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Le Scrutateur.

Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.

Une semaine à la loupe ( 05/07/10 ): Un rapport accusateur sur l'école primaire, par Henri Pauvert.

Une semaine à la loupe.

 

 

 

 

 

1.  Un rapport accusateur sur l’école primaire.

Nos jeunes têtes n’ont que 36 semaines de classe par an soit 140 jours, ce qui est largement moins que dans les autres pays. On pourrait donc croire qu’ils ont de la chance. Sauf que leur année compte 913 heures de cours contre seulement 769 en moyenne dans les autres pays développés. La semaine de quatre jours est la cause de longues journées fatigantes pour les enfants. De même, vingt pour cent de nos chers petits Français redoublent au moins une fois durant leurs études primaires ce qui ne semble pas être positif pour la suite de leur vie scolaire. Chaque instituteur est maitre de la formation qu’il apporte aux enfants sans qu’un travail collectif soit pris en compte. Le résultat est que de nombreux jeunes arrivent dans le secondaire avec des lacunes qu’ils ne pourront jamais rattraper. A la décharge des enseignants, apprendre à compter, à lire et à écrire aux élèves est difficile surtout quand ils doivent en plus les initier à de nouveaux champs de connaissances comme l’informatique, la sécurité routière, une langue étrangère ou autre chose. Les fondamentaux comme l’orthographe ou l’arithmétique sont donc négligés ce qui entraine une baisse générale du niveau. Bref, et pour résumer, on peut dire que les journées trop longues, les programmes dilués, les redoublements trop nombreux, des professeurs en mal de reconnaissance et un manque de coordination sont à la base d’un niveau qui baisse dans notre système éducatif dans le primaire.

Une petite révolution pour le portable.

Depuis une circulaire de 1995, les téléphones mobiles étaient interdits dans les hôpitaux. Il semble que le ministère de la Santé réfléchisse à la possibilité d’assouplir cette réglementation. Jusqu’à présent, l’usage du portable était interdit dans ces lieux afin de ne pas perturber le fonctionnement des appareils médicaux. Aujourd’hui, de nouvelles études scientifiques minimisent le risque de perturbation des appareils utilisés dans les hôpitaux. C’est ainsi que le Comité d’évaluation et de diffusion des innovations technologiques de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris a conclu que les interférences causées par l’usage des téléphones ne sont pas en mesure de perturber les dispositifs médicaux à une distance supérieure à 1,50 mètre. L’AP-HP vient donc d’autoriser l’usage des portables dans ses hôpitaux. Autre explication au bannissement du portable qui restera cependant d’actualité, c’est la nécessité de ne pas déranger les patients et le personnel. On pourrait donc dire que ministère de la Santé serait favorable à l’utilisation des portables dans des conditions de discrétion indispensable et correcte mais aussi en prenant en compte la nécessité du service, un comportement exemplaire et une certaine éducation !

La sortie de crise passera-t-elle par la rigueur ?

La crise de 2008-2009 a laissé une profonde cicatrice dans les comptes publics. Les gouvernements ont dû soutenir le secteur bancaire et prendre des mesures pour soutenir leurs économies. Or ils n’avaient pas toujours les moyens financiers pour effectuer ce soutien et ils se retrouvent aujourd’hui dans une situation de surendettement important. Les marchés financiers y ont alors trouvé matière à faire pression pour que des plans plus fermes soient décidés pour que les Etats rétablissent leurs comptes publics. Cependant la réponse des politiques n’est pas satisfaisante car si le refinancement de la dette grecque permet de passer les échéances actuelles, elle ne résout pas le problème de fond puisque les Etats européens ne pourraient pas venir à la rescousse d’un pays défaillant alors qu’ils sont eux-mêmes très touchés par le surendettement. Que souhaitent les marchés ? Ils désirent des plans d’austérité dans les principales économies européennes, dont la France ! Or ce genre de décision est très impopulaire et il est à craindre que les marchés se rebiffent. Nous risquons donc de vivre des semaines boursières difficiles et des grèves à répétitions du côté des populations les plus gâtées…

C’est le moment de renégocier son prêt.

