Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.
20 Décembre 2012
Frédéric Dard, qui fit rire la France avec le commissaire San Antonio et son adjoint Bérurier, disait parfois des choses sérieuses. Dans l'un de ses romans, le Premier ministre, un socialiste, regarde tristement ses députés et leur demande : "y a-t-il un Français dans la salle ?"
Avez-vous remarqué que les élus socialistes, les ministres, le président lui-même ont en permanence quatre mots ou adjectifs à la bouche qu'ils accolent à toute proposition : citoyen, républicain, égalité et justice. Et ces quatre mots, comme un arbre cache la forêt, cachent tous les autres mots, noms et adjectifs qu'ils n'utilisent jamais, à croire qu'ils ne font pas ou plus partie de leur vocabulaire : liberté, ils n'aiment pas ; fraternité, ils évitent parce que ce mot pourrait faire penser à un lien familial qui transcenderait toutes les divisions, or le dogme fondamental de leur religion est qu'il y a le camp des bons de gauche et celui des méchants de droite, comme dans l'islam il y a les croyants et les mécréants et que les premiers ne peuvent que tuer les seconds.
Mais le mot qu'ils utilisent le moins, c'est "France". Ou bien, s'ils l'utilisent, c'est pour l'accoler à "moisie", "colonialiste", "nauséabonde".
On a dit que Mitterrand se prenait pour dieu, le Bébête show en avait fait l'un de ses thèmes favoris. Hollande se prend pour le Saint Esprit : il se croit investi de la mission d'inoculer dans la tête des Français qu'ils sont vieux, stupides, laids, fachos et que la seule voie qu'ils ont pour se sauver c'est de se dissoudre dans la ragougnasse internationale et multiculturelle.
Fabius, le 17 mai 2003, au congrès socialiste de Dijon s'était fait applaudir en déclarant : "Quand la Marianne de nos mairies prendra le beau visage d'une jeune française issue de l'immigration, ce jour-là la France aura franchi un pas en faisant vivre pleinement les valeurs de la République". Métissez-vous, islamisez-vous, oubliez votre civilisation et vous serez sauvés.
Ils n'oublient qu'une chose, la France a deux mille ans, c'est notre terre, notre patrie, notre nation, et la république avec ses deux cents ans n'est qu'une forme de gouvernement parmi d'autres. La France a connu pendant plus de quinze siècles la royauté, nous pourrions y revenir (c'est peu probable), ou bien (c'est plus dans le registre du possible) passer un jour prochain dans une forme de dictature populaire marxiste ou fasciste, ou bien encore en fédération de provinces, un peu sur le modèle de la confédération des cantons suisses, si la tendance à l'autonomie des provinces constatée en Espagne gagnait la France.
La république, ça peut être beau, c'est encore un peu le cas en France bien que la situation se dégrade rapidement depuis quelques mois, mais ça peut être aussi la pire des choses. Souvenez-vous de l'effarement des journalistes qui, se rendant dans les républiques populaires socialistes d'Europe de l'Est après la chute du mur de Berlin, découvrirent que leurs dirigeants socialistes les avaient transformées en vastes camps de concentration misérables et pollués au dernier degré, avec des infrastructures dégradées, des hôpitaux dans un état lamentable, et des palais d'un luxe inouï réservés à la nomenklatura des fonctionnaires.
Bien sûr, on peut sauter comme un cabri sur sa chaise en criant "les droits de l'homme, les droits de l'homme, les droits de l'homme" ! (aurait pu dire de Gaulle)
Une nouvelle invention dialectique est à la mode, ou si vous préférez "fait le buzz", c'est d'invoquer les Droits de l'Homme à tout bout de champ et surtout à tort et à travers. C'est le seul argument qu'ils ont trouvé pour justifier la survie dans notre pays de leur idéologie en perte de vitesse et de crédibilité partout dans le monde.
Plus personne, sauf en Corée du Nord et au Zimbabwe, n'ose plus invoquer le socialisme comme la valeur supérieure à toute autre, sinon en l'assaisonnant copieusement d'économie de marché ouverte et du libéralisme parfois le plus ultra, comme en Chine.
