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17 Septembre 2009
Le gouvernement veut-il
larguer les DOM?
( Je n'affirme rien. Mais en politique il faut se méfier des bons sentiments. L'Etat est le plus froid de tous les monstres froids. Je déconseille à nos amis, dans les échéances électorales à
venir de se référer aux clivages de droite de gauche, par exemple. Beaucoup continuent à faire confiance à Nicolas Sarkozy, le "candidat" de droite", de cette droite à laquelle ils croient
appartenir. Ils devraient, à cet égard, se montrer prudents. Bien entendu mon propos de scepticisme méthodique ne fait pas de moi un rallié de la pseudo "gauche", qui s'agite, comme on
sait, dans le ridicule et le cynisme le plus complet. Seules doivent compter ces réalités que sont
encore notre nation française, et nos départements-régions que sont la Guadeloupe et la Martinique.
En ce qui concerne ceux-ci , dans les élections à venir, les régionales, mais
aussi d'éventuels referendums sur la question dite "statutaire" il faut ne tenir compte que de ces réalités là, et des raisons que nous avons exposées à maintes reprises ces derniers mois
avec des experts reconnus pour leurs compétences, M Gelbras par exemple, ou M. Jean Crusol , ou encore l'Association du CSLR d'Amédée Adélaide, ( à
laquelle je vous conseille d'adhérer). Il ne faudra voter que pour les candidats, quels que soient leurs
partis politiques, qui appelleront à voter pour le maintien de nos îles dans leurs statuts de départements, dans le cadre de l'article 73 de la constitution de la république
française.
Tout récemment, toujours pour justifier mon scepticisme (méthodique) à l'égard des politiques partisanes, j'ai publié, ici, sur Le Scrutateur, un article signé PHILIP,
paru sur TatunInfo. De cet article je retiens d'abord, pour mon propos de ce jour, la phrase " Comme on ne peut pas dans la
constitution française imposer l'indépendance à une partie du territoire, il suffit de s'arranger pour que les habitants eux-mêmes s'excluent eux-mêmes lentement de l'unité
nationale".
Cette phrase nous dit très clairement qu'il est de notre responsabilité de choisir le meilleur ou le pire.
Si nous ne faisons rien, si nous nous réfugions dans la paresse, et le laisser aller, alors tant pis pour nous!
Il faudra faire fi de toutes les belles paroles, que certains, qui ne seront pas tous de gauche ( loin de là ) ne manqueront pas de nous tenir pour se débarrasser de nous.
Les propos de PHILIPP sont à cet égard dans leur aveuglante clarté un conseil à méditer et à suivre.
Article 73, lui, et lui seul.
Aujourd'hui, je publie ce papier de notre compatriote Christian Martin, qui constitue une utile explication de texte. N'hésitez pas à cliquer sur les liens auxquels il nous renvoie. Il
s'agit de réfléchir et de s'armer intellectuellement, pour démasquer les honteuses manipulations auxquelles se livrent des politiciens que M. Louis Dessout a eu le mérite, l'un des premiers, de
dévoiler et de dénoncer, il y a quelques mois, dans le journal Sept Magazine.
Edouard Boulogne. ).
Sujet: Sous la plume de Philipp
France / Guadeloupe Pourquoi Elle nous a gardés, pourquoi Elle veut nous larguer.
Félicitations à l’excellent article sous la plume de Philipp publié par Tatun.unblog .fr du 2009.09.07 France Guadeloupe
Il prêche le « gros bon sens » et fait appel à la Raison
Je voudrais ici appuyer ses commentaires :
La Raison était dominée durant les événements des 44 jours par des sentiments racistes, du rejet des institutions et du système économique, aujourd’hui Philipp ébranle la forteresse des sentiments par une vérité historique,
« Il faut financer sans limite ni contrôle toutes nos revendications même les pires et les plus déraisonnables sinon nous agitons le spectre de l’indépendance ! » Philipp
Sentiments d’appartenance ou nom, justifiés ou nom, la traditionnelle lutte des classes cultivée par des manipulateurs fait soudainement surface pour compromettre l’équilibre de la société, la solidité des fondations administratives déjà fragilisées par une économie factice basée sur des subventions faisant l’envie de bien des îles de la Caraïbe. Les créoles des îles, les mal aimés, les exploités sont aujourd’hui confrontés à une réalité, celle d’accepter les idées de la désinformation systématique ou de rejeter les institutions dites bénéfiques qui procurent le bon fonctionnement des finances tant sur le plan social que sur le plan économique.
« Disons qu’avec une économie florissante la métropole continuerait à supporter nos errances et nos
excès. Aujourd’hui ce n’est plus le cas car Elle ne le peut plus. »Philipp
Il
Les manipulateurs n’ont pas de plan, ils savent contredire, rejeter mais n’apportent pas de solution. Ils aiment le steak de la France tout en la rejetant.
