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30 Août 2011
Alors que le pouvoir d’achat des Guadeloupéens s’écroule, que le chômage remonte et que les problèmes économiques et sociaux s’aggravent, l’exécutif régional
persiste dans son projet insensé de dépense pharaonique d'un Mémorial Act sur l'esclavage d'un coût exorbitant de 50 millions d'euros et perpétue la tradition ( initiée très fortement par
Michaux-Chevry ) d'embauche à tout va ( dernier en date Boris Carène ) , et ce alors que la Région Guadeloupe est l'une des plus endettée de FRANCE .
Une région fortement endettée du fait du lourd héritage de Mme Michaux Chevry !
Endettement par habitant : Guadeloupe / 490 euros .
: moyenne nationale / 201 euros
Certes , ce dernier critère d'analyse du ratio d'endettement n'est pas réellement satisfaisant.
De meilleurs critères seraient ceux du délai moyen de capacité de remboursement ( dette / capacité de remboursement ) ou encore montant de l'échéance sur PIB / Hab
.
Ceci étant dit , en l'absence de chiffres récents et fiables , ces critères peuvent être plus défavorable encore en 2011 .
Avant la crise, la dette de nos régions se tenait dans des limites tout à fait raisonnables: 16 milliards d'euros au total, soit à peine plus de 200 euros par
habitant. C'est ce qui ressort des dernières données publiées par le ministère de l'Intérieur, qui proposent un état des lieux au 1er janvier 2011 . Il est toutefois probable que cette situation
ne durera pas et que l'endettement des collectivités locales, et notamment celui des régions, dérape sérieusement, du fait de la crise et du poids des prêts "toxiques" dans les finances
locales.
c'est le cas de la Région Guadeloupe qui connait une explosion de son endettement avec la crise économique et sociale.
Pour sa défense, celle-ci peut invoquer ses compétences élargies et son engagement dans un ambitieux plan de relance de l'activité économique insulaire après la
crise de 2009 . "L'endettement n'est pas forcément synonyme de mauvaise gestion, s'il se traduit par des investissements, prévient Victorin LUREL."
Un personnel pléthorique à la Région Guadeloupe ....encore un leg de la gestion calamiteuse de l'ère Michaux-Chevry
!
Une enquête a été réalisée par la Gazette des Communes qui a interrogé les 22
régions de métropole et les 4 régions d'outre-mer par questionnaire. Ces résultats montrent tout d'abord qu'au niveau national, la Région Guadeloupe se place
en
deuxième position en ce qui concerne le nombre total d'agents rapporté au nombre d'habitants : 1,13 pour 1.000 habitants, après la Corse ( 1 ,15 %) et devant la
Martinique (0,7%) et la Guyane (0,6%).
La moyenne nationale (DOM inclus) est de 0,13 agents pour 1.000 habitants.
Budget : faire plus avec de moins en moins !
C’est vrai, l’Etat, pratiquement en cessation de paiement, se désengage et ne tient pas ses promesses de compenser à l'euro près le transfert des compétences et ce
en toute impunité.
Mais il est inadmissible que la région, tenue par Victorin LUREL, refuse de baisser son train de vie, de diminuer par exemple ses budgets : Personnel , Voyages ,
Communication , Culture , Coopération régionale , toutes ces dépenses de personnel pléthoriques et subventions inutiles et clientélistes dont les élus sont si prodigues avec l’argent des
contribuables .
La crise financière a tari les sources de financement des collectivités locales. L'association des Régions de France tire la sonnette d'alarme.
Les soubresauts boursiers de cet été 2011 vont rendre les banques encore plus réticentes à financer les collectivités locales.
Le quotidien Les Echos a été le premier à relayer, en pleine période estivale (1er août 2011), et avant la tempête boursière de mi-août, l'inquiétude des
départements et des régions . En effet, pour les collectivités locales hors communes (et hors subventions), il n'existe que deux sources principales de financement possibles : l'autofinancement
et le financement intermédié, c'est-à-dire bancaire.
Déjà soumises à une stagnation de leurs ressources et une montée des dépenses – en raison des effets de la crise économique et sociale -, départements et régions ont
des difficultés grandissantes pour obtenir des crédits bancaires. Le journal économique " Les Echos" confirme que « plusieurs banques sont sorties du marché des collectivités locales, jugé peu
rentable et coûteux en liquidités », notamment les Caisses d'épargne et Dexia, deux institutions traditionnellement très présentes.
Face à la crise financière et la montée des règles prudentielles imposées aux banques pour éviter tout nouveau krach, ces dernières limitent les opérations de
financement de long terme. Les collectivités locales subissent douloureusement ce repli, tout autant que les PME.
Si on ne fait pas attention sur le moyen et long terme, on aura des tensions financières qui peuvent dégénérer et mettre la région Guadeloupe en situation difficile
.
Il résulte que les collectivités territoriales des DOM ne sont plus à même d'accroître leurs ressources et de financer leurs interventions par une hausse des taux de
la fiscalité directe locale.
Ces collectivités pâtissent en effet de maux qui les placent dans une situation très différente de celles des collectivités territoriales métropolitaines. La
faiblesse de la fiscalité locale et le poids des dépenses de personnel constituent leurs deux principales faiblesses et fonctionnent comme un étau pour les finances locales, qu'il convient de
desserrer en assumant une gestion des plus rigoureuses .
DOLTO