Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.
30 Septembre 2015
( Cet article serait-il long? Trop long? Si je le croyais, je ne l'aurais pas écrit, car cela demande du temps et de la peine. D'autre part, je ne saurais me contenter de cris, et de slogans, même généreux. Contre un ennemi bien organisé, détenteur de moyens de communications et de subversion considérables et bien rodés, seule peuvent être efficaces la réflexion rigoureuse, l'engagement personnel, intelligent, donc ferme, mais excluant toute brutalité, un engagement quotidien et inlassable. Le courage, et la patience, une patience de fourmis, sont également des qualités indispensables du militant que vous êtes appelés à être, sauf à vous contenter d'être des braillards qui servent juste à l'adversaire à enfoncer le clou du supposé extrémisme qu'il vous attribue. Tel est le sens de l'activité du Scrutateur, qui y consacre du temps, beaucoup de temps, sans aucun objectif lucratif. E.Boulogne ).
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Le titre de cet article peut paraître fumiste, ou simplement paradoxal à un moment où selon de tout récents sondages l'opinion publique en France estime, à 77%, que François Hollande est un mauvais, voire un très mauvais président de la République.
Les « fondements »de la gauche hollandiste :
Et pourtant, pourtant !
A cette élection en 2017, il n'y a pas grand risque à parier que les réfractaires de gauche de septembre 2015 vont voter pour celui qu'on n'appelle plus que le « caniche » d'Obama. Qu'il en sera de même pour les EELV, tout vert de rage qu'ils se prétendent être aujourd'hui ( La Duflot s'abstiendra – peut-être - . Mais Duflot? Est-ce que ça compte? ).
Pourquoi? Parce que la gauche serait le parti du Bien? Peut-être. Après tout il y en a qui y croient encore. Il y a des imbéciles partout. Mais la vraie raison de leur furtive, et fragile, et temporaire union, est ailleurs, dans leur haine de ce qui est, de ce qui dure ( hormis leurs pouvoirs ), de ce qui est beau, ( voir les horreurs de l'art, dit contemporain ) de ce qui vit ( voir les projets sur l'euthanasie, l'acharnement à proclamer comme un progrès, et un droit de l'homme, l'extinction de la vie – de petits hommes - dans le ventre des mères ), l'exaltation de la stérilité ( dans la fameuse loi sur le « mariage pour tous », ces disciples de Marx pour qui le mariage était une institution d'essence bourgeoise et capitaliste, et comme tel à proscrire, ce qui convient parfaitement à notre grand consommateur de « poules », et célibataire doctrinal, François Hollande , dans la loi dite Taubira donc, ce qui était promu c'était, et ce demeure, l'offrande aux jeunes français de l'union stérile de personnes du même sexe, tout en proclamant, autre droit, « le droit à l'enfant », acheté, comme une vulgaire boite de lessive ). La gauche, la gauche actuelle, c'est cela. Nous sommes bien loin des rêveries du XIX ème siècle et de Victor Hugo. ( Parenthèse : la majorité des millions de personnes, la manif pour tous, qui ont défilé contre l'ex projet de loi Taubira, n'étaient pas des bouffeurs de « pédés ». Ils étaient opposés à un « mariage » qui n'a pas de sens, si l'on veut bien réfléchir à la finalité du mariage ).
Ces gens là, donc, mettront leurs divergences sur le partage de l'oseille du pognon, du flouze, de la tune, du fric, provisoirement en berne pour « sauver l'essentiel ». Tous pour Mammon, Mammon pour tous! Telle est leur devise profonde, jamais oubliée malgré les tourbillons de leur bla bla.
Et au cas où, ce peuple, ce peuple français ne serait pas tout à fait mort, tout à fait abruti par les nouvelles méthodes de pédagogie...péda-gogogistes, ces messieurs ont pris quelque assurance survie. Ils ont la « droite », cette droite la plus bête du monde selon l'un d'entre eux, l'illustre Guy Mollet qui n'était pourtant pas une lumière.
Du bon usage des guillemets :
Ici, je dois ouvrir une parenthèse sur mon usage des guillemets ( « .. » ) dont je viens d'encadrer le mot « droite ».
Les guillemets sont ces signes par lesquels on indique que la phrase que l'on encadre desdits guillemets n'est pas de soi, mais d'un autre, d'un auteur que l'on cite.
Mais ces fameux guillemets sont aussi, dans mon usage personnel, la marque d'une distance ironique, et souvent prophylactique, avec une « pensée » toxique et contagieuse. Par exemple quand on cite Jack Lang, ou une NKM, il est prudent d'utiliser des gants, pas de soie, ou de cérémonies, mais des gants de débardeurs. De la même façon que quand un Hollande, ou une NKM vous parle il n'est pas contre-indiqué de porter un masque comme dans un cabinet chirurgical, ou un espace pollué.
Voici pourquoi, parlant de l'assurance survie des messieurs de la gauche, démocrate, et socialiste, et cetera, c'est-à-dire de la « droite » j'utilise ces sacrés guillemets.
De la droite et des assurances vie.
