Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.
16 Septembre 2010
Une semaine à la loupe.
1. Des choix douloureux pour la suppression de niches fiscales.
La prévision de croissance pour 2011 est ramenée à 2% et prive donc l'Etat de près de 4 milliards d'euros de recettesce qui nécessite de raboter certains avantages fiscaux pour tenir les engagements vis-à-vis de Bruxelles et, "anecdotiquement", le remboursement de la dette française ! Le gouvernement aurait aimé annoncer la suppression de 10 milliards d'euros ce qui signifierait que l'enveloppe actuelle des avantages fiscaux, voisine de 75 milliards d'euros, ne serait réduit que de 13% ! Il semble que l’exécutif ait des difficultés à réaliser de telles économies. A défaut de hausses générales d’impôts, certaines réductions sont pourtant bien des hausses ciblées. Le rabot risque de faire mal surtout que les nouvelles mesures devront épargner tout ce qui est créateur d'emplois et tout ce qui soutient l'économie. Si le ministre du Budget, François Baroin, assure qu'il n'y aura pas "de hausse générale d'impôts, ni aujourd'hui, ni demain", il maintient que l'objectif "intangible" de réduction du déficit public à 8% en 2010 et 6% du PIB en 2011 sera tenu. Aussi l'exécutif veut baisser ses dépenses et réduire les niches fiscales et sociales, qui représentent en 2010 un manque à gagner d'environ 115 milliards d'euros pour les finances publiques. Bien évidemment chaque français qui bénéficie d’un avantage trouvera scandaleux que le choix se porte sur son avantage. Car, comme toujours, pourquoi me faire payer plutôt que mon voisin !
2. Les syndicats remobilisent pour les retraites.
S’il ne semble pas anormal que les syndicats mobilisent contre la réforme des retraites, il est indécent que la gauche emboite le pas à cette contestation. On peut ne pas être totalement d’accord avec le projet du gouvernement mais de là à revenir sur l'âge de départ en retraite à 60 ans, il n’a qu’un pas que seuls nos démagogues des gauches peuvent franchir pour des raisons électoralistes. Chaque français voit midi à sa porte mais aucun ne peut ignorer la réalité : Nous vivons plus longtemps ; il y a moins d’actifs pour cotiser ; les économies mondiales sont moins prospères que par le passé. La position de la gauche et des syndicats est aberrante et suicidaire. Certes des aménagements sont sans doute possibles, comme la pénibilité, le dispositif carrières longues, le problème des poly pensionnés, la situation des femmes, etc. mais il faudra à termes très certainement revenir à un âge de 65 ans pour un départ à la retraite. Le raisonnement reste cependant assez simple. Si le régime par répartition est en déficit, c’est parce qu’on vit plus longtemps et qu’il y a de moins en moins d’actifs pour le financer. Il n’est donc pas anormal de travailler un peu plus pour combler ce déficit. Chaque organisation syndicale a ses recettes pour résoudre ce problème, mais globalement elles prétendent que puisque la durée moyenne d’activité, 38 ans pour un homme, est inférieure à la durée de cotisation requise, 41 ans en 2012, et donc qu’il est vain de demander aux salariés de travailler plus longtemps. La solution, pour eux, passe donc par la recherche de ressources nouvelles, comme l’augmentation des cotisations, l’élargissement de l’assiette de ces cotisations à l’intéressement, à la participation, aux stock-options ou aux bonus, à la taxation de la valeur ajoutée des entreprises, à la hausse de la CSG, etc. La gauche, quand à elle, propose quelque chose qu’elle est incapable de défendre. N’est-il pas plus facile de taper sur le projet du gouvernement plutôt que de faire des propositions constructives ? Les Français sauront-ils faire la part des choses, avoir une attitude adulte et refuser de jouer à l’apprenti sorcier !
3. Comment réduire sa facture d’électricité ?
La diminution de notre consommation n’est pas seulement un moyen de réduire
notre budget électricité mais c’est aussi un engagement citoyen que nous devons tous avoir en tête. Quelles que idées pour réduire sa facture : 1.
