Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.
1 Février 2013
( Sandrine Mazetier, député PS, et commissaire
politique du désordre nouveau ).
Plus de papa, plus de maman. Mais « parent 1 » et « parent 2 », pour ce député socialiste s'exprimant au Parlement. L'univers mental de ces gens qui se présentent volontiers, comme les dépositaires du savoir, du progrès, contre l'obscurantisme, et la « réaction » est celui, désespérément abstrait, décharné, despiritualisé, des dirigeants du Meilleur des mondes d'Aldous Huxley.
L'idéologie qui s'est emparée du pouvoir en France, en juin 2012, est une idéologie du refus de l'être, de ce qui est, du donné, de tout ce qui ne relève pas de l'arbitraire d'une volonté humaine, prise comme un absolu, et prétendument inspirée par la « raison ». ( NB : nombre de ces « commissaires » dont je parlerai dans cet article, ont depuis longtemps pénétré ce qui s'appelle la droite, et je ne fais pas ici de manichéisme partisan ).
La sexuation homme femme est une donnée naturelle. On se dresse en conséquence contre elle. On veut nous imposer un monde asexué, par le moyen d'une « révolution culturelle », qu'on se propose d'instaurer par tous les moyens qu'offre la technique ( un autre livre, que je propose de lire à tous ceux qui veulent comprendre et lutter efficacement est l'ouvrage de Virgil Georhiu : La 25ème heure. Le problème du rapport entre le développement technique non maîtrisé et la deshumanisation du monde, y est abordé de façon lumineuse, et... palpitante ), et par l'école, en allant jusqu'aux détails ( par exemple la suppression de la dénomination d'école maternelle, parmi mille autres exemples possibles ).
Nos idéologues parient sur l'incapacité des masses à comprendre ce qui est en jeu. La baisse du niveau de culture, la perversion du vocabulaire et le détournement du sens des mots, sont les meilleurs agents des commissaires politiques de l'ordre ( ou plutôt du désordre ) nouveau.
Je suis frappé par l'acceptation passive d'un grand nombre de personnes du tableau binaire et manichéen que leur offre les commissaires de l'agit-prop à la télévision ( entre autres ), par exemple sur facebook.
Ces dames et messieurs se présentent comme les agents du progrès, contre la « réaction ».
Mais cette imposition d'une connotation positive au terme « progrès » est lourde de malentendus.
Le progrès n'est bon qu'en fonction de ce vers quoi il tend.
Quand dans les années 1900, puis 1930, des sociétés européennes « progressaient » vers le communisme puis le nazisme, elles s'acheminaient vers l'avènement de sociétés totalitaires et criminelles. Et ceux qui luttaient contre cet avènement étaient des réactionnaires ( terme qui n'est nullement péjoratif en soi, mais que lesdits « progressistes » désignaient comme tels.
Entre 1917, et 1991 ( communisme en IRSS ), et 1933 à 1945 ( nazisme en Allemagne ), les opposants russes et allemands furent désignés comme « réactionnaires », et, par millions payèrent de leur vie et de leur liberté, leur lucidité.
Une autre arme psychologique utilisée par les « commissaires » est le jeu, plus ou moins subtil, mais très souvent efficace, qu'ils pratiquent avec le conformisme humain, et la lâcheté aussi.
Par exemple nous disent-ils à propos du pseudo « mariage gay », « cela se pratique déjà dans d'autres pays, la Belgique, les Pays Bas, certains Etats d'Amérique du nord.
Or je ne suis pas sûr que ces pays méritent d'être pris comme exemple de réussite politique et humaine, d'une part, mais d'autre part que peut bien signifier cet « argument » : les autres le font, pourquoi pas nous?resterons-nous seuls dans notre coin?
Nul! Nul! NUL!!!
Nul, mais efficace auprès des fainéants, des lâches, des veules, de ceux qui ne veulent pas « se prendre la tête avec tout ça » comme ils disent, de ceux qui sont incapables de se battre seuls s'il le faut, s'ils combattent pour une juste cause.