Or, cette possibilité de survie au moins virtuelle de la vieille utopie socialiste que les Chinois, les Indiens, les Vietnamiens, les Cubains maintenant, bref la moitié de la population mondiale - qui il y a vingt ans encore ne jurait que par Marx - expérimente aujourd'hui avec succès, nos socialistes s'en sont privés en réduisant leur politique à un argument d'une débilité extrême : ils sortiront le pays de la crise en mariant les homosexuels et en faisant la chasse aux riches.
"Moi, je suis pour toutes les libertés. Louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras pour travailler à l'usine, quelle différence ?" (Pierre Bergé)
C'est ce qu'ils appellent leur "humanisme", un mot dont ils ignorent visiblement le sens et qu'ils croient justifier par l'invocation rituelle des Droits de l'Homme. Peut-être peut-on créditer les plus naïfs d'entre eux d'une part de sincérité, mais comment expliquer l'aveuglement des autres autrement que par une solide dose de malhonnêteté intellectuelle et de profond mépris des Français ?
"Moi président, la République je ferai en sorte que ma présidence soit exemplaire" avait déclaré le nain de l'Elysée. Il s'est aussitôt adjoint un premier ministre, Jean-Marc Ayrault, déjà condamné par la Justice, a magouillé pour nommer premier secrétaire de son parti Harlem Désir un autre repris de justice pour des faits beaucoup plus graves encore, et s'est fait photographier en tête-à-tête amoureux avec Anthony Simati, président de SOS Racisme Côte l'Opale, un triste socialiste qui vient d'être condamné à huit mois de prison ferme pour avoir défiguré sa femme à coups de poings.
Ce crime, passé sous silence par la presse aux ordres, rappelle celui commis par le beau-frère de la ministre du logement qui, lui, tua carrément sa femme en la battant. Car ils ne rigolent pas quand ils frappent leurs femmes ces connards socialistes. Tout cela au nom des Droits de l'Homme dont le président tartine ses discours, un président pour qui avoir eu maille à partir avec la justice semble être une vertu humaniste.
"Moi, président de la République, je ferai fonctionner la justice de manière indépendante" avait-il encore déclaré, c'est pourquoi sa maîtresse se retrouvant au tribunal il a aussitôt écrit au juge pour apporter son témoignage personnel de soutien à sa meuf, doublé par une lettre à en-tête de la République signée du ministre de l'Intérieur. Si sa copine n'obtient pas gain de cause après ça, c'est que le juge est suicidaire !
"Les Français n'ont pas colonisé l'Algérie, ils l'ont fondée" - Ferhat Abbas, président du GPRA
Ah les Droits de l'Homme, quelle belle chose. La preuve est faite que comme les socialistes le font avec les "valeurs de la République", les Droits de l'Homme peuvent être déclinés à l'infini. Tiens ! Il va être amusant d'écouter ce matin comment il va "dire la vérité" a-t-il dit, sur l'histoire de l'Algérie. Il ne manquerait plus qu'il justifie l'esclavagisme barbaresque que pratiquaient les grands parents de Bouteflika par les Droits de l'Homme ! Non, il préfèrera éviter le sujet et s'en tenir à la période où en 1978, sympathisant du FLNA il faisait un stage en Algérie pour l'ENA, pas pour une entreprise bien sûr, il ignore ce que c'est.
Un élu algérien interviewé par iTélé ce matin expliquait que Hollande "n'est pas de la génération qui a fait la guerre, ça change tout, pas comme Sarkozy qui traîne quelques petites casseroles". Tiens donc ! Sarko aurait fait la guerre d'Algérie ? Au berceau alors. Comme quoi la méconnaissance de l'histoire et des Droits de l'Homme n'est pas le fait des seuls socialistes.
Quant à leur sincérité ! J'ai toujours du mal à croire qu'ils pourraient être français bien que cela soit inscrit sur leur carte d'identité. Leur seule patrie, c'est l'idéologie.
Maurice D.