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23 Février 2014
La proximité de la nomination d'un nouvel archevêque à la Martinique ( l'actuel titulaire du poste Mgr Michel Méranville étant arrivé à la limite d'âge ) suscite des mouvements d'une virulence inacoutumée dans l'île soeur de la Guadeloupe.
En effet Martinique première, relayée par Guadeloupe 1 ère, a publié la nouvelle : de nombreux fidèles martiniquais se solidarisent avec quatre prêtres, et un cinquième, sur le rôle duquel nous reviendrons plus loin, pour contester la possibilité d'une nomination à l'archêché de l'actuel vicaire général, un Martiniquais, le père Renard.
Ces quatre prêtres avaient adressé au Vatican une lettre contestant que le père Renard ait les qualités requises pour devenir archevêque. Ils faisaient état aussi de rumeurs selon lesquelles le père Renard se serait laissé aller à des conduites, envers certains séminaristes, qui relèvent, si la rumeur dit vrai, de la pédophilie, thème très à la mode ces derniers temps.
L'archevêque, Mgr Méranville est venu en personne à la télévision défendre son vicaire général, annoncer des mesures disciplinaires à l'égard des quatre prêtres, fautifs à ses yeux, non d'avoir écrit au vatican, ce qui est leur droit le plus strict, mais d'avoir communiqué à la presse ce courrier.
Or il s'avère que cette indiscrétion viendrait, selon les personnes bien informées auxquelles s'est adressé le Scrutateur, d'un cinquième personnage ecclésiastique, dont le nom évoque celui du fondateur de la Trappe, et le titre d'un ouvrage célèbre de René de Chateaubriand. Celui-ci aurait communiqué la lettre à un personnage un peu trouble, habitué des indiscrétions, et qui s'il est chanteur, n'est maître ni de lui-même, ni en théologie.
Vous trouverez ci-joint l'article de synthèse de France-Antilles, la lettre adressée au Vatican et qui a fui, et une réponse du père Renard.
Le Scrutateur ne manquera pas de vous tenir informé de la suite de cette affiare?
LS.