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26 Avril 2025
Petite critique de messieurs « les juges » en France
La condamnation prévisible de Nicolas Sarkozy - ayons confiance dans la justice de notre pays, comme nous l’avons toujours eu depuis l’avènement de Larépublique en 1792 - est une grande démonstration du pouvoir digestif de Larépublique et de la constitutionnalité à la fois pratique et présumée juridique de celle-ci.
Où est donc passée l’adorable Marianne de Jacques Faizant, si jolie, si mutine et si attachante ?
Cette Marianne-là a été remplacée au pied du mur des cons par une cocotte dont l’odorat à géométrie variable se complaît dans la saleté de son intérieur où s’entremêlent les fumets d’une cuisine peu appétissante et les relents pestilentiels de tuyauteries en mauvais état et de sanitaires répugnants de saleté. Et cette cocotte grossièrement fardée ne cesse de se féliciter du temps qu’elle laisse aux plombiers de jouer à la belote.
« La politique, c’est comme l’andouillette, ça doit sentir un peu la merde, mais pas trop », disait Édouard Herriot qui savait combien casseroles et cuisine doivent faire l’objet d’une attention exigeante. Ce dont on s’aperçoit aujourd’hui, c’est que Larépublique, c’est surtout comme l’arsouillette : en matière d’odeur de référence, le peu est devenu beaucoup, trop, et même beaucoup trop, au point de ne plus sentir autre chose que la merde.
Rendons justice à Mitterrand, ce fin cuisinier de Larépublique (qu’on l’appelle « L’Arsouille » comme le faisait le Géneral ou « François-le-Fécal », comme l’oncle Eusèbe, et qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas), ce Sganarelle aux mille fours a su régler les feux pour que Larépublique retrouve ses vieilles recettes avec les chefs Tartuffe et Diafoirus, afin de régaler Messieurs Jourdain et Pourceaugnac qui aiment tant se gaver de vertu, de truffes, de droit et de droits pendant que Larépublique se chie dessus comme aux plus beaux jours de ses langes originels.
Qui croit aux langes immaculés de l’innocente Larépublique est bien bête ou fait semblant de l’être pour mieux faire croire aux imbéciles que les affaires du monde se font à l’écart des forces irrésistibles de la nature.
Le siècle des Lumières a certes allumé tous les fards, mais Larépublique sous sa couche de fond de teint n’en finit pas de se chier dessus, comme elle le fait déjà assez souvent sur les assujettis qu’elle prétend avoir pour seuls seigneurs et maîtres.
Quant aux présumé juges, présumés innocents par définition, ils ne font qu’abuser d’un pouvoir laxatif qui depuis la justice rendue par la Convention et le Comité de Salut public n’a jamais rien fait d’autre que faire ch…anger le monde au nom d’un angélisme à géométrie variable.
Que les présumés juges sentent l’andouillette, admettons, mais ce n’est pas que leur affaire : s’agissant de la justice, c’est un parfum de justice qui devrait prévaloir.
Ce déni de réalité qui caractérise les différentes autorités de Larépublique est surtout un délit d’enfumage. Mais hélas ! Comme le savent les gens de bon sens, au commencement de Larépublique était le ver, et le ver était dans le fruit… défendu. Le ver, c’est bien entendu la connerie dont quelques esprits éclairés savent qu’elle est l’autre nom du péché originel.