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Le Scrutateur.

Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.

Tribune : « Hier, en Grande-Bretagne, le courage politique a emprunté le visage d’une femme » Par HECTOR Louis-Maximilien.

I ) Théresa May. II ) Panique à Turin le 04 juin.
I ) Théresa May. II ) Panique à Turin le 04 juin.

I ) Théresa May. II ) Panique à Turin le 04 juin.

( Voici une rubrique du Scrutateur, qui doit vous intéresser. Elle ne fait pas double emploi avec les commentaires d'articles. Ceux-ci, en augmentation lente, mais constante, est faite de vos réactions aux articles.

« La voix des lecteurs »vous donne la parole, la possibilité d'enrichir notre blog de vos idées, réflexions, poèmes, réactions propres à l'actualité en général.

Bien entendu je ne publierai que ce qui ne s'en prend pas, éventuellement, aux personnes, au-dessous de la ceinture comme on dit

Les articles signés seront plus particulièrement bien venus. Mais il y a, je le sais d'excellentes raisons, qui ne relèvent pas de la couardise, mais plutôt de ce qu'on appelle le devoir de réserve, à l'anonymat, ou au pseudonyme. Ces articles seront pris en compte. Mais il faudra, que je puisse identifier les expéditeurs de façon précise. Ma discrétion à leur égard étant assurée.

Maintenant, chers lecteurs, à vous de jouer.

 

Edouard Boulogne) .

 

PS : Les propos de lecteurs, n'expriment pas toujours le point de vue du Scrutateur. Ils s'expriment librement. Le Scrutateur n'intervient que pour écarter les attaques qui viseraient des hommes et des femmes, de façon insultante, «  au-dessous de la ceinture » comme

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Le ver est dans le fruit. A Londres, où une foule fut prise d’une épouvantable panique. Mais surtout à Turin, où la pernicieuse rumeur de l’explosion d’une bombe déclencha subitement une panique individuelle et collective telle, que l’on vit des individus apeurés fuir un enfer aussi dantesque qu’imaginaire. Cris, bousculades, piétinements. Un sauve-qui-peut généralisé. Une hystérie totale. Désormais, une nuit effrayante semble hanter l’inconscient occidental.

 

Le ver islamique est bien dans le fruit européen. Et disons-le comme Roger Gicquel jadis de la France : l’Europe a peur. Ou plus précisément les européens vivent aujourd’hui la trouille au ventre. C’est un fait incontestable. Le seul enseignement capital des récents évènements dramatiques de Londres et Turin. Et cette réalité fondamentale doit nous conduire à admettre que la stratégie des terroristes islamistes a non seulement porté ses fruits empoisonnés, mais est surtout parvenue à modeler subrepticement notre subconscient collectif.

 

A coups d’attentats multiples, les « guerriers d’Allah » réussissent progressivement à nous inoculer le virus mortel de la peur. Mortel pour les individus que nous sommes, mais aussi pour les sociétés libérales dans lesquelles nous vivons.

 

Désormais, la peur règne dans nos inconscients individuels et collectifs. Et de manière impalpable, elle modèlera sûrement nos comportements dans l’espace public et en société.

 

Face à cet effroi légitime, quelles réponses efficaces apportent nos autorités ? Le moins que l’on puisse dire, elles semblent en-deçà de la menace terroriste. Va-t-on par réflexe pavlovien arborer encore le fameux « Je suis Londres » ou « Je suis Turin » ? Va-t-on de nouveau se contenter de mettre en berne la Tour Eiffel ? Va-t-on enfin continuer à se draper dans ce symbolique paratonnerre de l’état d’urgence ?

 

Comme je l’écrivais ici même, quelques heures avant les attentats de Londres, les terroristes islamistes sont les bras armés d’un islam totalitaire. Cet islam totalitaire a un corps de doctrine et des bailleurs de fonds. Si le salafisme et le wahhabisme forment le corps de doctrine principal, les Emirats Arabes Unis – l’Arabie Saoudite en tête – font fonction de bailleurs de fonds actifs.

