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17 Septembre 2010
Sur RCI : Les embarras de Victorien Lurel.
Dans le communiqué du CSLR, que nous avons publié ce matin ( 17/09/10 ) on peut lire ce qui suit : « En sa qualité de rapporteur du projet de loi à l’Assemblée nationale, Dominique PERBEN souligne dans son rapport du 8 septembre 2010, le fait que sur l’ensemble des articles du projet de loi ( articles de base, plus amendements avec articles nouveaux) plus de la moitié est déjà adoptée conforme dans les mêmes termes par les deux assemblées.
L’objectif poursuivi pour l’ensemble du territoire de la République (Outre-mer compris dans le cadre de l’assimilation législative, donc le droit commun) est quecette réforme vise à en améliorer le fonctionnement, en remédiant à l’émiettement communal et en développant les synergies entre les départements et les régions, pour améliorer le service rendu aux citoyens, sans négliger les contraintes budgétaires ».
Voici qui rejoint les point de vue et analyses développées, depuis des mois par le CSLR, auxquels le Scrutateur a souscrit sans réserve.
Mais ce maintien de la Guadeloupe dans le droit commun de la république ne satisfait pas semble-t-il un certain nombre de personnes.
Ce matin, sur RCI ( radio caraibe international ), le journaliste qui introduit l'interview du président du conseil régional Victorien Lurel déclare : « Le gouvernement est-il en train de doubler les guadeloupéens.
Rappelons à ce journaliste, que l'électorat guadeloupéen dans un referendum, en 2003, a, par 75% des suffrages exprimés, refusé tout changement statutaire, et signifié sa volonté de rester dans le droit commun national. Et que l'un des chefs de file ( non des moindres ) lors de ce referendum, à la fameuse évolution institutionnelle ( cheval de Troie des indépendantistes) était M. Lurel lui-même.
Et rappelons encore qu'aux élections régionales de février dernier, c'est en souvenir de ce referendum, que le même électorat, et une partie très importante de l'électorat de droite a voté pour Lurel, lui assurant une élection de maréchal, au premier tour de scrutin.
Aujourd'hui, ( sur RCI ) pour des raisons qui le regardent, et notamment d'équilibre interne au sein de la gauche départementale, M.Lurel adopte une attitude ambigüe, pour laquelle il n' a pas été mandaté.
Ce jour, donc, il proteste contre la loi de réforme des collectivités territoriales ( cf ci-dessus), suspend les réunions d' explication sur le « projet institutionnel « Guadeloupéen » adopté par le Congrès récemment, déplore que dans les nouvelles dispositions prévues par la loi le nombres des élus départementaux soit réduit à 43 membres, ce qui, selon lui, serait tout à fait insuffisant.
Il s'agace aussi que les élus actuels face aux projet gouvernemental resteraient « inactifs, passifs », et le laisseraient tout seul au combat ( pauvre Victorien!).
Peut-être lesdits élus sont-ils conscients de ce que l'électorat ne suit pas, mais pas du tout, les élucubrations des aventuristes qui prétendent parler en son nom.
Mais ce dont M. Lurel ne se rend sans doute pas compte, c'est que critiquant la passivité des collègues élus, il rejoint le propos récent, qui l'avait tellement mis en colère, de Cédric Cornet.
Trop de gens seraient payés pour ne rien faire?
(Cédric Cornet).
Alors Victorien, à quand des excuses publiques à Cédric pour les propos excessifs, quoique scandaleusement paternalistes ( « c'est un garçon pourtant, pour qui j'ai de l'affection », etc ), tenus à son encontre.
Allons, Victorien! Victorien! Du calme, du calme.
Mais vous êtes, dit-on un homme intelligent. Est-ce la raison pour laquelle on croit sentir dans votre propos du jour quelque amorce ( derrière les rodomontades) quelque retour au bon sens ( populaire).
Edgard Bay.