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Le Scrutateur.

Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.

Lettre ouverte à la population guadeloupéenne, par Sylvio Zélateur.

Lettre ouverte à la population guadloupéenne. 



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LETTRE OUVERTE A LA POPULATION QUADELOUPEENNE

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( La lettre suivante a été publiée, par M.Sylvio Zélateur, dans le n° 7, daté du 25 janvier 2009, du   journal gratuit Le Citoyendont dont le Scrutateur veut encore ici, pour son bon sens, élargir l'audience).




Directeur de

publication du Journal « Le Citoyen»

 

 

 

Moi Sylvio ZELATEUR, jeune Quadeloupéen, jeune chef d'entreprise (entreprise que. j'ai créée en 2000), après mes études en France, voulant participer à la construction de mon pays, sans l'aide de l'État, des Collectivités, sans fortune léguée par ma famille...

Je veux, aujourd'hui exprimer toute ma colère. Car depuis un peu plus de huit ans, tout ce que j'ai créé a essuyé les pires épreuves.

Pourquoi ? Paire que le pays va mal. Dr grèves en blocages intempestifs, sur ce petit bout de Guadeloupe qui a du mal à lever la tête.

Certes, certaines revendications sont justes. Les charges sont énormes pour les petites et moyennes entreprises, la vie est chère, les familles ont de plus en plus mal a s'en sortir. Mais, qui sortira vainqueur de cette mobilisation ? Pas nous en tout cas !

II est temps pour nous, et là je parle de ceux qui veulent un vrai changement, de se battre, mais dans le respect de l'autre et de son droit à exister dans son pays.

Je rapelle que nous avons eu, coup sur coup :

-- Grève des banques,

- Grèves du port,

- Grève du plus grand centre commercial,

- Grève rin.s transporteurs, --

- Grève de ...,„

- Et maintenant Grèves générales.

Je passe sur les petites grèves, tout aussi paralysantes pour notre économie. Ces grèves, après lesquelles les petites ei moyennes entreprises mettent des mois, quand ce ne sont pas des années, à se remettre. En attendant les dettes et charges sociales s'accumulent, les impôts et autres organismes d'État ne prennent pas de gants pour sommer de payer. Nous sommes pris à la gorge de toute part.

Je dis trop c'est trop ! À quand l'arrêt de tous ces jeux politiques qui n'aboutissent en réalité et à terme qu'à la dispari­tion des entreprises guadeloupéennes ? Des entreprises qui, je le rappelle, représentent la plus grande part du tissu écono­mique de la Guadeloupe.

Aujourd'hui, il est vrai que le pouvoir d'achat du Guadeloupéen n'a cessé d'être mis à mal. Ne fallait-il pas trouver d'autres moyens de blocages du système que de nous priver de travail 7 il faut savoir que les grosses multinationales, les grandes entreprises, celles dont on dit qu'elles profitent du système ; celles-là, elles arriveront toujours à se remettre ! Présents dans l'hexagone, dans les autres DOM, ou ailleurs, ils détourneront leurs produits vers ces endroits. Mais nous, petites entre­prises, nous qui sommes implantées uniquement en Guadeloupe et qui connaissons déjà des difficultés pour exister, demain, ils pendront nos places en créant les activités que nous aurions été obligées de délaisser, asphyxiées par les dettes et l'impro­ductivité de ces jours de blocage.

Le malaise de la Guadeloupe ne se réglera pas dans la rue. J'ai fais mes études en France et je suis revenu pour mettre ma force et mes connaissances au service de mon pays, pour aider à l'autonomie économique et à la dignité de mon peuple. Nos politiques, qui nous représentent dans différentes instances, sont ceux que nous avons élus démocratiquement. II fau­drait peut être, qu'en Quadeloupéens, nous les laissions faire leur travail. Tout au moins que nous leur permettions d'avoir notre soutien afin que nous ne soyons qu'un seul peuple, uni, une seule nation, la nation Guadeloupe, composée de Blancs, de Noirs, d'Indiens... é si yo pa bon, se politik-la, nou ké chanjé yo !

