Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le Scrutateur.

Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.

Une semaine à la loupe ( 08/09/2011 ) : Internet, comment choisir son mot de passe? Par Henri Pauvert.

a_la_loupe.jpeg

 

 

 

1.  Comment bien choisir son mot de passe.

L’utilisation d’un ordinateur et la connexion à des sites divers nécessitent un mot de passe pour protéger ses données personnelles et confidentielles. La sécurité est donc cruciale. Des mots de passe constitués par une suite de lettres ou de chiffres sont trop faciles à deviner et à pirater par un logiciel espion. Ce sont donc des mots de passe à proscrire. Rappelons-nous qu’en octobre 2009, des milliers de mots de passe ont été publiés sur Internet par un pirate anonyme. En décembre de la même année, 32 millions de mots de passe d’un réseau communautaire ont été rendus publics de la même manière. Comment trouver LE mot de passe impossible à pirater ? Le premier critère à prendre en compte est la longueur : plus il est long, plus les logiciels pirates auront du mal à le décrypter. Mais il faut également qu’il soit facile et rapide à taper afin que personne ne puisse le voir au-dessus de son épaule. Le mot de passe idéal ne doit pas être un nom, un prénom, une suite de chiffres ou un mot du dictionnaire. Il faut qu'il n'ait aucun sens. Il est aussi conseillé d'utiliser une combinaison de majuscules, de minuscules, de chiffres et de caractères spéciaux en évitant de le placer en début ou à la fin du mot de passe. Il est possible vérifier le degré de sécurité de son mot de passe en allant sur des sites spécialisés et/ou gratuits. De même si vous avez des difficultés à trouver un mot de passe assez sûr, il vous est possible d’utiliser un logiciel, aussi gratuit, pour vous aider à en trouver un qui correspond à vos souhaits. Une fois le mot de passe choisi, il faut aussi respecter quelques mesures de sécurité et de bon sens : il faut penser à le modifier périodiquement afin qu'une personne qui aurait pu le deviner n'ait pas le temps de s'en servir. De même, il faut un mot de passe différent pour chaque compte. Alors bonne recherche et bonne chance…

2.  La France doit-elle se passer du nucléaire ?

La France est le deuxième pays au monde à faire le plus appel à l'énergie nucléaire. Elle compte 58 réacteurs et 19 sites nucléaires. Le Français est un de ceux qui paye son électricité la moins chère dans le monde. A la suite de la menace de catastrophe nucléaire dont est victime le Japon et le souvenir de Tchernobyl, les Français sont inquiets et le débat sur l’usage du nucléaire est relancé. Les écologistes, dont Cécile Duflot et Daniel Cohn-Bendit, ont demandé un référendum sur le nucléaire. Ils en feront un thème de campagne pour les présidentielles, alors que les deux grands partis de gouvernement restent perplexes sur la possibilité d’abandonner le nucléaire. Le ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, s’est voulu rassurant en indiquant que les centrales nucléaires françaises étaient prêtes à faire face aux catastrophes naturelles les plus graves. Elle a de plus insisté sur le fait "qu'on ne peut pas fournir tout un pays en électricité uniquement avec des énergies renouvelables". Bien-entendu, la presse maintient que "le risque zéro n’existe pas". Nous vivons dans une société ou l’on voudrait qu’il n’y ait aucun risque ou qu’il y ait toujours un responsable à toute catastrophe, alors que la nature nous montre périodiquement que l’homme ne peut pas tout maîtriser. La France doit-elle et peut-elle abandonner le recours au nucléaire alors qu’il représente près de 80% de la source d'électricité de notre pays ? Et vous, qu'en pensez-vous ?

3.  Tragédie grecque : serait-ce le dernier acte !

Le mois d'août a été marqué par une défiance généralisée des marchés financiers à l'égard du secteur bancaire européen. Septembre est bien parti pour que la crise de la dette dans la zone euro se poursuive, voire s’accentue. La Grèce continue d’y jouer le rôle principal puisque les experts du FMI, de la BCE et de la Commission Européenne ont décidé de suspendre leur mission d'examen de la situation, préalable au versement d'une nouvelle tranche de l'aide de 110 milliards d'euros car ils estiment que le gouvernement grec ne remplit pas ses obligations du plan d'aide défini. Le problème s'était déjà posé avant l'été et Athènes avait dû prendre de nouvelles mesures d'austérité pour obtenir le versement d'une nouvelle tranche d'aide. Cette situation s'était soldée par une crise politique et sociale difficile qui avait entraîné des manifestations importantes et un remaniement ministériel. Or l’accord de l’été qui concédait un nouveau plan d'aide de 100 milliards d'euros à la Grèce, avec la participation des investisseurs privés, n’a pas encore été entériné par les pays européens. Certains parlements sont réticents. De plus, nombreux sont les pays qui estiment que la Grèce est devenue un boulet à trainer. Dans la zone, la nouvelle estimation du PIB pour le deuxième trimestre et plusieurs indices, notamment les manufacturiers, vont être publiés et pourraient converger pour traduire un ralentissement accentué de l'activité. Cela viendrait passablement compliquer une sortie de crise de la dette. Mais quels que soient les atermoiements, les marchés financiers se chargeront de rappeler la nécessité, pour les Etats de la zone, d'agir pour assainir leurs finances publiques. De plus après la Grèce, ils s’attaqueraient à un autre pays faible de la zone Euro. Attention à la théorie des dominos !!