Cette logique des niais, incompatible avec le moindre sens de l'honneur ( Honneur? Keksekça »? disent les pleutres ) doit être combattue avec acharnement, et sans répit par ceux qui refusent la subversion et sont les vrais « rebelles » au monde du nouvel esclavage que veulent nous imposer les « commissaires » du pseudo « progrès ».
A ceux qui jusqu'à maintenant ont été abusés, non par veulerie, mais par une inconscience des vrais enjeux, et par le détournement de générosités réelles, mais naïves, je donne à méditer ces quelques vers de Victor Hugo, en 1862.
Le poète, de 1851 à 1870, pour des raisons trop longues à expliquer dans cet article, fut contraint à un exil prolongé, à Bruxelles, à Jersey, puis à Guernesey.
On lui proposa de rentrer en France, et de recouvrer tous ses privilèges de grand écrivain et penseur, s'il venait à résipiscence. Il refusa.
Dans un poème, inclut dans l'ouvrage symbolique de sa résistance, Les châtiments, il écrivit en conclusion ces vers que j'allais dire fameux, mais qui sont bien ignorés aujourd'hui dans la nouvelle école de madame Mazetier et de ses « commissaires ».
«...Je ne reverrai pas ta rive qui nous tente,
France ! hors le devoir, hélas ! j'oublierai tout.
Parmi les éprouvés je planterai ma tente :
Je resterai proscrit voulant rester debout.
J'accepte l'âpre exil, n'eût-il ni fin ni terme ;
Sans chercher à savoir et sans considérer
Si quelqu'un a plié qu'on aurait cru plus ferme,
Et si plusieurs s'en vont qui devraient demeurer.
Si l'on n'est plus que mille, eh bien, j'en suis ! Si
même
Ils ne sont plus que cent, je brave encor Sylla ;
S'il en demeure dix, je serai le dixième ;
Et s'il n'en reste qu'un, je serai celui-là ! »
( Souligné par le vieux scrutateur).
Je dédie ces vers aux gens d'honneur. Et il en reste.
Edouard Boulogne.
Une ( grossière faute de grammaire. LS ) député PS veut changer le nom de l'école «maternelle»
http://www.20minutes.fr/societe/1092035-deputee-ps-veut-changer-nom-ecole-maternelle-juge-trop-sexiste
La députée socialiste Sandrine Mazetier le 29 septembre 2010 à l'Assemblée nationale. B. HORVAT/ AFP
ÉCOLE - Il renverrait trop, selon elle, à l'image de la seule mère...
Est-ce bien le moment? En plein débat sur la modification des rythmes scolaires, et alors que Vincent Peillontente d'éteindre l'incendie dans la maison éducation nationale en annonçant de possibles primes pour les enseignants, voilà que la députée PS parisienne Sandrine Mazetier souhaite débaptiser l’école maternelle, comme elle l’a expliqué ce vendredi sur RTL.
C’est que la terminologie serait «trop sexiste» selon elle. «La maternelle, c'est une école. Ce n'est pas un lieu de soin ou un lieu de maternage. C'est aussi un lieu d'apprentissage», argumente-t-elle, en précisant que dans ce mot il y a «mère», ce qui renvoie spécifiquement et exclusivement aux femmes.
«Petite école» ou «première école»
D'où l’idée de saisir le gouvernement sur cette question, estimant que le sujet était important. «Changer le nom de "maternelle" en "petite école" ou en "première école", c'est neutraliser d'une certaine manière la charge affective et maternante du mot "maternelle"», a expliqué la députée.
«Cela rendrait justice, a-t-elle poursuivi, «au travail qui y est fait, au professionnalisme de ceux qui y interviennent. Cela rappellerait aussi qu'aujourd'hui, la responsabilité de l'éducation nationale des enfants est partagée entre les parents, et qu'elle n'est pas la spécificité des femmes», a-t-elle ajouté.
M.Gr.