Alors, d'une seule voix, disons QUE CELA SUFFIT, que nous en avons marre des barrages et des blocages. Mais sur­tout ciblons nos vrais ennemis, les véritables responsables de cette situation.

Notre pays, la Guadeloupe est belle, de ses richesses naturelles, belle de la diversité de ses composantes, belle des envies qu'elle suscite. Et c'est sur cela que nous devons axer nos efforts.

Je souhaite ardemment que les négociations qui seront engagées soient empreintes de vérité, de sincérité, de respect et surtout du désir d'aboutir. Pour le bien de la Guadeloupe et de sa population. Les représentants de l'État (préfets, recteurs....) passent, mais nous, nous restons et serons obligés de nous regarder dans les yeux...

Je formule le vœu que très vite, les activités reprennent et que cette fois, tout ce qui sera négocié, soit acte et respecté par cha­cun ! Que pour longtemps encore, nous n'ayons pas à connaître ce genre de situations. C'est mon espoir de jeune Guadeloupéen, de chef d'entreprise, fils de militante et amoureux de mon pays, LA GUADELOUPE !

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E
la nouvelle blague cè d dir q quan la guadeloupe sera indépendante les guadeloupéen seront plus heureux lol je pense que oui et toi
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T
Je voudrais réagir au commentaire de Veronique. Il me semble que beaucoup de ce qu'elle écrit est juste et légitime, mais encore une fois on ne procède qu'à partir de notre éclairage et on ne se met pas assez dans le regard de ceux qui se foutent aujourd'hui des conséquences du binz qu'ils mettent, parce qu'ils ne se soucient que de leur pomme.Le fait de dire qu'on a bossé pour arriver et qu'on mérite sa place n'exclut pas que certains n'ont pas eu cette chance et peuvent être dans une frustration légitime. Un simple ex: je ne crois pas que le gamin qui nait d'une fratrie de 2 autres d'une mère célibataire ou d'un nème lit dans une case paumée quelque part dans un village de Guadeloupe ait les mêmes chances qu'un autre né dans un famille moyenne, avec un revenu moyen de Baie Mahault (au hasard) et encore moins qu'un autre né dans une famille dont papa est cadre supérieur de la fonction publique, maman idem dans une maison cossue. L'égalité des chances n'existe pas parce que la chance de la naissance fausse la donne et c'est de solidarité dont on a besoin pour diminuer l'inégalité naturelle. Si Bill Gates état né noir et pauvre en Sierra Leone, il y a peu de chance qu'il aurait pu être ce qu'il est aujourd'hui.Ce que je dis n'est pas un reproche, je suggère simplement d'essayer de se rapprocher du centre du problème si on veut trouver une solution et considérer que si certains jouent leur carte personnelle avec le désespoir des autres, il y a néanmoins une réelle injustice sociale qui est à la base de ce mouvement; je connais d'ailleurs des métros en difficulté qui soutiennent ces revendications,parce qu'ils les croient porteurs de leur propre ressentiment et qui n'ayant pas lu le cahier de revendications ne peuvent comprendre qu'ils seront au final autant cocus que les autres.La réalité c'est qu'en fait on est tous en danger de paupérisation et tous solidaires. Nous nous trompons tous d'adversaires parce que nos adversaires sont autant les politiques que les mafieux syndicaux, pas les gens qui sont dans la rue. Je n'exclus pas pour autant qu'il puisse y avoir des gens sincères dans le mouvement syndical, ce dont je doute beaucoup plus des politiques.Le vrai problème est un problème de