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20 Novembre 2022
Sur deux articles du Scrutateur concernant la guerre en Ukraine j'adressais récemment des critiques à la politique de Zélinski, entièrement télécommandée par les USA, et la triste figure de M. Biden. (Biden ? Le doute est permis quand on considère la triste figure de ce triste vieillard) il est permis de formuler cette HYPOTHESE . J'ai pris l'habitude de signaler que je ne suis pas pas non plus un partisan de M. Poutine, qui certes a pris l'initiative du conflit, mais qui semble, les faits le donnent à penser, en avoir eu des motifs politiques sérieux qui ont été exposés par lui-même et par nombre de commentateurs qualifiés.
J'avais donc critiqué Volodymir manifestement manipulé, moins par Biden que par les Américains qui tirent les ficelles de la politique des défenseurs, dans l'ombre, c'est-à-dire des gros capitalistes, et du Pentagone.
Mais Zélinski a en Europe, et chez nous, ses zélateurs enthousiastes. Sur facebook j'ai reçu des critiques énervées qui voient en l'ukrainien un héros titanesque me disant, je cite : « Je pense qu’il Volodymir) doit plutôt lire Churchill ou De Gaulle ».
Je ne suis pas tombé par terre (comme Gavroche dans les Misérables) étant déjà assis !
Le trait m'a touché quand même car il y a longtemps que nous nous connaissons (depuis 1959 quand nous étions petits garçons, voisins en vacances à la campagne).
Comme je suis un sentimental (j'ai fait le test) je n'ai pas répondu, me réservant une réponse sur le blog, - en écartant toute polémique inutile, - celle-là même que je suis en train de rédiger.
Nous sommes en guerre, encore limitée, mais qui déchaîne de tous les « côtés » un vrai déferlement de propagandes qui ne lésinent, ni les unes, ni les autres sur les approximations, voire les grossiers mensonges.
Je suis pas pas poutinien, et ne l'ai jamais caché. Mais point esclave de la propagande, ni celle de l'ancien KGB, ni celle de l'actuelle … CIA.
Les Américains n'ont jamais reculé deavant les bombardements les plus sauvages, en Asie du sud-est en IRAK en Lybie, dans le sud méditeranéen, tout récemment en Afghanistan. Des millions de tonnes de bombes et de napalm ont été déversées en pures pertes (enfin ! Si j'ose dire), puisque les compatriotes de M. John EWING ont toujours fini par détaler.
Non, je suis pas en train de virer casaque. Demain nous pourrions pour éviter une mainmise sur le monde de l'empire chinois « national socialiste », de recourir aux Américains. En politique on ne coisit pas entre le Bien Et le Mal, mais entre un mal et … un pire.
J'espère être clair . Mais il faut autant que possible éviter de se convertir à une vision enfantine de la politique.
En France beaucoup de gens « normaux » continuent à voir les Usa comme la puissance quii nous a sauvé en 1944:45, et qui a conçu le plan Marschal. Je voudrais citer pour finir (provisoirement) et les éclairer, si possible, cette mise au point citer un large extrait de l'article de l'encyclopédie Wikipédia) (Le Scrutateur)
Au début de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis ne sont absolument pas prêts à s'engager auprès de la France et de la Grande-Bretagne, malgré leur aversion totale à l'encontre du régime nazi. Le 16 juin 1940, Roosevelt rejette la demande d'assistance militaire émise par Paul Reynaud deux jours plus tôt alors que l'armée française est en pleine déroute à la grande surprise des Américains, qui prennent brutalement conscience de la possibilité que leur pays doive à nouveau s'engager dans une guerre mondiale avec les Britanniques. L'ampleur de la défaite de la France conduit les Américains à ne plus compter avec elle dans l'avenir.
Au moins jusqu'en avril 1942, le gouvernement légitime de la France est aux yeux des Américains celui du maréchal Pétain à Vichy. Ils espèrent, sans grand succès, pouvoir influencer la politique du gouvernement français dans un sens qui ne soit pas entièrement favorable aux Allemands. Le secrétaire d'État américain, Cordell Hull, développe une franche hostilité à l'égard de ce qu'il appelle la "soi-disant France libre" et de de Gaulle lui-même et le considère comme un aventurier, en raison notamment de l'échec des FFL à Dakar et de leur prise de contrôle de Saint-Pierre et Miquelon en décembre 1941 contre l'avis des Américains. L'opinion publique américaine est bien plus favorable à de Gaulle et à la France libre, mais Roosevelt est influencé par son secrétaire d’État.