Une aberration totale, un moteur subversif dicté par un collectivisme outrancier (dépassé) pour provoquer un débalancement aussi bien conjoncturel, ponctuel que permanent sous une forme dite « perlée ». Ainsi, les institutions sont ébranlées et l’économie toute entière déstabilisée avec sur le banc des accusés, le gouvernement français. Ce dernier d’ailleurs ne joue-t-il pas le jeu?
« Le problème c’est que beaucoup d’Antillais n’ont pas fait la bonne analyse de la situation et qu’ils
ont fini par croire que leurs discours étaient réalistes et légitimes et que si la France ne bougeait pas lors de leurs crises sociales récurrentes c’est que le motif en était juste.
C’est cette erreur de jugement catastrophique qui a permis par exemple le développement de l’UGTG. Pendant longtemps la France ne s’est pas occupée de ces troublions dont le discours inacceptable
aurait du pourtant être sanctionné »Philipp
La solution proposée et annoncée par l’état français et certains élus locaux, l’autonomie, une décentralisation, pour en fait annihiler l’idée de l’indépendance du LKP, n’est -elle pas la liberté de se gouverner par ses propres lois, une souveraineté, un « self goverment », une autonomie politique complète qui abonde dans les perspectives du LKP? La politique politicienne a toujours été de jouer sur les mots pour satisfaire la compréhension du commun des mortels. Toutefois l’enjeu ici n’est pas de faire des promesses électorales à tenir ou à ne pas respecter compte tenu de situations circonstancielles, mais aujourd’hui il s’agit de prendre une décision pour l’avenir des Antilles.
« Dans l’état actuel de notre situation que l’on ne se fasse aucune illusion, La France et une grande majorité de ses habitants souhaitent nous larguer ! »Philipp
A cet effet, doit-on accepter que les dés soient déjà « pipés » par des attitudes dictatoriales du LKP, du collectif du 5 février, renforcées par des stratégies de contre parties politico gouvernementales? Le président de la République lors de son passage en Guadeloupe disait que l’indépendance ne se ferait pas sous son mandat mais il disait d’abord aux Martiniquais en évoquant adroitement Aimé Césaire qu’il était lui aussi favorable à l’autonomie. Le président propose un vote référendaire aux Martiniquais
« Nicolas Sarkozy est bien évidemment favorable à une évolution des Antilles vers l’Art 74. Cela allégerait de beaucoup le Trésor National et surtout cela débarrasserait la France de populations instables et peu désireuses de s’intégrer tout en étant très décalées dans leurs discours et leurs comportements. De plus la grande majorité des métropolitains sans état d’âme est favorable à un largage pur et simple et pour une fois il aimerait leur faire plaisir… »Philipp
Référendum qui conduirait peut-être à l’autonomie mais le Président omet toutefois, stratégiquement de définir la portée du mot autonomie. Si la Martinique devient autonome, il pense peut être au principe des vases communicants, la Guadeloupe sera-elle alors aussi indépendante? »
« Comme on ne peut pas dans la constitution française imposer l’indépendance à une partie du territoire, il suffit de s’arranger pour que les habitants eux-mêmes s’excluent lentement de l’unité nationale. »Philipp
Le tour est peut-être bien joué pour un largage et ce, pour réaliser ainsi des économies à l’état français tout en lui réservant une bonne côte électorale. Comme Ponce Pilate, il est facile de se laver les mains par la création d’états généraux qui devraient dicter une orientation, en fait plutôt une décision. États généraux, consultations préalables limitées qui se perdent dans des projets de société et autres conjonctures, ne devraient-t-ils pas immédiatement exiger tout simplement un référendum avec une question claire : Indépendance oui ou nom? »
ainsi que les différentes réactions des internautes, ils semblent que les Martiniquais soient plus que jamais conscients de la manipulation et veulent maintenant éviter de tomber dans le piège du choix pour l’autonomie et ils ont tout à fait raison. Il est d’ailleurs fort intéressant de lire les commentaires de 3 - winn - lundi 14 septembre 2009 à 06:19:32 - IP xx.xx.104.228 au premier lien ci-dessus Le PPM pour une constitutionnalisation de l’Autonomie.
Une conclusion remarquable « outstandingly intelligent. »
« Voila sans doute ce qui explique en grande partie l’attentisme surprenant de l’état français. Il attend simplement que les crabes se mangent entre eux. Moins il bougera plus les choses sembleront venir de la volonté antillaise. En ce sens on peut démontrer que Domota, le LKP et l’UGTG sans même s’en rendre compte servent les intérêts de la Présidence Française et des grands intérêts économiques de la métropole. »Philipp