représentation et de trouver des gens qualifiés, honnêtes et sincères pour déterminer une plate forme commune et dégager des solutions à essayer. Il faut arriver à trouver des gens de tous les bords pour réécrire de manière consensuelle ce cahier de revendications. On ne peut une nème fois espérer un pourrissement du mouvement et une intervention des forces de l'ordre pour ramener le calme sans ramener la justice. Si on ne résoud pas les problèmes de société auxquels on est confronté, à la première catastrophe naturelle qui désorganisera l'ordre public, on assistera à des émeutes et des pillages avec leur cohorte de viols et de meurtres parce que tout ce ressentiment, toutes ces frustrations finiront un jour ou l'autre par faire exploser le couvercle sous lesquels on les maintient depuis tant de temps. Le pire, c'est que ce risque n'existe pas qu'en Guadeloupe, il existe aussi dans la plupart des pays de ce monde et c'est peut-être par la qu'il faut commencer à réfléchir.
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C
en reponse a chonchon fred :pourquoi, pour amelirorer les conditions des uns, faut il saccager ce que les autres ont bati a la sueur de leur front ?Je suis desolée le combat qui se passe dans la rue n'est pas uniquement un combat pour le pouvoir d'achat mais bien parce que certains plutot que de se donner les moyens d'acceder a leur reves préfèrent se porter en victime d'un systeme dont ils sont les premiers a abuser pour ensuite envier la reussite du voisin. Nous avons d'autres moyens que ceux employés aujourd'hui pour ameliorer le pouvoir d'achat.Une humoriste a dit : "les français adorent les privilèges. Ils n'aiment pas les inégalités. Souvent, inegalités est le nom que tu donnes aux privileges des autres". De plus, je trouve que trop souvent on remarque ce que les gens ont sans se demander ce qu'ils ont fait pour avoir et a quel prix...Par ailleurs, lorsque l'on souhaite obtenir quelque chose il faut toujours se demander au dépend de qui et de quoi car la vie finit toujours par nous faire payer autrement le mal que l'on peut faire aux autres.
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V
(Traduction en italique pour que tous comprennent mon propos).<br />  A tous les dirigeants & militants syndicaux du Lyannaj kont pwofitasyon,<br />  Vous êtes contradictoires dans vos propos, dans votre essence. <br />  1) Vous militez pour la liberté de votre peuple, mais vous en reniez une, fondamentale. Le LIBRE ARBITRE. Dieu lui-même (pour ceux qui y croient) a laissé le libre arbitre à l’homme dans le jardin d’Eden. <br />  Pour qui vous prenez-vous donc ? <br />  Zo ka di patwon ka pran anployé pou timoun, é zot, ka zo ka fè, lè zo ka fè mwen soti an travay an mwen ? a pa pran mwen pou on timoun sa ???(Vous dites que les patrons prennent les employés pour les enfants, mais vous, que faites-vous, quand vous me faites quitter mon lieu de travail ? n’est-ce pas me traiter comme un enfant ?)<br />  Respectez le droit de la libre circulation, libre entreprise, et simplement le droit à la liberté. <br />  Je ne VEUX PAS faire grève. Je VEUX aller travailler. Vous n’avez pas le DROIT de m’en EMPECHER. <br />  La liberté des uns, commence, où s’arrête celle des autres.<br />  Pourquoi me faire sortir de mon entreprise, quand J’AI DECIDE de ne pas soutenir un mouvement de grève qui ne me parle pas. <br /> Je n’ai jamais été consultée pour savoir si j’approuvais une seule des 123 revendications. <br /> 2) Vous reniez le gouvernement que vous avez mis en place, vous reniez votre appartenance à une société colonialiste, capitaliste. <br />  Mais vous leur demandez plus d’aides, 100 millions d’euros ???????