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27 Septembre 2012
L'île de la Guadeloupe a été le plus durement touché par le cyclone sur l'arc antillais quand son centre est passé le Samedi 27 Septembre 1966 à 15 km au sud de la Désirade et de l'Est Grande-Terre autour de 11:00 et vers le sud à 5 km de Pointe à Pitre à 13h00 avant d'aborder à 13h30 la commune de Petit Bourg. La vitesse du vent soutenu a touché terre sur la Guadeloupe était de 195 à 200 kmh, donc un ouragan majeur de catégorie 3. L'onde de tempête signalée était de 1,9 m au-dessus de la côte et en fonction de prévisionniste et les historiens, la plus importante marée de tempête a atteint 2,0 m sur le port de Pointe-à-Pitre port et de 2.1 sur la commune de Petit Bourg, sur l'île de Basse-Terre. Les cumuls pluviométriques ont atteint environ 300 mm dans les îles de Guadeloupe. Les estimations les plus élevées des vents soutenus ont augmenté à 130 km/h au Raizet que les rafales de vent étaient d'au moins 179 km/h dans un système automatisé de surface à proximité d'observation. Les vents forts ont soufflé de 8 heures à 17 heures environ sur la région pointoise alors que la plus basse pression enregistrée fut à 963-964 hPa dans la station de l'aéroport du Raizet. Sur la Désirade, la station enregistra un vent soutenu à 144 km/h et une rafale soutenue aux alentours de 170 kmh. Le cyclone INEZ causa des dommages extrême et importants sur l'infrastructure de la Grande Terre et du nord Basse Terre, d'où environ 30-60% des foyers, les entreprises ont été détruites ou sérieusement endommagées: l'hôpital principal de la Grande-Terre a été durement touché, y compris et notamment les routes, les poteaux d'électricité et les arbres ont subi des dommages très graves. La ville de Pointe-à-Pitre a été particulièrement dévastée à 70%: plus de la moitié des logements subissaient des pertes importantes. L'ouragan a dévasté aussi la plantation sucrière à 60% et les cultures de bananes à 100%. Le président de l'époque, Charles de Gaulle est venu en Guadeloupe deux jours après l'ouragan en déclarant les îles zones sinistrées nationale, le rendant disponible pour aider. Toutefois, dans l'intervalle, plusieurs pillages importants, en particulier des épiceries empêchant la distribution ordonnée de nourriture et d'eau. Inez était directement responsable d'environ une centaine de blessés et 33 morts. Plus de 25.000 personnes dans les près de 300.000 habitants ont été considérablement impacté et de 10.000 sans-abri, les dommages totaux étaient estimés à 2.5 milliards de francs soit 350 millions d'euros (1966). A cette époque, Inez était presqu'aussi puissant que CLEO, 2 ans plus tôt mais de loin le plus coûteux, le pire et le plus meurtrier des ouragans depuis le grand cyclone de 1928.