Utilisez des ampoules basse consommation permet d’économiser près de 70 euros par an selon l'Ademe, Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie. Ce
type d’ampoule consomme 4 fois moins d’électricité qu’une ampoule normale et 30 fois moins qu’un halogène. Attention aussi à la poussière sur les luminaires qui fait perdre un tiers de
l’efficacité lumineuse. De même il faut penser à toujours éteindre la lumière en sortant d’une pièce ce qui permet aussi une économie. 2. La mise en veille de la télévision, de la chaîne hi-fi, du lecteur DVD ou du magnétoscope
coûte cher, alors éteignez-les. De même il ne faut pas oublier de couper l’alimentation des décodeurs qui sont très "électrivores". En cas d’absence
prolongée, débrancher tous vos appareils, vous pourrez ainsi économiser près de 50 euros sur votre facture annuelle.
3. Utiliser le lave-vaisselle est 5 fois moins couteux que de
la laver à la main ! En revanche, il faut éviter d’utiliser les cycles intensifs qui consomment jusqu’à 40% plus que les cycles normaux. 4. Les plaques à
induction sont plus chères à l’achat mais sont les plus économiques à l’utilisation. De même, les plaques en fonte ou vitrocéramiques se valent en consommation d’électricité. 5.
Le four à micro-ondes consomme 5 fois moins qu’un four classique aussi est-il préférable de l’utiliser pour réchauffer les plats. 6. Le réfrigérateur-congélateur est à
surveiller car il représente 30% de la consommation annuelle d’un ménage. Il faut nettoyer la grille arrière une fois par an et le dégivrer tous les 6 mois pour éviter l’accumulation de glace. Il
est important de ranger les aliments au réfrigérateur seulement après qu’ils aient refroidis. Ces actions peuvent faire économiser plus de 80 euros par an.
7. Ne pas trop chauffer car le chauffage représente une dépense
aussi importante que l’ensemble des autres utilisations électriques de la maison. Il faut baisser les radiateurs et limiter la déperdition de chaleur en fermant les volets la nuit et soignez
l’isolation thermique de l’habitat. 8. Programmer les convecteurs électriques pour ajuster la température des pièces aux différents moments de la journée est important. Il faut
dépoussiérer les grilles des convecteurs une fois par an. L’ensemble de ces mesures peut permettre d’économiser près de 110 euros par an. 9.
L’abonnement doit correspondre aux équipements électriques possédés. Il faut choisir la
bonne puissance et la bonne option tarifaire : Option avec un prix du kWh unique tout au long de la journée ou option "heures pleines-heures creuses" doit être choisie en fonction des
besoins. Ce dernier abonnement est plus cher mais recommandé si l’on est équipé de chauffe-eau ou de chauffage électriques.
10. Lors de l’achat de son électroménager, il faut penser "à
long terme". Ainsi, entre deux appareils apparemment identiques, le moins cher à l’achat n’est pas nécessairement le moins coûteux à l’usage. Il faut aussi être attentif aux "étiquettes énergie"
qui classent tout l’électroménager de A+, le plus économe à G, le plus gourmand.
L’utilisation judicieuse de l’électroménager peut permettre d’économiser 50 euros. Une astuce
anti-gaspi consiste à disposer un couvercle sur la casserole lorsque l’on fait bouillir de l'eau sur des plaques électriques ce qui permet de consommer quatre fois moins d'énergie. Globalement,
l’ensemble de ces mesures peuvent vous permettre de réduire votre facture de plusieurs centaines d’euros par an !
4. Question - réponse !
Pourquoi le gouvernement supprime et réduit des niches fiscales, diminue le remboursement des médicaments, augmente l’âge du départ à la retraite, met en place la RGPP, ne remplace pas des fonctionnaires qui partent à la retraite, diminue leur nombre, réduit les budgets de certains ministères, etc., etc. ? Pourquoi François Baroin a-t-il suggéré, il y quelques semaines, d'augmenter les impôts en 2013 ? La gauche et les syndicats s’en offusquent, mais sommes nous prêts à accepter de payer plus d’impôts pour permettre toutes ces dépenses tout en commençant à réduire la dette de la France, qui est aujourd'hui d'environ 1.250. Milliards d’euros, soit l’équivalent de plus de 77 millions de smic annuels ! Rappelons que nos dirigeants, avec notre complicité passive mais heureuse, ont contribué à créer ces déficits, depuis plusieurs générations, avec le soutien d’une gauche "insipide" et d’une droite peureuse. Certes, actuellement, tout n’est pas excellent et beaucoup peut lui être reproché au gouvernement, mais c’est bien la première fois, depuis des décennies, qu’un gouvernement tache de résoudre nos problèmes à bras le corps !
Henri Pauvert.