<br />  ‘zo pa enmé améyikin la, mé zo enmé biswi ay.’. (‘Vous n’aimez pas l’américain, mais vous aimez ses biscuits’ – proverbe de chez nous)<br />  3) Une société en crise, réduit sa consommation. Ce qui n’est pas le cas chez nous.<br />  Zo vé bel lari, bel loto, bel kaz, bel, lenj, bel soulyé, bel tout’ bitin. Zo ka bwè chanpagn’, wisky, zo ka finn tout’ lajan a zot pou fété nwel. É on mwa apré, zo ka pléré ba la nasyon pou le POUVOIR D’ACHAT. <br /> (Vous voulez de belles routes, de belles voitures, de belles maisons, de belles chaussures, de beaux vêtements, toute sorte de belles choses. Vous buvez du champagne, du whisky, vous vous endettez pour fêter noël. Et un mois plus tard, vous vous plaignez à l’État de votre faible POUVOIR D’ACHAT)<br />  Soyez crédibles dans vos propos. <br />  Décembre 2008, est je crois, la période de fin d’année où j’ai vu le plus de voitures à Jarry, dans les centres commerciaux. <br /> Des caddies pleins à ras bord, une consommation à outrance, poussée à l’excès. Tellement mes compatriotes ont dépensé à Noël, ils n’avaient plus d’argent pour faire les soldes qui ont commencé le 3 janvier. <br />  Manjé zyanm, pwa di bwa, viann kochon lokal, bwè ji gwozèy é ronm an nou, chanté kantik, ay vizité lévwaz… Pa bizen wob a konmen lajan ni ay o kwafè pou ay vwè la fanmi. (Mangez des ignames, des pois d’angole, du cochon local, buvez du jus de groseille, du rhum de chez nous, chantez les cantiques, allez chez les voisins…. Pas besoin de robes hors de prix ni d’aller chez le coiffeur pour visiter la famille). <br /> Apprenons à vivre simplement, et là, nous pourrons parler de pouvoir d’achat.  <br /> Zo ka dépansé komen lajan adan mas’. (Vous dépensez des sommes folles dans le Carnaval).<br />  Lè i pa ni lajan, prémyé bitin ou ka woté, sé le SUPERFLU (Quand il n’y a pas d’argent, la première chose qui saute, c’est le superflu) <br /> A pa Gwada.(Sauf en Guadeloupe).<br />  4) Je me suis cassé le derrière à l’école. J’ai appris, aujourd’hui, j’occupe le poste que je MERITE. <br />  A pa pon sendika, ni pon rèvandikasyon ki mété mwen la an yé la. (Je ne le dois à aucun syndicat, ni à aucune revendication).<br />  J’ai appris des langues étrangères, au collège, au lycée, comme tout le monde qui va à l’école en Guadeloupe. Mais je n’ai pas considéré ça comme une perte de temps. <br /> C’est ma ténacité, mon envie de progresser qui m’ont mise là où je suis aujourd’hui. Tout le monde part avec les mêmes cartes dans la vie. Un enfant, c’est une page blanche. (je ne sais plus qui a dit ça). <br /> Après, il faut avoir envie de faire quelque chose, et s’en donner les moyens. Yes we can, right ? <br /> Régulariser les transporteurs clandestins ??? J’ai sué, j’ai utilisé mon intelligence, mes compétences pour obtenir la capacité de transport. Pourquoi régulariser les personnes qui ne l’ont pas ?  <br /> Dans ce cas, que tout le monde gagne 5000 euros par mois qu’ils aient fait des études ou non, qu’ils aient des compétences ou non, qu’ils soient cadres ou caissières.<br />  Simplement, La vie, c’est pas ça. <br />  5) Vous vous ridiculisez aux yeux des ‘blancs’ que vous méprisez tant. <br />  Yo ka vinn palé ba zot, yo konnèt sa yo kay di, san li san ayen.(Quand ils s’adressent à vous, ils maîtrisent leur sujet, sans avoir les yeux rivés sur une feuille).