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Le Scrutateur.

Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.

11 novembre en Guadeloupe, par Amédée Adélaide.

 

11 novembre en Guadeloupe.

 

A Adélaide

 

 En ce 11 novembre 2010, il règne une atmosphère tout à la fois étrange et prometteuse sur la Guadeloupe.

L’arrivée de la « Route du Rhum » occupe les esprits et Pointe-à-Pitre, depuis dimanche dernier est envahie  par une foule nocturne, (heureuse situation qu’elle n’avait pas connue depuis bien longtemps), jusque tard dans la nuit.

Chacun veut voir de près ces géants des mers – et si possible leurs skippers-  qui en un peu plus de neuf jours, ont traversé l’atlantique. La fête populaire est à la hauteur de l’exploit et vient couronner  le travail ardu des autorités chargées de l’organisation.

Pour l’heure, les « promesses » de nos activistes-séparatistes d’empêcher cette fête sont restées vaines et ils ont du renoncer à se lancer dans une opération que les Guadeloupéens n’auraient, à coup sur, pas appréciée du tout.

Il leur revenait de tirer les conséquences de leur grève générale décrétée par l’UGTG- LKP pour le 26 octobre dernier. Laquelle, de l’avis des medias locaux fut un échec puisque pas une entreprise de la Guadeloupe n’en fut affectée.

Leur lot de consolation fut un défilé dans les rues de Pointe-à-Pitre, illégal puisque sans autorisation et pour lequel la « Police » annonça 6 500 manifestants et l’UGTG 20 000. On sait par expérience que le chiffre de la « Police » est surévalué et que celui des manifestants est inflationniste, mais là, on a battu tous les records  d’inflation. 

Ces chiffres ont été annoncés dans la presse nationale à grand renfort de publicité et par la presse locale qui ne s’est pas donné la peine de se livrer à une expertise, du genre de celle que firent  les medias nationaux pour les derniers défilés de protestations contre la réforme des retraites. Ils se seraient aperçus que la aussi, les chiffres réels étaient bien moins élevés que ceux de la police.

C’est ce qu’ont fait deux de nos militants de CSLR, qui posté sur un balcon d’un immeuble de la rue Fébault, étaient à un point stratégique pour se livrer à ce comptage. En effet, au passage dans cette rue, du fait de la présence des voitures stationnés le long des trottoirs, de part et d’autre de la rue, les rangs se resserrent obligatoirement et ne peuvent compter plus de cinq personnes de front. Armés donc chacun d’un petit compteur, du type de ceux qu’utilisent les hôtesses de l’air pour compter les passagers dans les avions, nos deux militants CSLR n’avaient plus qu’à compter le nombre de rangés. L’un en trouva 863, l’autre 865. Ils prirent donc la moyenne de 864 et la multipliant par 5 obtinrent le chiffre de 3456 personnes participant au défilé. On est loin des 6500 annoncés p ar la « Police ». Quoiqu’il en soit, nous recommandons la méthode à nos journalistes « indépendants ».

Bien sur, l’UGTG-LKP vit rouge devant un tel échec. Et les antennes de RFO Guadeloupe (qui étaient restées closes toute la journée pour fait de « grève générale »), s’ouvrirent comme par enchantement pour le Secrétaire Général de l’UGTG venu s’en prendre aux pouvoirs publics (Président des Département et Région, Préfet)  « qui ne respectaient pas leurs engagements » menaçant le représentant de l’Etat et le traitant même de « Préfet-Raciste ». Ce que celui-ci réfuta fermement avec une émotion perceptible, dès le lendemain, sur ces mêmes ondes de RFO télé,  en exposant à l’adresse de la population le sens de son action qui est de maintenir l’ordre républicain et de recréer les conditions d’un retour au développement économique et social.

Alors et depuis, pour se « venger », l’UGTG-LKP multiplie les actions de grèves surprises et tournantes dans les entreprises. Mais la mayonnaise n’a pas l’air de prendre. Les employés du secteur privé ne sont pas prêts d’oublier ce que leur a couté les quarante quatre jours de blocage de l’an dernier, tandis que ces leaders indépendantistes fonctionnaires, se sont vu verser l’intégralité de leur salaire.

Ici ou là, depuis quelques jours, des chiffons rouges accrocher à des bâtons sont érigés en guise, sans doutes, de drapeaux révolutionnaires. Et ça et là, comme par exemple à la station d’essence de Gourbeyre (devenue un symbole de gestion UGTGerienne, entendez par là, gaspillages, pillages, et échecs), aux drapeaux rouges correspondent en contre-point des drapeaux tricolores, plantés là par on ne sait qui, ou encore des rubans tricolores, fixés aux façades des immeubles, comme à Pointe-à-Pitre. Peut être est-ce tout simplement pour fêter le 11 novembre ? Mais il ya une idée à suivre par tous ceux qui veulent relever la tête et ne pas se laisser faire par la minorité activiste indépendantiste de l’UGTG.