De Gaulle et Roosevelt se rencontrent pour la première fois très tardivement le 22 janvier 1943 sans que cela ne rapproche les deux hommes. En 1942 et 1943, les Américains recherchent un troisième homme qui ne soit ni inféodé à Vichy ni de Gaulle qu'ils pensent trouver en la personne de Giraud. Fort du soutien de la Résistance dans son ensemble et profitant des faiblesses politiques de son rival, de Gaulle réussit à s'imposer fin 1943 comme seul leader du CFLN que les Américains ne reconnaissent toujours pas comme le représentant légitime de la France. Roosevelt et de Gaulle se rencontrent à plusieurs reprises sans que se dissipe leur incompréhension mutuelle, le premier reprochant au second son arrogance et sa rigidité, le second voyant dans Roosevelt un homme persuadé que la puissance des États-Unis lui donne le droit d'imposer ses vues à tous les autres pays.
En revanche, le général Eisenhower qui commande les forces alliées en Europe, sans doute davantage conscient de la légitimité croissante de de Gaulle se montre plus ouvert. C'est lui qui permet la libération de Paris en août 1944 par la 2e DB de Leclerc et qui finit par accepter en janvier 1945 que l'Alsace ne soit pas évacuée pour raccourcir le front menacé par une contre-offensive allemande, contrairement à la première décision qu'il a prise10,11.
Le gouvernement américain s'oppose à la présence de Français lors du débarquement de novembre 1942 en Afrique du Nord. L’intérêt américain est de favoriser le déclin de la France dans ses colonies afin d'y développer leur propre influence. Dans ses mémoires, de Gaulle note : « Jamais les Anglo-Saxons ne consentirent à nous traiter comme des alliés véritables. Jamais ils ne nous consultèrent, de gouvernement à gouvernement, sur aucune de leurs dispositions. Par politique ou commodité, ils cherchaient à utiliser les forces françaises pour les buts qu’eux-mêmes avaient fixés12. » D'une manière générale, les États-Unis avaient intérêt au démantèlement des empires coloniaux britanniques et français qui leur interdisaient le marché des territoires sous domination européenne. Roosevelt de surcroît jugeait que la défaite de la France et la collaboration du gouvernement de Vichy avec l'Allemagne ôtait à celle-ci toute autorité politique pour conserver son empire colonial. Néanmoins, s'il donne avec Cordell Hull dès 1942, une impulsion sans précédent au mouvement de décolonisation, il est contraint les derniers mois de sa vie, du fait de considérations de sécurité militaire, de modérer cet anticolonialisme13. (Souligné en rouge, par le Scrutateur).
Débarquement américain en Normandie, juin 1944.
Roosevelt avait prévu de placer la France sous administration provisoire de l'AMGOT. De Gaulle bataille pour que soit reconnue la légitimité du Gouvernement provisoire de la République française (GPRF) qui succède le 3 juin 1944 au Comité français de libération nationale (CFLN). Malgré de fortes réticences résultant des relations difficiles avec Roosevelt, les États-Unis reconnaissent finalement le GPRF le 23 octobre 194414.
L'enjeu suivant pour de Gaulle est que la France devienne la quatrième grande puissance au côté des trois vainqueurs de la guerre. Grâce à l'appui de Churchill, c'est chose faite à la conférence de Yalta qui octroie à la France une zone d'occupation en Allemagne, prélevée sur celles des États-Unis et du Royaume-Uni, et un siège de membre permanent au Conseil de sécurité des Nations unies15.
Marquée par la défaite de 1940, la France n'est plus vraiment une grande puissance à la fin de la Seconde Guerre mondiale : si elle l'est formellement, en pratique elle n'est pas associée aux conférences les plus importantes de l'après-guerre. Elle a besoin de l'aide économique et militaire américaine pour entamer sa reconstruction et reformer son armée, rapidement aux prises avec la guerre en Indochine. La France n'a de ce fait plus vraiment les moyens d'imposer ses vues, celles relatives notamment à l'Allemagne dont elle craint par-dessus tout la renaissance, ce qui la conduit ainsi à prendre des positions extrêmes, influencées par la présence de ministres communistes au gouvernement, qui ne cadrent pas avec la volonté des États-Unis et du Royaume-Uni de remettre à flot l'Allemagne sur le plan économique le plus vite possible et de ne pas laisser l'Union soviétique prendre un quelconque contrôle sur les trois zones d'occupation occidentales16.
(Voir la totalité de l'article : https://fr.wikipedia.org/wiki/Relations_entre_les_%C3%89tats-Unis_et_la_France )
(II)Missile tombé en Pologne : Zelensky dit “ne pas savoir ce qu’il s’est passé“ après avoir accusé la Russie
Après avoir assuré que le missile tombé en Pologne était “russe”, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a finalement fait part de ses doutes, indiquant “ne pas savoir ce qu’il s’est passé”.
(Missile tombé en Pologne : Zelensky dit “ne pas savoir ce qu’il s’est passé“ après avoir accusé la Russie
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