<br />  Zo pa fouti fè on diskou san li on papyé. (Vous n’êtes pas capable de faire un discours sans LIRE).<br />  Lè on pawol ka soti an fon a kè, ou pa bizen papyé. (Quand des mots viennent du cœur, on n’a pas besoin de LIRE).<br />  Zo pa krédib. (Vous n’êtes pas crédibles).<br />  6) Vous militez contre le racisme, mais vous le pratiquez et le revendiquez ouvertement. <br />  Embauche prioritaire aux Guadeloupéens ?  <br /> Entre un Blanc ou un Asiatique qui a exactement le profil que je recherche et un Guadeloupéen qui n’est pas compétent ?  <br /> Je choisis sans hésiter ‘l’étranger’ qui travaille bien’.  <br /> Je ne suis pas ‘nèg a tou pri’.<br />  Je suis noire et fière de l’être mais je reconnais la valeur des gens, comme l’a voulu Martin Luther King, que vous mentionnez si souvent, dans son fameux discours, I have a Dream,  <br /> “I have a dream that one day, my children will be judged, not by the color of their skin, but the content of their character”.(« J’ai l’espoir qu’un jour, mes enfants seront jugés, non sur la couleur de leur peau, mais sur leur personnalité »). <br /> Je ne me sens pas esclave pour un sou. Je ne renie pas mon passé. Je sais d’où je viens mais ce n’est pas mon moteur. Je ne ramène pas le problème de la race dans tous les aspects de ma vie. <br /> Y’a des cons partout et c’est là le seul racisme que je m’autorise : j’aime pas les cons.<br />  7) Vous demandez 200 euros net de plus sur les salaires. Comment un petit garagiste qui a eu le mérite de vouloir ENTREPRENDRE, pourra-t-il payer ses mécanos 200 euros de plus par mois (sans parler des charges sociales qui paient ceux qui ne foutent rien), si il n’a pas d’activité justement  A CAUSE DE VOTRE GREVE. <br />  Sa zo pa ka di moun ki ka swiv zot, sé kè jou grèv pa péyé, sof pou réprézantan sindiko. (Vous ne dîtes pas à ceux qui vous suivent, que les jours de grèves ne sont pas rémunérés, sauf pour les représentants syndicaux).<br />  Yo ka swiv zot kon mouton mé a pa zo ké vinn péyé fakti a yo, trèt a la sogwafi ba yo. (Ils vous suivent en bons moutons de panurge, mais ce n’est pas vous qui paierez leurs factures, les traites de la Soguafi). <br /> Prélèvman si kont a yo pa an grèv. (Les prélèvements sur leurs comptes bancaires ne font pas grève).<br />  Prèskè tout gwo tèt à sendika gwada ka travay dan le public. (Presque tous les dirigeants des organisations syndicales de chez nous, travaillent dans le public). A pa lédukasyon nasyonal ni la sékiyité sosyal ki ké fèmé démen. Travay a yo asiré, lajan a yo asiré. Di yo palé zot des ‘heures de délégation syndicale’. <br /> (Ce n’est pas l’Education Nationale, ni la Sécurité Sociale qui mettront la clé sous la porte demain. Leur emploi est assuré, leurs revenus sont assurés. Qu’ils vous parlent des heures de délégation syndicale). <br /> Mé lé piti, ki tou senplèman sindiké, ki jan yo ké fè ? (Mais les petits, qui sont simplement ‘syndiqués’, comment feront-ils ?) <br /> Je travaille dans le privé, et après 1 semaine de grève, on voit déjà les dégâts. <br />  Avec un mouvement qui dure et perdure, nombre de petites entreprises, qui n’ont pas les reins solides, seront forcées de mettre la clé sous la porte.  <br /> Et voilà le devenir des ‘petits travailleurs’ que soi disant vous défendez. <br />  Réfléchi ti bren. Lè zo ka fè on grèv, fèy bien. (Réfléchissez un peu. Quand vous faîtes grève, faîtes-le de façon intelligente).<br />  Arrêtez de tuer le pays.  <br /> En fait, vous ne recherchez qu’une chose, l’indépendance. <br /> Le jour où la France en aura marre de ce tonneau des Danaïdes, un trou sans fond où se déversent aides et subventions, contributions, allocations, pour une population toujours en train de pleurnicher parce qu’elle en veut toujours plus, elle s’en ira.  <br /> Et là vous verrez ceux qui aiment vraiment la Guadeloupe, et ceux qui recherchent le pouvoir. <br />  Nous avons l’exemple d’Haïti.<br /> Sé nèg ki ka tchouyé nèg, nèg ki ka fè nèg vwè mizè.(Ce sont des noirs qui s’entretuent, des noirs qui créent le malheur chez leurs ‘frères’)<br />  Parce que tous ceux qui décident de bloquer le pays aujourd’hui, qui veulent faire la pluie et le beau temps, ce sont ceux là même qui seront nos Papa Doc, nos Aristide de demain. <br /> Ce jour là, je vous le dis franchement, AN KA FOUKAN. (Pas besoin de traduction)<br />  J’aime mon pays, mais en ce moment, j’ai honte d’être Guadeloupéenne, à cause de certains, qui « parlent en mon nom ». <br />  A tous ceux qui pensent comme moi, faites le savoir pour revendiquer un droit élémentaire : LE LIBRE ARBITRE.
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C
je comprends votre amertume monsieur zélateur mais le pouvoir d'achat du guadeloupeen est trop bas  et vous les capitaliste les patrons vous critiquez je vous dit cette greve est légitime  parce que les guadeloupeens souffrent tout est cher dans ce pays alors il faut faire quelque chose merci Mes Salutations....
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V
 Voici un autre texte reçu par mail....Pourquoi tous ces gens on ne les entend pas à la télé  ?-----------------------------------------------------------------------------(Traduction en italique pour que tous comprennent mon propos).    A tous les dirigeants & militants syndicaux du Lyannaj kont pwofitasyon,    Vous êtes contradictoires dans vos propos, dans votre essence.  1) Vous militez pour la liberté de votre peuple, mais vous en reniez une, fondamentale. Le LIBRE ARBITRE. Dieu lui-même (pour ceux qui y croient) a laissé le libre arbitre à l’homme dans le jardin d’Eden. Pour qui vous prenez-vous donc ? Zo ka di patwon ka pran anployé pou timoun, é zot, ka zo ka fè, lè zo ka fè mwen soti an travay an mwen ? a pa pran mwen pou on timoun sa ???(Vous dites que les patrons prennent les employés pour les enfants, mais vous, que faites-vous, quand vous me faites quitter mon lieu de travail ? n’est-ce pas me traiter comme un enfant ?) Respectez le droit de la libre circulation, libre entreprise, et simplement le droit à la liberté. Je ne VEUX PAS faire grève. Je VEUX aller travailler. Vous n’avez pas le DROIT de m’en EMPECHER. La liberté des uns, commence, où s’arrête celle des autres. Pourquoi me faire sortir de mon entreprise, quand J’AI DECIDE de ne pas soutenir un mouvement de grève qui ne me parle pas.Je n’ai jamais été consultée pour savoir si j’approuvais une seule des 123 revendications.   2) Vous reniez le gouvernement que vous avez mis en place, vous reniez votre appartenance à une société colonialiste, capitaliste. Mais vous leur demandez plus d’aides, 100 millions d’euros ??????? ‘zo pa enmé améyikin la, mé zo enmé biswi ay.’.(‘Vous n’aimez pas l’américain, mais vous aimez ses biscuits’ – proverbe de chez nous)  3) Une société en crise, réduit sa consommation. Ce qui n’est pas le cas chez nous. Zo vé bel lari, bel loto, bel kaz, bel, lenj, bel soulyé, bel tout’ bitin. Zo ka bwè chanpagn’, wisky, zo ka finn tout’ lajan a zot pou fété nwel. É on mwa apré, zo ka pléré ba la nasyon pou le POUVOIR D’ACHAT.