Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.
23 Mai 2011
1. Marine, plus sociale que les socialistes !
Après avoir présenté dans les grandes lignes son programme économique, Marine Le Pen a détaillé une série de mesures, sans préciser comment elles seraient financées, qu'elle prendrait pour augmenter le pouvoir d'achat des Français si elle accédait à l'Elysée en 2012. Comme les socialistes, Marine Le Pen veut nous faire croire au père Noël et compte nous distribuer des cadeaux à crédit. Mais mieux que le PS, la présidente du FN considère que la question du pouvoir d'achat ne pourrait pas être réglée "sans rupture de politique économique" avec une sortie de l'euro et un encadrement des prix de l'alimentaire avec "un prix maximum raisonnable pour certaines denrées indispensables" qui ne s'appliquerait cependant qu'à la grande distribution et non au petit commerce. On croit rêver !
2. Coût de la restructuration de la dette grecque.
Les investisseurs s’attendent de plus en plus à une restructuration de la dette de la Grèce. Du côté de la France, il semble, selon l’agence de notation Fitch, que les six principales banques françaises ne seraient pas dégradées en raison de leur seule exposition à la Grèce. Si c’est une bonne nouvelle pour nos banques, l'agence continue néanmoins à les surveiller et reste attentive à leur évolution. Les six banques concernées sont : le Crédit Agricole, BNP Paribas, la Société Générale, la BPCE, la CM-CIC et la Banque Postale.
3. Le régime sec des Grecs.
Un an après son appel à l’aide financière de l’Europe et du Fonds monétaire international, la Grèce vit sous le signe de l’austérité et les Grecs apprennent à vivre avec moins d’argent. Si pendant des années ils ont vécu au-dessus de leurs moyens avec l’argent de l’Europe, aujourd’hui ils sont nombreux à renoncer à de nombreux avantages qu’ils s’étaient créés et qu’ils s’accordaient auparavant. Certaines familles grecques doivent fréquenter les soupes populaires et vivent une certaine rigueur imposée par le gouvernement du Premier ministre Papandréou. La traque au gaspillage s’invite partout et seules les enseignes de discount se développent. Selon certains dirigeants, on peut craindre une explosion sociale car beaucoup doutent du résultat de leurs efforts, même s’ils sont décidés à rebondir.
4. Les recruteurs utilisent les médias sociaux pour embaucher.
Une enquête Eurocom Worldwide montre que 38% des entreprises du secteur des nouvelles technologies consultent les médias sociaux pour connaitre les profils des candidats qu’ils souhaitent recruter afin de déterminer leur adéquation au poste à pourvoir. Les recruteurs considèrent que les médias sociaux sont un formidable moyen de connaitre les candidats mais qu’il devient de plus en plus difficile de faire, sur Internet, la distinction entre la vie professionnelle et la vie privée. De plus en plus d’entreprises tiennent un blog et leurs principales motivations sont l’amélioration de l’interaction avec leurs clients, le besoin d’accroître leur notoriété, leur leadership ou encore d’optimiser leur référencement sur les moteurs de recherche. Du côté des principaux freins à la tenue d’un blog sont le manque de temps ou d’intérêt pour ce média. Face aux blogs, la moitié des entreprises interrogées disent posséder une page Facebook, un compte Twitter, ou sont aussi présentes sur LinkedIn et YouTube. Mais près de 40% d’entre elles prévoient d’augmenter leurs investissements dans les médias sociaux dans les douze prochains mois.
5. Le "Che" à nouveau dans la course présidentielle.
Comme en 2002, l'ancien ministre de l'Intérieur Jean-Pierre Chevènement veut se lancer dans l'élection présidentielle pour "faire bouger les lignes". Aujourd'hui, le président d'honneur du MRC, Mouvement républicain et citoyen avait pris sa part dans la défaite de la gauche à l'élection présidentielle de 2002, tout comme Christiane Taubira. En se présentant malgré la candidature de Lionel Jospin, ils avaient participé à son élimination au premier tour. L'ancien ministre et le sénateur du Territoire de Belfort avait alors recueilli un peu plus de 5% des voix. Sur Europe 1, la semaine dernière, il avait indiqué qu’il était convaincu que Dominique Strauss-Kahn serait candidat à la primaire socialiste pour l'élection présidentielle de 2012. Maintenant que fera-t-il ? Va-t-il officialiser sa décision à l'automne, comme il l’avait indiqué ou sa menace serait-elle un simple souhait d’obtenir un maroquin ou breloque ! A 72 ans n’est-il pas temps pour le lion de Belfort de prendre une retraite bien méritée.
