Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.
12 Janvier 2010
Hier soir sur RFO-Guadeloupe.
Empêché ce matin, je ne veux pas laisser passer la journée sans revenir sur le débat politique d'hier soir, sur RFO-Guadeloupe, dirigé
par Eric Rayapin, qui l'a dirigé avec une sérénité qu'il avait complètement perdue depuis la malencontreuse idée qu'il avait eue de voler au secours de son cousin Ernest Moutoussamy lors des
dernères élections municipales à St-François contre Laurent bernier;
L'émission comptait deux parties avec des acteurs différents.
La première partie était censée porter sur les référendums qui viennent d'avoir lieu et de tourner en martinique et en Guyane à la confusion des séparatistes.
S'y confrontaient un jeune chanteur crooner, ( et aussi professeur de droit constitutionnel à l'université!) M. Fred Deshaye, à la voix douce, à la nonchalance étudiée, au regard incisif.,
M.Mathiasin, un politicien dont la côte monte, et dont l'assurance n'est pas sans inquiéter, à Deshaies, dont il est conseiller général, sa pourtant cousine socialiste madame Jeanny Marc maire de
cette commune, et enfin quelqu'un dont on ne soulignera pas l'ancienneté sur l'échiquier politique, la redoutable Lucette Michaux-Chevry elle-même.
Première partie de programme, et partie décevante. On y a peu parlé du sujet, et beaucoup des élections régionales qui approchent.
Madame Michaux y a fait son numero habituel, de femme "intelligente, courageuse, compétente, et sage". Je cite ses propres paroles.
Première partie ennuyeuse, où le passage amusant, et le seul, fut celui où la voix du crooner,( et professeur, Décap est un peu taquin) laissa percer une colère, retenue à grand peine,
pendant que son flegme assez britannique s'écaillait au bord du raptus.
Oui Fred! la vieille peste est très agaçante, et n'a pas fini d'écumer les studios de TV pour y étaler sa "sagesse"(Sic).
Vous en verrez d'autres.
La deuxième partie du programme fut nettement plus intéressante, mettant face à face, un jeune chef d'entreprise (d'aspect candide, mais je ne m'y fierais pas trop si j'étais parmi ceux qui
l'affronteront dans une future carrière médiatico-politique à laquelle il n'échappera probablement pas) , Fabrice Dewaëd, le psychologue Errol Nuissier, et le philosophe Jacquy Dahomay.
Cette fois on devait commenter l'état de la Guadeloupe au lendemain des référendums, et surtout de la calamiteuse année 2009 ravagée par le LKP.
Dewaëd a joué son rôle de jeune, ouvert à toutes les perspectives, mais modéré et sage. Sous ce dernier masque, et malgré sa juvénilité, il faisait plus vrai que la "toujours jeune Lucette".
Ce qui m'a intéressé, surtout, dans le discours des deux autres intervenants, c'est leur courage, leur volonté, très rare depuis longtemps en Guadeloupe (sauf parmi des gens comme le scrutateur,
aussitôt rangés parmi les "racistes", "limite fascistes", et mauvais Guadeloupéens) de rompre en visière avec le politiquement correct (ou l'environnementalement con, ce qui est la même chose),
sur des points importants de notre vécu quotidien en Guadeloupe et Martinique;
Jacquy Dahomay a déploré l'exaltation d'une identité pleurnicharde, toujours prompte à invoquer l'esclavage, le colonialisme pour justifier l'immobilisme et le goût morbide de la
destruction.
Errol Nuissier d'accord avec Dahomay, a conclu son intervention, et l'émission, en affirmant que la solution des problèmes de nos îles, ne passerait pas par la recherche de scénarios de rupture
avec la France, dont nos peuples ne veulent manifestement pas, mais par un changement d'état d'esprit. "C'est dans nos têtes, qu'il faut changer quelque chose", et pas ailleurs.
"Dahomay et moi, nous ne sommes pas toujours d'accord, mais nous nous parlons, nous cherchons la vérité en semble, au lieu de nous maudire et excomunier", a martelé aussi M. Nuissier.
C'est le discours même du Scrutateur, constamment, et si nous sommes davantage de "droite" que Nuissier ou Dahomay, je crois que nous pourrions nous rencontrer et discuter.
Le problème est que parmi les dirigeants Elkapistes, et parmi leur partisans, il y a chez les uns une névrose, chez d'autres, un calcul politique, dont on voit bien le parti qu'il veulent
tirer : politique, financier, et de notoriété, auquel ils ne renonceront pas aisément.
Nos combats pour la lucidité et l'équilibre ne sont donc pas terminés, il s'en faut.
Mais pour une fois que sur RFO-Guadeloupe, on entendait une autre ritournelle que celle du bon Samaritain que vous savez, il fallait le signaler, en toute stricte justice.
N'allons pas croire pourtant que cette hirondelle annonce le primtemps.
Marc Décap.