4.  Des icebergs pour pallier le manque d'eau !

Un iceberg est une ressource naturelle importante en eau douce. Un iceberg de 30 millions de tonnes peut fournir 30 milliards de litres d'eau, soit l'équivalent de la consommation en eau d'une ville d’un demi-million d’habitants pour une année. Il y a trente-cinq ans, le prince Saoudien Mohamed al-Fayçal avait contacté Georges Mougin, un ingénieur naval français, parce qu’il était inquiet du risque d’un manque d'eau dans son pays. C’est en 1976, que le prince a financé une société destinée au transport d'icebergs. Le projet a finalement été abandonné au début des années 80 faute de moyens mais aussi également à cause de la méconnaissance du comportement des océans. L'apparition de la 3D dans les années 2000 a changé la donne. En 2009, la société Dassault Systems, une des spécialistes de la 3D, a de nouveau contacté Georges Mougin pour lui demander de vérifier si le transport d'iceberg était réalisable via un logiciel de simulation. Grâce à ces nouvelles technologies, l'ingénieur français a pu réaliser virtuellement son rêve. Selon lui, "il ne s'agirait pas de remorquer un iceberg, mais de modifier sa dérive naturelle en exploitant les courants grâce aux nouvelles techniques de prévisions". "L'iceberg pourrait alors glisser vers les côtes ouest des continents". L'ingénieur français a imaginé "une ceinture" qui couvrirait l'iceberg, une sorte d'enveloppe de textile isolante, qui maintiendrait la partie immergée de l'iceberg hors de tout contact avec l'eau de mer. Pour lui, l’objectif serait d’utiliser l’iceberg afin de fournir de l’eau douce dans les iles Canaries. Les températures étant plus élevées dans ces îles, il faudrait éviter que l'eau douce produite par l'iceberg fonde et se mélange à l'eau de mer. Une expédition est programmée pour le printemps 2012 et l’iceberg retenu serait tracté par un remorqueur jusqu’aux Iles Canaries. Il devrait mettre 141 jours pour atteindre sa destination finale.

5.  Les prévisions des experts boursiers pour fin 2011.

Les gérants de portefeuilles se voient confrontés à une rentrée très dangereuse. En chute de plus de 20% en Europe et de 10% aux Etats-Unis, les indices boursiers devraient s'acheminer vers une nouvelle année de baisse. Après le pire mois d'août depuis trois ans, le mois de septembre s'annonce très compliqué. Les mauvais chiffres de l'emploi publiés et le manque de visibilité sur l'issue du deuxième plan d'aide à la Grèce entraînent une baisse des indices. Tous les secteurs ne sont pas logés à la même enseigne et certains acteurs résistent mieux à la tempête. Mais les experts sont déboussolés car la crise des dettes souveraines et le ralentissement économique ne sont pas jugulés. Pour se déterminer, les investisseurs doivent prendre en compte plusieurs éléments : les conséquences économiques des mesures d'austérité budgétaire imposées par la crise des dettes souveraines ; un manque de visibilité concernant l'action des banques centrales ; des niveaux de valorisation historiquement bas, notamment du coté des banques. Bref, le climat de panique actuel n’est pas prêt de se calmer.

 

Henri Pauvert.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
R
<br /> <br /> en matière de mot de passe, ne jamis le donner si vous recevez un message de votre serveur (orange, yahoo, etc...) vous le demandant pour de soit disant travaux d'actualisation. une d emes<br /> connaissances a vu récemment son carner d'adresses pillé .<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
O
<br /> <br /> Derrière le problème de la sécurité des mots de passe sur internet http://www.lemonde.fr/technologies/article/2011/09/06/internet-nous-accordons-une-confiance-totale-aux-certificats-de-securite_1568541_651865.html#ens_id=1553079 se cache un vaste<br /> flicage excercé sur la population Iranienne par la "révolution" Iranienne...<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre