrons du feu de la belle manipulation mensongère du non respect des accords BINO qu’ils ont savamment orchestrée en exploitant certaines naïvetés locales. Mais les résultats sont maigres voire ridicules et l'affaire a tourné en eau de boudin face à la résistance du préfet .
Ces gens là auront réussi grâce à de très obscures complicités médiatiques et « intellectuelles » à mettre en application le principe primaire de la révolution dite populaire qui consiste à faire taire le peuple en le privant de ses droits essentiels et à l’opprimer selon le principe évident que tout cela est pour son bien et surtout celui de ses chefs.
Ils auront également réussi à mettre la démocratie, les libertés individuelles et les droits des citoyens en périls.
L’Echec est cuisant pour la Guadeloupe et il faut bien aujourd’hui faire un rapide bilan de tous ces « événements ».
Sur le plan économique le résultat est catastrophique, économie en berne, entreprises en faillites ou en perdition, chômage en augmentation massive, activités collectives ralenties ou même interrompues, prix très généralement en forte hausse et surtout secteur touristique déstabilisée et compromis dans l'avenir car non compétitive.
La liste serait longue des séquelles actuelles ou futures. Sans qu’il soit besoin de faire dans le catastrophisme, il est aisé de constater l’ampleur des dégâts dans tous les domaines ( économie en berne et fracture sociétale au sein de la population ).
Se battre pour améliorer le sort de certains est une bonne idée, le faire en détruisant le tissu économique d’une ile fragile est à l’évidence une erreur gigantesque.
Mais c’est que le LKP/UGTG a failli sur toute la ligne.
Que reste-t-il de ces harangues vengeresses, haineuses et grandiloquentes prononcées devant la maison des Syndicats du palais de la mutualité ou les cameras serviles de RFO et canal 10 aux beaux soirs de la Grande Lutte contre la pwofitasyon ?
Le problème du LKP est qu’il n’a jamais été autre chose qu’un plâtrage rapide visant à camoufler la totale main mise de l’UGTG sur le mouvement. Or l’UGTG n’a pas d’idée fondatrice pour la Guadeloupe hormis une illusoire indépendance, elle n’en a jamais eu et n’est pas formée pour en avoir. L’obscurantisme tragique de sa pensée fondatrice devrait suffire à disqualifier ce syndicat dangereux pour la démocratie ayant pignon sur rue.
Son problème vient de ce qu’elle est dirigée par des syndicalistes bornés peut-être efficaces pour mener une grève brutale mais dont les profils idéologiques et politiques sont plus que troubles.
L’UGTG se complait dans un galimatias d’idées confuses empruntant selon les besoins au discours maintenant vieillissant d’une extrême gauche décalée et inopérante et aux relents les plus fangeux du racisme et de la xénophobie de l’extrême gauche la plus crasse.
Domota s’est cru le Maître de la Guadeloupe, il a même prétendu que le Monde entier regardait notre petit bout d’ile. Enfin surtout Lui bien sûr.
Aveuglé par son désir de pouvoir, il se pensait à lui seul « La Guadeloupe » mais en fait la vacuité réelle de ses idées et projets l’ont rapidement remis à sa toute petite place et que dire de sa vision édifiante de la démocratie ?
Je pense qu’il n’est plus nécessaire de s’attarder sur le LKP/UGTG, ce serait lui donner une importance populaire qu’il n’a plus , même si plusieurs centaines de gens défilent encore dans la rue , mais cela ne représente que 0,1 % de la population totale de la Guadeloupe .
A traiter donc cet appel à la mobilisation de L'UGTG par le mépris total !

DOLTO

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C
<br /> <br /> Bonjour Mr Boulogne,<br /> <br /> <br /> Le rêve est-il encore autorisé ?<br /> <br /> <br /> Après le traitement chirurgical de Dolto, je vous propose une convalescence douce et efficace pour le 0,1 % des émules d'Elie et le<br /> leader ou dealer d'esprits.<br /> <br /> <br /> En effet pourquoi rêver sa vie et vouloir l'imposer aux autres quand à une portée de fusil, on peut vivre ses rêves et faire la<br /> démonstration de ses utopies et de son talent présupposé !<br /> <br /> <br /> A  Mr E.D, fonctionnaire, j'engagerai l' Etat à lui offrir en urgence la mission suivante :<br /> <br /> <br /> Créer une Société viable et pérenne selon ses théories politiques pour sortir la France du marasme ; si ce système fonctionne, dans 15 ans, il<br /> serait étendu au reste du territoire national pour le plus grand bien de l'humanité, tout en contribuant à la mise en valeur d'un territoire éloigné !<br /> <br /> <br /> Lieu de la mission, la Guyane, et plus précisément à St Elie (la vie est pleine de surprise), il serait entouré par la Montagne de l'espérance,<br /> la Montagne République, et les Montagnes de la Trinité (à noter qu'il existe déjà un aéroport et la possibilité d'y faire fortune).<br /> <br /> <br /> Occasion unique à saisir, c'est apparemment un don du ciel que ne peut refuser un leader syndicaliste, pour une fois que l'Etat lui offre<br /> l'opportunité de briller au firmament ou mieux<br /> <br /> <br /> d'avoir sa statue près du port à PaP  !!!<br /> <br /> <br /> Ah, si j'avais 20 ans de moins ...<br /> <br /> <br /> Bonne journée Cjj<br /> <br /> <br /> <br />
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