15 Septembre 2019
Page de couverture d'un petit livre sur Guillaume, destiné à la jeunesse, et par lequel le futur scrutateur, en 1955, pris contact avec l'Angleterre.
Au Royaume-Uni, afin qu’une proposition de loi soit adoptée, il est nécessaire d’obtenir l’«assentiment royal» (le «Royal Assent») du monarque. La loi est ensuite promulguée en vieux français.
Hé oui ! de 1066 à 1399, l’anglais fut officiellement considéré comme un quasi patois en Angleterre. La France, en ce temps-là, et la Rome pontificale aussi, étaient des entités sérieuses. C’est du reste le Vatican qui fit obstacle à la possible accession de Louis VIII au trône d’Angleterre et la mort de Jean sans terre referma ce chapitre un peu oublié du mariage historique de la France et de l’Angleterre*.
En 1066, les Normands étaient des envahisseurs qui avaient depuis longtemps compris ce qu’était la France. Ils avaient fait allégeance au roi, s’étaient convertis à la religion catholique et avaient épousé les mœurs et coutumes des Français. Le puissant vassal du roi de France qu’était le duc de Normandie avait porté de l’autre côté du Chanel le rayonnement de la France, et la langue française était devenue la langue officielle, celle de la Cour et de la bonne société, partageant avec le latin la place d’honneur dans l’université comme sur les différentes devises à l’honneur dans le royaume.
Puisse-t-on en prendre de la graine, notamment au Vatican si le pape François veut aller jusqu’au bout de son discours migrationniste, et toute la gnangnantitude avec lui.
http://www.lefigaro.fr/langue-francaise/actu-des-mots/la-reine-le-veut-pourquoi-une-loi-anglaise-est-elle-promulguee-en-francais-20190910
http://gallia-histoiredefrance.fr/louis-viii-roi-angleterre/