6. Le programme du PS pour 2012.
Le programme du Parti Socialiste présenté par Martine Aubry est typiquement social tout en étant très proche de celui qu’avait proposé Lionel Jospin en 1997 et qui avait inspiré son quinquennat de Premier ministre avec le résultat que l’on sait en 2002. On y retrouve deux grandes caractéristiques des socio-démocrates. La première est un renforcement du rôle de l'État avec la création d'une banque d'investissements, une grande réforme fiscale et plus de justice sociale. La seconde est de donner l’impression que la gauche est sérieuse et sait gouverner ! Pour cela, les économistes socialistes ont travaillé sur des propositions qui se veulent financièrement acceptables par les Français et les voisins européens. Qu’en sera-t-il de ce programme quand le candidat PS aura été choisi ?
7. Les prédateurs qui ruinent la France.
Evidemment on ne pense qu’aux financiers de haut vol dont l’objectif est de faire des profits toujours plus importants. Mais pense-t-on à tous ces "lobbies de salariés" dont les avantages et les capacités de nuisance sont très importants : ainsi les dockers n’ont rien à envier aux financiers véreux. Alors que la France est dotée d’un littoral maritime que de nombreux pays nous envient, nos ports sont phagocytés par des inconscients qui scient la branche sur laquelle ils sont assis. En réclamant toujours plus, les dockers ont détruit nos ports et des milliers d’emplois pour eux et leurs enfants. La France qui était une grande nation maritime se retrouve la moins bien placée en Europe au profit de Barcelone, Anvers ou autre Rotterdam. Mais ce ne sont pas les seuls à se "goinfrer". Ne peut-on pas dire la même chose des cheminots, des électriciens d’EDF, de certains fonctionnaires, et de tous ces nuisibles capables de faire pression sur les gouvernements par des grèves corporatistes alors que la situation du plus grand nombre reste fragile. Ce sont des égoïstes qui attentent à la richesse, à la croissance, à l’emploi et au bien-être de tous les Français et notamment des plus pauvres. La France a de plus en plus la figure d’une république bananière ou chacun essaye de s’en mettre plein les poches sans penser aux autres. Peut-on toujours parler de "liberté, égalité, fraternité", devise de notre république ! Malheureusement, ne devrait-on pas, plutôt parler de "liberté, égoïsme, inégalité, individualisme" ! Pauvre France, pays de la Déclaration universelle des droits de l'homme qui veut toujours donner des leçons aux autres !
8. L’avenir de l’IRPP.
Le CPO, conseil des prélèvements obligatoires, organisme rattaché à la Cour des comptes, a publié un "rapport révolutionnaire" qui propose de faire disparaitre l’IRPP, impôt sur le revenu des personnes physiques. Le CPO constate que les recettes de cet impôt sont de plus en plus faibles, rapportant 3 à 4 fois moins que chez nos voisins. Selon lui, la multiplication des niches fiscales entraine le creusement des inégalités au détriment des classes moyennes. L’impôt sur le revenu, bientôt centenaire avait été créé pour que chaque Français, selon ses revenus, participe à l’effort de guerre en 14. Sa principale caractéristique était sa progressivité qui faisait que plus on gagnait, plus on payait. L’autre objectif, était de diminuer les inégalités sociales en redistribuant un parti des recettes vers les plus bas revenus. Cette progressivité a été mise à mal par la multiplication des abattements et niches. Aujourd’hui, 50% des ménages ne le payent pas et considèrent que c’est un avantage. Personnellement, je pense qu’il faudrait revenir à son objectif initial, supprimer les niches et créer un forfait minimum que chaque ménage paierait, comme pour l’impôt société. Ainsi chacun participerait à la solidarité ce qui permettrait de rappeler à tout un chacun que rien n’est gratuit sur cette terre.
Henri
Pauvert.