Enfin, en ce jour de fête nationale, les autorités administratives et politiques ont commémorés comme il se doit l’armistice du 11 novembre 1918, qui mit fin aux hostilités de ce que les historiens appellent « La Grande Guerre » parce qu’elle fut effroyable et fît 9 millions de morts.

C’est l’occasion pour nous de rappeler que des originaires de l’Outre-mer y prirent une part active. En particulier, un certain Camille MORTENOL, (Polytechnicien,  capitaine de vaisseau) à qui fut confié, rien moins, que la défense aérienne de la Ville de PARIS.

A  Pointe-à-Pitre, où il est né de parents tous deux, anciens esclaves, une rue porte son nom. Et tous le 29 novembre, Le « Comité MORTENOL » commémore la date de sa naissance, en 1859, en présence des autorités civiles et politiques, en déposant une gerbe au pied de la statue érigée en son honneur sur les quais du Port de Pointe-à-Pitre.

MORTENOL  n’est pas le seul originaire d’Outre-mer à s’être illustré comme grand français. Beaucoup d’autres ont porté haut les couleurs de nos petits pays. On connait leur nom et en particulier celui de Félix EBOUE. Alors aux esprits chagrins qui voudraient nous faire croire que les français sont des racistes et qu’il faut tourner le dos à la France, je conseille la lecture de ce discours que Gaston MONNERVILLE prononça sur le sens du quatorze juillet, pour nous autres, originaires de l’outre-mer.

Amédée ADELAIDE
Président de CSLR
11 novembre 2010

  Nos lecteurs intéressés par le discours de M. Gaston Monnerville peuvent le trouver sur le site du CSLR qui figure parmi les liens permanents du Scrutateur.