 

Répétons-le encore. La conception sociologique de Donald Trump du phénomène du terrorisme islamique. L’analyse américaine refusant de voir dans l’islam un danger planétaire sérieux, parce que constitué d’un univers religieux hétéroclite et divisé.

 

Du fait de ces données fondamentales, dans l’immédiat, les Etats-Unis d’Amérique n’opéreront ni un changement de logiciel dans leur appréhension du salafisme et du wahhabisme, ni un changement d’alliance politique au détriment des Emirats du Golfe, par ailleurs clients sacrés de l’industrie d’armement américaine. Donald Trump l’a affirmé avec force : l’Amérique se contentera de combattre ces « ratés maléfiques » que sont les terroristes islamistes. Rien de plus. Rien de moins. Reste donc l’Europe pour s’opposer aux visées hégémoniques du totalitarisme islamique.

 

Depuis son élection, le nouveau président de la république française a simplement manifesté son intention de reconduire l’état d’urgence. On sait les critiques formulées par un certain nombre de parlementaires sur l’efficacité réelle de cette mesure, en matière de protection contre la commission d’attentats terroristes. Mais là encore, comme pour Donald Trump, aucune condamnation visant directement le salafisme et le wahhabisme. A fortiori les pays des Emirats Arabes Unis.

 

Dans ce sombre tableau de la « real-politique » occidentale, hier, un faisceau d’espérance s’est fait jour dans le discours du premier ministre britannique. Pour la première fois, l’un des plus hauts personnages politiques de la Grande-Bretagne a condamné fermement l’islamisme politique. « Le moment est venu de dire : assez, c’est assez » a martelé admirablement Thérésa May, en visant expressément « une idéologie qui prêche la haine et le communautarisme ». Il y a là non seulement une nouveauté, mais surtout une divine espérance.

 

Certes, le ver mortel est dans le fruit européen. Mais hier une voix s’est élevée pour désigner précisément l’ennemi. Comme souvent en Europe occidentale, cette voix de la résistance – voix féminine qui plus est -  nous vient d’Angleterre et plus précisément de Londres.

 

Sera-t-il écrit qu’une fois de plus, c’est de Londres que partit la résistance du monde libre au totalitarisme islamique du XXIème siècle ? Rien n’est moins sûr. Mais hier, en Grande-Bretagne, le courage politique a emprunté le visage d’une femme. Et avouons-le : Il avait une fière allure.

 

 HECTOR Louis-Maximilien.

 

 

 

 

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C
C'est la voix de l'honneur, qui disait aussi: la tolérance,çà suffit. Il y a des limites.<br /> Que n'avons-nous dans le reste de l'Europe,hélas, des responsables aussi fermes et clairvoyants,<br /> qui ne laissent pas se développer un état dans l'état !<br /> Ou devrons-nous vivre un nouveau Munich, islamo-fasciste cette fois ?
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C
Bonjour Mr Boulogne,<br /> Voila plus de dix ans que, à la façon des termites, le communautarisme avançait insidieusement dans le paysage anglais, Nigel Farage le dénonçait bruyamment à Bruxelles. Personne n'y croyait et le prenait pour un débile. Il est grand temps de sortir les grands moyens, même si nous devons y laisser un peu de notre chère liberté. <br /> Si je ne crois pas beaucoup à la traque sur le net, je pense par contre que le nerf de la guerre psychologique qui nous traque peut être combattue via les circuits financiers, le virtuel finit toujours par être sonnant et trébuchant. <br /> Il est plus que temps que l'ONU (si elle est encore d'une utilité quelconque) anime la lutte par une coordination des moyens internationaux. <br /> Pour la défense individuelle, il serait utile de relire "Psychologie des foules de Gustave le Bon " même si les agressions "de petite ampleur" semblent à la mode du moment. Si l'Etat ne peut pas tout, le regroupement de bonnes âmes et la connaissance de son quartier peut déjà apporter un oeil protecteur à chacun ! <br /> Se méfier des grandes concentrations finira par devenir la règle pour éviter de lourds bilans de victimes qui sont une vitrine de valeur pour les terroristes. Pas de haine, pas de peur mais beaucoup de trouille au ventre malgré tout dès qu'un bruit se fait entendre !<br /> Bonne journée, cordialement Cjj.
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