(Vous voulez de belles routes, de belles voitures, de belles maisons, de belles chaussures, de beaux vêtements, toute sorte de belles choses. Vous buvez du champagne, du whisky, vous vous endettez pour fêter noël. Et un mois plus tard, vous vous plaignez à l’État de votre faible POUVOIR D’ACHAT) Soyez crédibles dans vos propos. Décembre 2008, est je crois, la période de fin d’année où j’ai vu le plus de voitures à Jarry, dans les centres commerciaux.Des caddies pleins à ras bord, une consommation à outrance, poussée à l’excès. Tellement mes compatriotes ont dépensé à Noël, ils n’avaient plus d’argent pour faire les soldes qui ont commencé le 3 janvier. Manjé zyanm, pwa di bwa, viann kochon lokal, bwè ji gwozèy é ronm an nou, chanté kantik, ay vizité lévwaz…Pa bizen wob a konmen lajan ni ay o kwafè pou ay vwè la fanmi.(Mangez des ignames, des pois d’angole, du cochon local, buvez du jus de groseille, du rhum de chez nous, chantez les cantiques, allez chez les voisins…. Pas besoin de robes hors de prix ni d’aller chez le coiffeur pour visiter la famille). Apprenons à vivre simplement, et là, nous pourrons parler de pouvoir d’achat. Zo ka dépansé komen lajan adan mas’.(Vous dépensez des sommes folles dans le Carnaval). Lè i pa ni lajan, prémyé bitin ou ka woté, sé le SUPERFLU(Quand il n’y a pas d’argent, la première chose qui saute, c’est le superflu) A pa Gwada.(Sauf en Guadeloupe).  4) Je me suis cassé le derrière à l’école. J’ai appris, aujourd’hui, j’occupe le poste que je MERITE. A pa pon sendika, ni pon rèvandikasyon ki mété mwen la an yé la.(Je ne le dois à aucun syndicat, ni à aucune revendication). J’ai appris des langues étrangères, au collège, au lycée, comme tout le monde qui va à l’école en Guadeloupe. Mais je n’ai pas considéré ça comme une perte de temps. C’est ma ténacité, mon envie de progresser qui m’ont mise là où je suis aujourd’hui. Tout le monde part avec les mêmes cartes dans la vie. Un enfant, c’est une page blanche. (je ne sais plus qui a dit ça). Après, il faut avoir envie de faire quelque chose, et s’en donner les moyens. Yes we can, right ?  Régulariser les transporteurs clandestins ??? J’ai sué, j’ai utilisé mon intelligence, mes compétences pour obtenir la capacité de transport. Pourquoi régulariser les personnes qui ne l’ont pas ? Dans ce cas, que tout le monde gagne 5000 euros par mois qu’ils aient fait des études ou non, qu’ils aient des compétences ou non, qu’ils soient cadres ou caissières. Simplement, La vie, c’est pas ça.   5) Vous vous ridiculisez aux yeux des ‘blancs’ que vous méprisez tant. Yo ka vinn palé ba zot, yo konnèt sa yo kay di, san li san ayen.(Quand ils s’adressent à vous, ils maîtrisent leur sujet, sans avoir les yeux rivés sur une feuille). Zo pa fouti fè on diskou san li on papyé.(Vous n’êtes pas capable de faire un discours sans LIRE). Lè on pawol ka soti an fon a kè, ou pa bizen papyé.(Quand des mots viennent du cœur, on n’a pas besoin de LIRE). Zo pa krédib.(Vous n’êtes pas crédibles).   6) Vous militez contre le racisme, mais vous le pratiquez et le revendiquez ouvertement. Embauche prioritaire aux Guadeloupéens ? Entre un Blanc ou un Asiatique qui a exactement le profil que je recherche et un Guadeloupéen qui n’est pas compétent ? Je choisis sans hésiter ‘l’étranger’ qui travaille bien’. Je ne suis pas ‘nèg a tou pri’. Je suis noire et fière de l’être mais je reconnais la valeur des gens, comme l’a voulu Martin Luther King, que vous mentionnez si souvent, dans son fameux discours, I have a Dream, “I have a dream that one day, my children will be judged, not by the color of