CSLR : après le NON des Martiniquais et des Guyanais, par a.Adélaide;

<br /> <br /> Pour compléter cette brillante synthèse de M. Adélaïde, je crois qu'il faut rappeler et même marteler, par les temps qui courent, l'adresse du site de<br /> COHÉSION SOCIALE ET LIBERTÉS RÉPUBLICAINES : www.cslr.fr afin que chacun puisse se ressourcer auprès de lui, autour du travail nécessaire et courageux qu'il a initié et qu'il anime avec<br /> intelligence.<br /> <br /> On y trouve notamment cette analyse du Pr de Droit constitutionnel Anne-Marie Le Pourhiet qui brave courageusement les vents du mensonge, et qui a dénoncé la désinformation à laquelle s'est livré<br /> le "quotidien de référence" (LE MONDE) dans son "explication" des enjeux institutionnels proposés par le référendum des 10 et 24 janvier.<br /> <br /> <br /> <br /> En outre, aux Martiniquais (déjà consultés comme les Guadeloupéens en 2003), elle livre cette analyse dont la pertinence n'échappe qu'à quelques caciques (dont un en particulier qui s'est<br /> bravement battu pour le non en 2003, et dont l'attitude est pour le moins ambigüe en 2010) :<br /> <br /> "C'est bien la première branche de l'alternative qui vous est proposée comme en 2003, c'est à dire que le département et la région sont supprimés et remplacés par une collectivité à statut<br /> particulier dont on vous précise seulement qu'elle exerce les compétences dévolues au département et à la région.<br /> <br /> Il ne faut pas se leurrer, si on choisit la première alternative de l'article 73, c'est à dire qu'au lieu de conserver la région et le département en les faisant seulement administrer par une<br /> seule assemblée (cas de Paris qui est à la fois un département et une commune tous deux gérés par une assemblée unique dénommée Conseil de Paris), on supprime le département et la région pour<br /> choisir une collectivité à statut particulier c'est bien que l'on entend se situer hors du droit commun. Le fait de préciser que la nouvelle collectivité exerce les compétences dévolues au<br /> département et à la région n'a rien de rassurant puisque cela n'exclut ni les dérogations ni des compétences supplémentaires."<br /> <br /> Anne-Marie Le Pourhiet - Décembre 2009 <br /> Professeur de droit public à l'Université Rennes 1<br /> vice-présidente de Association française de droit constitutionnel<br /> <br /> <br />  <br /> Si, après cela, il se trouve quelques politiques martiniquais - soi-disant "de droite" et jurant leurs grands dieux qu'il ne sont pas autonomistes, et si ceux-ci osent appeler à voter oui le<br /> dimanche 24 janvier, c'est qu'il faut faire le ménage pour de bon dans la classe politique martiniquaise.<br /> <br /> Bravo, M. Adélaïde, et merci. Dommage que les médias préfèrent divertir leur audience avec le grotesque Domota plutôt que de traiter des choses sérieuses, ce qu'ils pourraient faire avec vous.<br /> <br /> <br /> <br />