La droite? Quelle droite direz-vous, peut-être? S'il en est ainsi vous êtes sur le chemin de la guérison d'un mal si étrange, et qu'on n'avait peut-être jamais vu : « la droite » assurance « vie » de sa prétendue mortelle ennemie « la gauche ».
Qu'il y ait eu une droite, je n'en doute pas, et me suis attaché à la définir ( http://www.lescrutateur.com/article-etes-vous-de-droite-ou-de-gauche-par-edouard-boulogne-71015124.html )
De cette droite là il reste certes des débris, mais de moins en moins dans ce marais qui se prétend de droite, et qui n'est que l'assurance vie d'un projet de gauche d'anéantissement de tout ce qui a fait la France ( et l'Europe ) cahin-caha, et que j'ai évoqué plus haut.
Il y a trop à dire pour le formuler en un article. Bornons-nous à un exemple, tout à fait actuel, et quelque peu trivial : ce que l'on appelle depuis trois jours « l'affaire Morano ». ( Relire attentivement : http://www.lescrutateur.com/2015/09/apres-une-bourde-de-nadine-morano-la-tempete-dans-un-verre-d-eau-par-edouard-boulogne.html ).
De Nadine Morano j'ai très peu parlé dans Le Scrutateur depuis huit ans qu'existe ce blogue. Sans nul mépris pour elle, je ne l'ai pas considérée comme un foudre de guerre, ni dans l'ordre de la pensée politique, ni dans l'ordre de la pratique électorale partisane.
Ce membre de l'UMP, ou des Républicains, supportrice de Nicolas Sarkozy, était invitée, comme chacun sait dans un piège mortel l'émission de Ruquier scorpion en chef d'une troupe trop connue de spadassins socialistes. Il faut être un Zemmour pour sortir vivant d'un tel gouffre d'horreur, et mieux de placer quelques banderilles douloureuses, ou quelque jet salutaire de baygon efficace.
Imprudente, Nadine s'est aventurée en ce terrain miné.
Elle en est sortie laminée, efflanquée, mais debout. Pour cela « chapeau » la belle! Depuis, c'est le charivari, l'ouragan, le tournis.
On croirait à écouter l'hallali, que madame Morano a nié l'existence des fours crématoires nazis, comme l'ami de Jimmy Brothers, M. Dieudonné M'bala M'Bala, clamé la supériorité de la race noire ( ou blanche ) sur les autres races, etc, etc.
Rien de tout cela pourtant. Morano a seulement cité une phrase du général de Gaulle, constatant que la France ( il s'exprimait auprès d'Alain Peyrefitte, vers 1963 ) était grosso modo, historiquement un pays de race blanche, de tradition religieuse judeo-chrétienne.
Morano l'ayant repris au coeur du nid de scorpionidés, est aussitôt agressée avec une violence inimaginable. Elle avait aussi déploré qu'en France, la semaine dernière ait pu se tenir à Pontoise, un colloque islamique dégradant pour la femme, sans que personne ne dise rien, ne proteste en rien. Mais sur ce point nul commentaire.
Après tout, on parle de l'Afrique comme du continent noir, de l'Afrique noire, etc alors que qu'en Afrique il y a des blancs, des arabes, et même des Indiens. Mais l'adjectif prend en compte le fait majoritaire, sans qu'il y ait là du « racisme ».
Et Nadine Morano, maladroite certes au milieu de scorpions déchainés, n'a nullement exclu les Antillais de la nation française, comme on s'évertue à le faire croire.
Mais « FEU sur la « nazie » qui défend la France, l'identité française, avec des arguments parfaitement recevables.
Mais le pire ( étonnant seulement pour les niais, qui n'ont pas encore compris où l'on nous mène, et taxent d'extrémisme de droite les lucides éclaireurs de lanternes ) c'est que madame Morano non seulement n'a reçu aucun secours de ceux de son « parti » mais c'est que ce sont ceux-là qui lui portent les coups les plus durs. Au nom de nos valeurs! Les valeurs du CAC quarante peut-être certainement pas celles de la droite française, ni d'ailleurs, soyons juste, de la gauche au temps où ces adjectifs avaient un sens en France.
C'est ce qui me fait parler d'une droite « assurance-vie » de la gauche pourrie.
Même Sarkozy « a lâché » Morano.
Sur tout cela, - à court terme, attendons, et voyons venir, avant de formuler des prévisions trop absolues, - que peut-il découler?
L'explosion d'une « droite » dégénérée, simple organisation au service de personnalités ectoplasmiques, des Juppé, des Lemaire, des « NKM », des Fillon, qui préféreront perdre elles-mêmes, plutôt que de voir leurs « amis frères » l'emporter sur eux. Pour Sarkozy, il n'est même plus certain après cette pantalonnade, qu'il puisse être élu aux « primaires », le mot adéquat en la circonstance.
Les bénéficiaires de toute l'affaire sont le PS ( grâce à son assurance suivie ), et le FN, vers lequel un nombre de plus en plus important de Français tournent les regards de leur espoir. A tort, ou à raison.
De tout cela nous aurons l'occasion de reparler.
Mais la pire des tentations pour nous, citoyens ordinaires, et victimes, serait celle du désespoir.
Maurras disait, avec justesse, qu'en politique « tout désespoir est une sottise absolue ».
Le Scrutateur.