their skin, but the content of their character”. (« J’ai l’espoir qu’un jour, mes enfants seront jugés, non sur la couleur de leur peau, mais sur leur personnalité »). Je ne me sens pas esclave pour un sou. Je ne renie pas mon passé. Je sais d’où je viens mais ce n’est pas mon moteur. Je ne ramène pas le problème de la race dans tous les aspects de ma vie. Y’a des cons partout et c’est là le seul racisme que je m’autorise : j’aime pas les cons.   7) Vous demandez 200 euros net de plus sur les salaires. Comment un petit garagiste qui a eu le mérite de vouloir ENTREPRENDRE, pourra-t-il payer ses mécanos 200 euros de plus par mois (sans parler des charges sociales qui paient ceux qui ne foutent rien), si il n’a pas d’activité justement  A CAUSE DE VOTRE GREVE.  Sa zo pa ka di moun ki ka swiv zot, sé kè jou grèv pa péyé, sof pou réprézantan sindiko.(Vous ne dîtes pas à ceux qui vous suivent, que les jours de grèves ne sont pas rémunérés, sauf pour les représentants syndicaux). Yo ka swiv zot kon mouton mé a pa zo ké vinn péyé fakti a yo, trèt a la sogwafi ba yo.(Ils vous suivent en bons moutons de panurge, mais ce n’est pas vous qui paierez leurs factures, les traites de la Soguafi). Prélèvman si kont a yo pa an grèv.(Les prélèvements sur leurs comptes bancaires ne font pas grève). Prèskè tout gwo tèt à sendika gwada ka travay dan le public.(Preque tous les dirigeants des organisations syndicales de chez nous, travaillent dans le public). A pa lédukasyon nasyonal ni la sékiyité sosyal ki ké fèmé démen. Travay a yo asiré, lajan a yo asiré. Di yo palé zot des ‘heures de délégation syndicale’.(Ce n’est pas l’Education Nationale, ni la Sécurité Sociale qui mettront la clé sous la porte demain. Leur emploi est assuré, leurs revenus sont assurés. Qu’ils vous parlent des heures de délégation syndicale). Mé lé piti, ki tou senplèman sindiké, ki jan yo ké fè ?(Mais les petits, qui sont simplement ‘syndiqués’, comment feront-ils ?) Je travaille dans le privé, et après 1 semaine de grève, on voit déjà les dégâts. Avec un mouvement qui dure et perdure, nombre de petites entreprises, qui n’ont pas les reins solides, seront forcées de mettre la clé sous la porte. Et voilà le devenir des ‘petits travailleurs’ que soi disant vous défendez.  Réfléchi ti bren. Lè zo ka fè on grèv, fèy bien.(Réfléchissez un peu. Quand vous faîtes grève, faîtes-le de façon intelligente). Arrêtez de tuer le pays.   En fait, vous ne recherchez qu’une chose, l’indépendance. Le jour où la France en aura marre de ce tonneau des Danaïdes, un trou sans fond où se déversent aides et subventions, contributions, allocations, pour une population toujours en train de pleurnicher parce qu’elle en veut toujours plus, elle s’en ira. Et là vous verrez ceux qui aiment vraiment la Guadeloupe, et ceux qui recherchent le pouvoir. Nous avons l’exemple d’Haïti.Sé nèg ki ka tchouyé nèg, nèg ki ka fè nèg vwè mizè.(Ce sont des noirs qui s’entretuent, des noirs qui créent le malheur chez leurs ‘frères’) Parce que tous ceux qui décident de bloquer le pays aujourd’hui, qui veulent faire la pluie et le beau temps, ce sont ceux là même qui seront nos Papa Doc, nos Aristide de demain. Ce jour là, je vous le dis franchement, AN KA FOUKAN. (Pas besoin de traduction) J’aime mon pays, mais en ce moment, j’ai honte d’être Guadeloupéenne, à cause de certains, qui « parlent en mon nom ». A tous ceux qui pensent comme moi, faites le savoir pour revendiquer un droit élémentaire : LE LIBRE ARBITRE. 
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