IL est intéressant de renégocier son prêt immobilier car la baisse des taux redonne du pouvoir d’achat. Mais cela ne peut se faire que sous certaines conditions. La renégociation nécessite de payer des frais de dossier et de remboursement anticipés. De même, l’écart de taux entre l’ancien et le nouveau crédit doit être supérieur à 1%. Il est aussi très important de renégocier le prêt seulement s’il porte sur les intérêts. En effet ils sont surtout remboursés dans les premières années, le capital l’étant par la suite. La renégociation n’intéressera que si l’emprunt a été effectué fin 2007 et jusqu’à fin 2008 lorsque les taux étaient supérieurs à 4% ou qu’il reste un minimum de douze à quinze ans à rembourser. Enfin la renégociation n’est intéressante que si l’on dispose d’un apport qui permettra de réduire la durée du crédit ou si l’on veut convertir un prêt à taux variable en taux fixe. Comment faire ? Il faut aller voir son banquier qui risque de refuser de revoir le taux du prêt. Il vous appartiendra de faire jouer la concurrence car les banques prêtent à des taux intéressants sous réserve que vous deveniez client chez elles. Vraisemblablement votre banquier acceptera alors de revoir le crédit pour éviter de perdre son client.

Des médecins alertent !

Une nouvelle drogue fait son apparition et circule dans les milieux festifs. La méphédrone, nouvelle drogue totalement chimique, fait encourir des risques graves aux utilisateurs. Elle est soupçonnée avoir tué plus de 25 jeunes en Angleterre. Sa diffusion reste marginale en France mais les complications qu’elle entraine sont importants : fatigue, anorexie, palpitations, tachycardie, nausées, vomissements, augmentation de la pression artérielle, mais aussi paranoïa, hallucinations, anxiété, insomnie, état dépressif et trouble de la concentration ou de la mémoire. Les témoignages que l’on trouve sur le Net sont très dissuasifs. Pour le moment la méphédrone n’est malheureusement pas interdite en France. Mais il ne suffit pas de l’interdire pour que cela dissuade, il est nécessaire d’informer au plus vite les utilisateurs car les risques sont importants.

Des idées pour se constituer une retraite.

Les caisses de retraites sont en déficit et, si l’on ne fait rien, la pérennité même du système sera en péril. Les différents scénarios envisagés par les pouvoirs publics, même les plus durs, ne combleraient qu’à peine 70% du déficit selon le Conseil d’Orientation des Retraites. Dans ce contexte, il est urgent de compter sur nous-mêmes plutôt que sur les autres pour nous constituer un complément de retraite décent. Il faut donc, dès le début de sa carrière professionnelle, se constituer un patrimoine correct qui permettra de générer, le moment venu, des revenus réguliers et sécurisés. Vous trouverez ci-dessous quelques idées de solutions, sans qu’elles soient uniques. 1. L’immobilier car il constitue une valeur refuge lors des périodes de crise. En effet, la pierre vaudra toujours quelque chose et il faudra toujours se loger. De plus les taux de crédit sont historiquement bas et la pierre constitue une bonne protection contre l’inflation. 2. Les produits de retraitepermettent de se constituer des revenus complémentaires à la retraite. Les rentes issues de ces placements sont revalorisés ce qui est très intéressant compte tenue de l’allongement de l’espérance de vie. 3. Le contrat d’assurance vie en euros est sécurisant et permet, en cas de décès, d’apporter un capital à son conjoint et ses descendants. 4. Les obligationsrecèlement des opportunités non négligeables si on les conserve jusqu’à leur échéance. 5. La retraite Perco, est une solution qui permet à un salarié de faire préparer sa retraite par son employeur. En effet, le salarié verse une somme sur son Perco et l’entreprise peut alors abonder, c’est-à-dire verser un capital complémentaire, à hauteur de trois fois le versement du salarié, dans certaines limites. Bien d’autres possibilités peuvent être envisagées mais il est alors préférable d’avoir recours aux conseils d’un professionnel car de nombreux paramètres sont à prendre en compte.

 

Henri Pauvert.

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