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26 Novembre 2011
( On l'imagine négociant avec le 1er ministre chinois, avec Poutine, avec Angéla Merkel, avec Al Quaida! Hélas! Hélas ! Hélas ! ).
Qu'on puisse être réticent devant certains aspects du caractère de Nicolas Sarkozy, voici ce je je peux comprendre.
Mais, qu'au deuxième tour de l'élection présidentielle, certains, qui ne sont pas socialistes, puissent envisager de voter pour ce pauvre François Hollande, où même de s'abstenir, voici qui ne peut s'expliquer que par cette mode, qui n'est pas une politique, de l'anti sarkozisme primaire, que les médias aux ordres ont créé, et entretiennent.
Depuis qu'il est candidat officiel des socialos, maintes personnes ont vu se dessiller leurs yeux. Il en est même qui regrettent le rejet de Ségolène. C'est dire!
Le scrutateur.
Qui est François Hollande? Plus les jours passent, plus nous sommes enclins à croire ce que disait de lui Martine Aubry pendant la primaire. Derrière l'homme sympathique, au visage avenant, apparaît un candidat hésitant, indécis, peu sûr de lui. Au gré de ses interventions, il égrène quelques lieux communs, abuse de précautions oratoires et n'est jamais tout à fait pour ou contre une idée. François Hollande est un fantôme en campagne. Il serait grand temps qu'une fois pour toutes il tombe le masque et dise aux Français sa vérité. Il la leur doit.
Car, pour le moment, ils sont obligés de s'en remettre à l'accord signé par son parti avec Europe Écologie-Les Verts. Un texte auquel les 110 propositions de Mitterrand en 1981 n'auraient rien à envier. Des mesures propres à saper le moral national. Leur application reviendrait à brader les forces et les atouts de notre pays. Au démantèlement d'une part de notre industrie nucléaire s'ajoute une série de réformes aussi ruineuses que démagogiques: retour sec aux 35 heures, remise à plat des retraites, fin de la franchise médicale et des expulsions de locataires, officialisation des langues régionales et minoritaires… En prime, le renoncement à notre droit de veto au Conseil de sécurité de l'ONU. Avec pareil programme, MM. Mélenchon et Montebourg, les bardes du protectionnisme, en seraient pour leurs frais. La France serait rayée de la carte du monde en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire.
On ne se contentera pas, pour seule explication, de la règle selon laquelle une campagne au PS se lance très à gauche pour se recentrer ensuite. De deux choses l'une. Ou François Hollande n'approuve pas ce fil à la patte, et qu'il le coupe. Ou bien, il y adhère, et alors qu'il le défende. Mais qu'il arrête d'envoyer ce pauvre Moscovici assurer le service après-vente. Lequel affirme un jour: «Les accords sont faits pour être respectés»; et plus tard: «Il n'est pas question de remettre en cause le statut de la France à l'ONU». Quoi qu'il en soit, le candidat socialiste ne sortira de l'ambiguïté qu'à ses dépens.
Par Yves Thréard