Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.
28 Janvier 2009
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LETTRE OUVERTE A LA POPULATION QUADELOUPEENNE
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( La lettre suivante a été publiée, par M.Sylvio Zélateur, dans le n° 7, daté du 25 janvier 2009,
du journal gratuit Le Citoyendont dont le Scrutateur veut encore ici, pour son bon sens, élargir l'audience).
Directeur de
Moi Sylvio ZELATEUR, jeune Quadeloupéen, jeune chef d'entreprise (entreprise que. j'ai créée en 2000), après mes études en France, voulant participer à la construction de mon pays, sans l'aide de l'État, des Collectivités, sans fortune léguée par ma famille...
Je veux, aujourd'hui exprimer toute ma colère. Car depuis un peu plus de huit ans, tout ce que j'ai créé a essuyé les pires épreuves.
Pourquoi ? Paire que le pays va mal. Dr grèves en blocages intempestifs, sur ce petit bout de Guadeloupe qui a du mal à lever la tête.
Certes, certaines revendications sont justes. Les charges sont énormes pour les petites et moyennes entreprises, la vie est chère, les familles ont de plus en plus mal a s'en sortir. Mais, qui sortira vainqueur de cette mobilisation ? Pas nous en tout cas !
II est temps pour nous, et là je parle de ceux qui veulent un vrai changement, de se battre, mais dans le respect de l'autre et de son droit à exister dans son pays.
Je rapelle que nous avons eu, coup sur coup :
-- Grève des banques,
- Grèves du port,
- Grève du plus grand centre commercial,
- Grève rin.s transporteurs, --
- Grève de ...,„
- Et maintenant Grèves générales.
Je passe sur les petites grèves, tout aussi paralysantes pour notre économie. Ces grèves, après lesquelles les petites ei moyennes entreprises mettent des mois, quand ce ne sont pas des années, à se remettre. En attendant les dettes et charges sociales s'accumulent, les impôts et autres organismes d'État ne prennent pas de gants pour sommer de payer. Nous sommes pris à la gorge de toute part.
Je dis trop c'est trop ! À quand l'arrêt de tous ces jeux politiques qui n'aboutissent en réalité et à terme qu'à la disparition des entreprises guadeloupéennes ? Des entreprises qui, je le rappelle, représentent la plus grande part du tissu économique de la Guadeloupe.
Aujourd'hui, il est vrai que le pouvoir d'achat du Guadeloupéen n'a cessé d'être mis à mal. Ne fallait-il pas trouver d'autres moyens de blocages du système que de nous priver de travail 7 il faut savoir que les grosses multinationales, les grandes entreprises, celles dont on dit qu'elles profitent du système ; celles-là, elles arriveront toujours à se remettre ! Présents dans l'hexagone, dans les autres DOM, ou ailleurs, ils détourneront leurs produits vers ces endroits. Mais nous, petites entreprises, nous qui sommes implantées uniquement en Guadeloupe et qui connaissons déjà des difficultés pour exister, demain, ils pendront nos places en créant les activités que nous aurions été obligées de délaisser, asphyxiées par les dettes et l'improductivité de ces jours de blocage.
Le malaise de la Guadeloupe ne se réglera pas dans la rue. J'ai fais mes études en France et je suis revenu pour mettre ma force et mes connaissances au service de mon pays, pour aider à l'autonomie économique et à la dignité de mon peuple. Nos politiques, qui nous représentent dans différentes instances, sont ceux que nous avons élus démocratiquement. II faudrait peut être, qu'en Quadeloupéens, nous les laissions faire leur travail. Tout au moins que nous leur permettions d'avoir notre soutien afin que nous ne soyons qu'un seul peuple, uni, une seule nation, la nation Guadeloupe, composée de Blancs, de Noirs, d'Indiens... é si yo pa bon, se politik-la, nou ké chanjé yo !
Alors, d'une seule voix, disons QUE CELA SUFFIT, que nous en avons marre des barrages et des blocages. Mais surtout ciblons nos vrais ennemis, les véritables responsables de cette situation.
Notre pays, la Guadeloupe est belle, de ses richesses naturelles, belle de la diversité de ses composantes, belle des envies qu'elle suscite. Et c'est sur cela que nous devons axer nos efforts.
Je souhaite ardemment que les négociations qui seront engagées soient empreintes de vérité, de sincérité, de respect et surtout du désir d'aboutir. Pour le bien de la Guadeloupe et de sa population. Les représentants de l'État (préfets, recteurs....) passent, mais nous, nous restons et serons obligés de nous regarder dans les yeux...
Je formule le vœu que très vite, les activités reprennent et que cette fois, tout ce qui sera négocié, soit acte et respecté par chacun ! Que pour longtemps encore, nous n'ayons pas à connaître ce genre de situations. C'est mon espoir de jeune Guadeloupéen, de chef d'entreprise, fils de militante et amoureux de mon pays, LA GUADELOUPE !