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D
<br /> <br /> (…) les Allemands ont du relâcher leur pression sur le Corps expéditionnaire britannique en pleine<br /> retraite et assez malmené. Enfin et surtout, le brutal ralentissement de la IIe armée allemande incite le général von Kluck, commandant de la Ie armée allemande à repenser son mouvement stratégique. Au<br /> lieu de déborder largement à l'ouest de Paris, qui était la trajectoire initiale prévue par le<br /> Plan Schlieffen, il est obligé de resserrer son dispositif vers l'est pour<br /> recoller à la IIe armée allemande et éviter ainsi, que la Ve armée s'intercale entre lui et le général Karl von Bülow. Cette modification sera essentielle au succès de la bataille de la<br /> Marne.<br /> <br /> <br /> <br /> Les suites de la<br /> bataille [modifier]<br /> <br /> <br /> <br /> Le<br /> 30 août, le général Lanrezac estime qu'il ne peut plus tenir la position<br /> le long de l'Oise. Ses contacts avec les Britanniques et avec la IVe Armée armée sont compromis. Ses flancs sont gravement menacés. Il ordonne donc de reprendre la retraite malgré les objurgations de Joffre qui lui ordonne de résister sur place. C'est cette désobéissance qui lui vaut<br /> le limogeage dont il fait l'objet, le 3 septembre 1914, pour "manque d'esprit offensif" et mésentente avec le maréchal French.<br /> <br /> <br /> Une polémique s'est instaurée pour<br /> connaître la nature exacte des points qui ont opposé le général Joffre et le général Lanrezac[1] notamment sur les relations avec les<br /> Britanniques. Toutefois, il est maintenant reconnu que la bataille de Guise a été essentielle<br /> pour :<br /> <br /> <br /> <br /> Inciter général von Kluck à modifier la trajectoire de son armée vers l'est et permettre<br /> ainsi d'établir un des éléments majeurs du succès de la bataille de la Marne.<br /> <br /> <br /> Sauver<br /> la Ve Armée de l'encerclement dont elle aurait été victime si elle avait<br /> résisté sur l'Oise et si elle avait lancé la contre-attaque sur Saint Quentin<br /> comme lui demandait Joffre.<br /> <br /> <br /> Préserver<br /> la capacité opérationnelle du Corps<br /> expéditionnaire britannique sévèrement malmené par les troupes du<br /> général von Kluck et qui peut se replier au sud sur Noyon.<br /> <br /> <br /> <br /> En outre, elle<br /> <br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> « Des destitutions de généraux, il y en a eu, il y en aura encore, beaucoup, mais celle-là n'est pas<br /> ordinaire. Le général que l'on vient de mettre à la disposition de Gallieni, à qui il avait succédé à la tête de cette armée, et qui n'en a pas besoin, est le général Lanrezac, le meilleur<br /> stratège français de l'époque, ancien professeur à l'Ecole de Guerre, respecté et apprécié en France et même en Allemagne où le vrai mot serait peut-être craint. C'est aussi, en ce début de<br /> guerre, le seul général à avoir obtenu une victoire face aux Allemands à Guise, une victoire qui en cache une autre, bien plus grande » (…)<br /> <br /> <br /> « En 1917, Paul Painlevé offre au Général Lanrezac le poste de Major général des Armées. Lanrezac refuse. "Ils ont sali<br /> mon nom, je n'aurais plus l'autorité morale nécessaire." Il recommande Pétain qu'il a jadis promu, il sera nommé et sera le généralissime le plus économe de vies de la guerre, ce qui n'est pas<br /> une morale, mais une stratégie et une stratégie dont dépend le sort de la guerre. Le 3 juillet, Lanrezac est élevé à la dignité de grand officier de la légion d'honneur » (…)<br /> <br /> <br />  « Dès le début de la guerre Lanrezac sait qu'il n'a aucune<br /> chance de déboucher au nord des Ardennes, dans un espace que les Allemands occuperont avant lui. Rapidement il va se trouver avec son armée, non seulement dans l'impossibilité de heurter les<br /> Allemands mais avec un risque important d'être encerclé. Un simple regard sur les positions du 23 août est révélateur, les Allemands sont en passe d'encercler la Vème armée, forte de 290 000<br /> hommes, de 100 000 chevaux. Ce sera la gloire de Lanrezac de décrocher et de le faire si intelligemment qu'il parviendra à sauver son armée mais aussi à donner un coup aux Allemands à<br /> Guise. »<br /> <br /> <br /> « Pour quelles raisons alors le limogeage ? Parce que Lanrezac est la tête de turc de l'Etat-major, le<br /> principal témoin de son incompétence totale, parce que selon Joffre lui-même, c'est son successeur naturel » (…)<br /> <br /> <br /> http://andrebourgeois.fr/Lanrezac.htm<br /> <br /> <br /> Citation du général<br /> Lanrezac : « Attaquons, attaquons…comme la lune »<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> En aout 1914, le général Lanrezac,  qui était<br /> natif de la Guadeloupe,   faisait pivoter sa 5 Emme armée vers le nord -  contre les ordres du GQG - pour attaquer les Allemands à Guise. Cette manœuvre et cette victoire de Guise, exposait dès lors les flancs des autres armées<br /> allemandes impliquées dans le  fameux Plan Schlieffen ; les allemands furent obligés d’abandonne cette énorme manœuvre de débordement qui aurait<br /> pris, d’abord Paris  et puis les armées françaises à revers.<br /> <br /> <br /> Lanrezac avait sauvé la France mais fut relevé de son commandement pour désobéissance aux<br /> ordres.<br /> <br /> <br /> Citation Internet :<br /> <br /> <br /> « Le 6 septembre<br /> 1924, le ministre de la guerre et le maréchal Pétain se rendaient au domicile du général Lanrezac, à Neuilly-sur-Seine, pour lui en remettre les insignes. Lanrezac, accablé par le mal qui allait<br /> peu après l'emporter, avait revêtu la tenue de campagne qu'en août 1914 il portait à Charleroi et à Guise, avec la grand'croix de la Couronne belge qu'en 1923 lui avait donné le roi des<br /> Belges »<br /> <br /> <br /> « Pétain était en<br /> petite tenue de maréchal. Lanrezac, faisant effort pour se soulever, Pétain le prie de rester assis et prononce ces paroles : " Je suis heureux, mon général, d'avoir à remplir la mission de vous<br /> remettre aujourd'hui cette grand'croix que tous nous désirions vous voir décerner. Les services éminents, que vous avez rendus à la Patrie n'ont pas<br /> été oubliés. La manœuvre en retraite que vous avez dirigée restera comme un exemple de ce genre de manœuvres. Nous avons tous eu<br /> l'impression qu'en l'exécutant vous avez préservé vos troupes d'un encerclement complet et sauvé en même temps votre armée et la France »<br /> <br /> <br /> " Je le crois ; j'ai fait ce que j'ai pu ", répondit Lanrezac, et Pétain, dans les formes traditionnelles, remit à Lanrezac les insignes et lui donna<br /> l'accolade »<br /> <br /> <br /> « Le ministre de la<br /> guerre, s'avançant alors " J'ai tenu, mon général, dit-il, à assister à cette remise. Je m'associe de tout cœur aux paroles du maréchal Pétain. Je n'ai jamais oublié que j'ai été votre élève et<br /> quel magistral enseignement vous nous donniez à l'Ecole de Guerre. Je suis heureux d'avoir pu vous faire donner cette<br /> réparation. »<br /> <br /> <br /> Qui sait encore par ici - et là bas - que c’est un de nos compatriotes de la Guadeloupe qui<br /> sauva la France en aout 1914 ?<br /> <br /> <br /> <br />
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